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| Posté le 09-04-2004 à 11:14:35
| Hausse record des bénéfices Hydro-Québec devient-elle une vache à lait du gouvernement? Hydro-Québe affiche un bilan plus que positif pour l'année 2003. L'entreprise a enregistré des bénéfices de 1 900 000 000$, ce qui constitue un record. Il s'agit également d'une hausse de 405 millions de dollars par rapport à l'année précédente. C'est là une bonne nouvelle pour le gouvernement du Québec, qui empochera un dividende de 965 millions de dollars. Elle plaît cependant plus ou moins à l'Union des consommateurs, qui se demande si la hausse des tarifs d'électricité imposée aux consommateurs était justifiée. Son porte-parole, Charles Tanguay, estime qu'Hydro-Québec est devenue une grosse vache à lait pour le gouvernement, et que la hausse des tarifs constitue une taxation déguisée. Selon le regroupement représentant les consommateurs, Hydro pourrait générer encore plus de profits au cours des prochaines années, et c'est pourquoi il devient nécessaire d'òrganiser un débat public sur sa mission. La direction d'Hydro-Québec attribue pour sa part l'augmentation de ses bénéfices en partie à la diminution de ses frais financiers, de même qu'aux faibles taux d'intérêt.
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| Posté le 09-04-2004 à 11:15:22
| Restructuration Air Canada obtient un sursis jusqu'au 21 mai Air Canada aura plus de temps que prévu pour se réorganiser: un juge lui a accordé un sursis jusqu'au 21 mai. Le transporteur est sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies. La période de protection devait initialement se terminer le 15 avril. Par ailleurs, la firme d'investissement américaine Cerberus demande la levée d'une injonction qui l'empêche de faire une offre d'investissement dans le transporteur. Cerberus avait été mis de côté l'an dernier au profit de la firme Trinity Time Investments. Trinity a retiré son offre de 650 millions$ la semaine dernière.
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| Posté le 09-04-2004 à 11:15:55
| Mise en place d'un plan national Le Canada aura son programme de lutte contre le racisme Le gouvernement fédéral met actuellement au point un programme national de lutte contre le racisme. Le plan du ministre de la Justice, Irwin Cotler, comprend l'instauration d'équipes policières chargées de combattre les crimes haineux et des mesures de sensibilisation aux dangers du racisme. On envisage également de confier aux leaders des différentes communautés la responsabilité d'enseigner la tolérance. La concrétisation du programme, qui doit être approuvé prochainement par le cabinet fédéral, devrait s'échelonner sur plusieurs années. Sa valeur se chiffre à plusieurs millions de dollars.
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| Posté le 09-04-2004 à 11:18:08
| Forums régionaux Certains participants seront tirés au sort Les 19 forums régionaux du gouvernement Charest se tiendront au Québec à compter du 15 mai et mèneront à un forum national les 13 et 14 octobre. De 120 à 140 personnes participeront à chacun de ces forums, qui se tiendront pendant une journée, laissant peu de temps de parole aux intervenants. La moitié des participants seront des élus et des leaders identifiés par les Conférences régionales des élus, alors que les autres participants seront choisis de façon aléatoire parmi des citoyens inscrits. Le gouvernement investira 5 millions$ dans cette tournée de consultation.
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| Posté le 09-04-2004 à 11:18:54
| Congédié de la Banque de développement du Canada L'ex-p.-d.g Michel Vennat poursuit le Procureur général L'ancien président et chef de la direction de la Banque de développement du Canada, Michel Vennat, dépose une poursuite en dommages contre le Procureur général du Canada à la suite de son congédiement. Cette poursuite s'ajoute à la demande en révision judiciaire déposée le 25 mars en Cour fédérale, afin que soit cassés et annulés les décrets gouvernementaux ayant mené à sa suspension, puis à son congédiement. La totalité de l'indemnité réclamée pour dommages exemplaires sera remise à un organisme de charité.
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| Posté le 09-04-2004 à 11:21:08
| Première visite de l'école juive incendiée Jean Charest craint la répétition d'actes antisémites Le premier ministre Jean Charest a visité jeudi après-midi l'école juive dont la bibliothèque a été incendiée dans la nuit de samedi à dimanche, à Montréal. Le premier ministre avait jusqu'ici délégué des représentants pour rencontrer la communauté juive. Il a indiqué que le Québec, société multiculturelle, n'était pas à l'abri d'autres actes antisémites. On ne connaît toujours pas les auteurs de l'incendie. Sur les lieux, les policiers ont trouvé un tract contenant la revendication d'un groupe inconnu. Plusieurs groupes réclament une intervention policière plus musclée pour pincer les criminels. Pendant ce temps, la police de Montréal a intensifié la surveillance de l'école.
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| Posté le 09-04-2004 à 11:21:49
| Ottawa Défilé de tracteurs sur la colline parlementaire Au lieu des habituelles limousines, ce sont les tracteurs de ferme qui ont défilé jeudi matin, devant le Parlement, à Ottawa. Des intervenants des milieux agricole et rural ont adressé une longue liste de reproches aux trois paliers de gouvernement. Les producteurs se disent «égorgés» par la bureaucratie gouvernementale et en ont assez de payer. Selon eux, le gouvernement leur impose des permis et des licences inutiles. Ils ajoutent que leur liste de dépenses est déjà longue et que toute cette bureaucratie nuit à leurs activités.
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| Posté le 10-04-2004 à 09:29:22
| Un an après la chute de Saddam, le chaos s'installe en Irak BAGDAD (AFP), le 09-04-2004 Un an après la chute de Saddam Hussein, le chaos s'installe en Irak avec des combats dans plusieurs régions entre forces américaines et insurgés, qui recourent aussi à des enlèvements. De fortes explosions suivies d'échanges de tirs ont été entendues au centre de Bagdad vendredi soir, pour la quatrième nuit consécutive, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les affrontements ont fait depuis le début de la semaine des centaines de morts côté irakien et plus de 40 morts côté américain, alors que plusieurs membres du Conseil de gouvernement transitoire irakien ont annoncé leur démission ou la suspension de leur participation à cette instance mise en place par l'Autorité provisoire de la coalition dirigée par Washington. Deux soldats américains ont été tués et 13 blessés vendredi dans deux attaques distinctes près de Bagdad, selon le Commandement central américain (Centcom). Par ailleurs, le Centcom rappelle la mort jeudi de quatre Marines de la 1ère force expéditionnaire de Marines dans la province d'Al Anbar, sans préciser dans quelle localité, alors qu'ils participaient à une opération de "sécurité et de stabilisation". Un ancien soldat britannique devenu garde de sécurité pour une entreprise privée américaine en Irak a été tué jeudi près de Hit, à 150 km à l'ouest de Bagdad, a-t-on appris auprès de son employeur et de ses proches. Dans le nord, le siège du gouvernorat de Mossoul a été attaqué après la prière du vendredi par des dizaines d'assaillants qui ont été repoussés par la police et la défense civile, a indiqué à l'AFP Hachem Hamadani, membre de l'exécutif du gouvernorat. Vendredi, jour anniversaire de la prise de Bagdad par les Américains, un membre chiite du Conseil de gouvernement irakien, Abdel Karim al-Mohammadaoui, a annoncé avoir suspendu sa participation après avoir rencontré à Najaf le chef radical chiite Moqtada Sadr. Il s'agit du premier membre chiite du Conseil à annoncer une telle décision. Deux autres membres de cette instance ont menacé de faire de même en raison des affrontements sanglants entre troupes de la coalition et miliciens de Moqtada Sadr dans les villes chiites du sud d'une part, et les combattants de la guérilla sunnite à Falloujah (50 km à l'ouest de Bagdad), d'autre part. Il s'agit des sunnites Ghazi Ajil al-Yaouar et Mohsen Abdel Hamid. Parallèlement, deux ministres irakiens ont démissionné jeudi et vendredi, Nouri Badrane (Intérieur) et Abdel Bassat Turki (Droits de l'homme). Les combats se sont poursuivis vendredi à Falloujah où plus de 400 Irakiens seraient morts depuis l'offensive américaine lancée lundi, destinée à retrouver les auteurs d'une attaque de la guérilla qui a tué quatre gardes de sécurité américains il y a huit jours. Un membre sunnite du gouvernement provisoire, Adnane Pachachi, a déclaré sur la chaîne Al-Arabiya, basée à Dubaï, que l'opération américaine contre Falloujah était un acte "illégal et totalement inacceptable". Ces derniers jours, la guérilla qui s'attaquait jusqu'ici aux troupes coalisées et aux forces irakiennes coopérant avec celles-ci, a adopté la tactique des enlèvements. Six étrangers, enlevés tant dans les régions sunnites que chiites, étaient toujours retenus en otages vendredi: deux coopérants et un photographe japonais, deux Palestiniens, l'un naturalisé israélien et l'autre de nationalité canadienne, et un consultant civil britannique. Le porte-parole de l'administrateur américain Paul Bremer a affirmé vendredi que la coalition refusait tout contact avec les ravisseurs. Le Japon a annoncé qu'il ne retirerait pas ses troupes d'Irak, malgré l'enlèvement de ses ressortissants que leurs ravisseurs menacent de brûler vifs. Le Département d'Etat américain a indiqué redoubler d'efforts pour retrouver les otages japonais, et ajouté ne pas être au courant de prises d'otages américains en Irak, à la suite de rumeurs faisant état de kidnapping de quatre Italiens et deux Américains. Moqtada Sadr a appelé le président américain George W. Bush à retirer ses troupes d'Irak ou à faire face à une "révolution". "Je m'adresse à mon ennemi Bush. Tu combats maintenant toute une nation, du sud au nord, d'est en ouest, et nous te conseillons de retirer (les troupes) d'Irak", a-t-il lancé dans un prêche lu par un représentant à Koufa (centre). En vacances de Pâques dans son ranch de Crawford (Texas, sud), M. Bush a réaffirmé sa détermination à vaincre les milices chiites, après un entretien par téléphone avec le Premier ministre italien Silvio Berlusconi, le président polonais Aleksander Kwasniewski et le président du Salvador Francisco Flores, trois pays présents en Irak aux côtés des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. La milice de Moqtada Sadr a pris le contrôle de la ville sainte de Najaf (centre) et de la localité voisine de Koufa. Elle contrôle aussi les postes de police de la ville sainte de Kerbala, où des milliers de pélerins chiites sont attendus pour célébrer dimanche une importante fête religieuse dédiée à l'imam Hussein dont la tombe se trouve dans la ville. M. Bremer a annoncé vendredi la suspension de l'offensive américaine contre Falloujah pour, a-t-il dit, "permettre la tenue d'une rencontre de membres du Conseil de gouvernement irakien et de dirigeants musulmans locaux avec les chefs des forces anticoalition". Un journaliste de l'AFP a constaté que la guérilla contrôlait vendredi l'autoroute entre Abou Gharib et Falloujah, soit une trentaine de kilomètres où circulaient des centaines d'hommes armés de lance-roquettes RPG et de Kalachnikov. La Russie a appelé à la cessation des opérations militaires en Irak et souligné que les forces de la coalition s'étaient engagées à ne pas recourir à "une utilisation disproportionnée de la force".
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| Posté le 10-04-2004 à 09:29:53
| Bouteflika plébiscité, son challenger Ali Benflis rejette les résultats ALGER (AFP), le 09-04-2004 Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a été plébiscité jeudi par les Algériens qui l'ont reconduit à la tête de l'Etat pour un second quinquennat avec 83,49% des suffrages, selon les résultats officiels contestés par son challenger Ali Benflis. "Je ne reconnais pas ces élections basées sur la fraude généralisée", a déclaré vendredi M. Benflis, crédité de 7,93% des suffrages, après la proclamation des résultats par le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni. M. Benflis n'a donné aucune précision sur les démarches qu'il envisageait de mener. Il a estimé que le dirigeant communiste coréen Kim Il sung "n'aurait pas fait mieux", dans une allusion aux résultats toujours très élevés des dirigeants nord-coréens lors des élections avec candidature unique. Le chef du courant laïque, Saïd Sadi, autre candidat malheureux, a affirmé que la victoire de M. Bouteflika était "grossière". "C'est de mauvais augure. Cela annonce une forme d'absolutisme qui va s'abattre sur le pays. "Il veut régner en maître absolu", a ajouté M. Sadi, qui a recueilli 1,93% des suffrages, selon les résultats officiels de cette élection pour laquelle l'armée, qui a fait et défait jusqu'à présent les présidents, a affiché une "neutralité" interprétée parfois comme le signe d'une divergence entre M. Bouteflika et ses dirigeants. Le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia a démenti toute divergence assurant que le président a entretenu avec les reponsables de l'armée une "relation amicale et solide". La neutralité de l'armée a d'ailleurs a été présentée comme un gage de crédibilité de l'élection par M. Ouyahia qui a rejeté la "fraude" dénoncée par les adversaires de M. Bouteflika. M. Zerhouni a également rejeté "catégoriquement" toute fraude, estimant que toutes les "garanties" étaient offertes pour l'empêcher. Il a notamment cité un amendement à la loi électorale permettant aux candidats et à leurs représentants de surveiller les bureaux de vote et le dépouillement, ainsi que la présence d'observateurs internationaux. Ali Benflis, patron du Front de libération nationale (FLN, ex-parti unique), Saïd Sadi et Abdallah Djaballah, chef de file des islamistes radicaux et également candidat, avaient crié à la fraude avant la clôture du scrutin jeudi soir. Ils avaient affirmé que, selon "des informations" en leur possession, aucun des six candidats ne serait élu au premier tour. La direction de campagne du président Bouteflika avait immédiatement répliqué en les accusant de vouloir s'imposer par "la rue". Une manifestation, jeudi soir au centre d'Alger, à l'appel de ces trois candidats, avait été dispersée sans ménagement par la police. George Bruce, un des quelque 120 observateurs internationaux, venu au titre de l'OSCE, a indiqué qu'il n'avait "jamais vu de sa vie un dépouillement aussi transparent". "J'ai visité plus de 30 bureaux de vote, je n'ai pas vu de fraude", a-t-il souligné. De son côté, un autre observateur, la sénatrice belge Anne-Marie Lizin, a affirmé vendredi que cette élection s'était déroulée "selon des standards européens". "Le taux réalisé par M. Bouteflika est à la fois très lourd (mais) je suis obligée de constater qu'il reflète totalement, pour Bal el-Oued (un quartier populaire d'Alger), le dépouillement que nous avons constaté", a précisé Mme Lizin, affirmant que "parler de fraude importante et significative n'est pas crédible". Les partisans de M. Bouteflika n'ont pas attendu les résultats officiels pour crier victoire en investissant, dès jeudi soir, la capitale et les grandes villes algériennes dans des scènes de liesse, largement diffusées par la télévision d'Etat. Vendredi, jour férié, les irréductibles du président ont fait quelques apparitions à Alger, malgré la pluie et la grisaille, à l'annonce des résultats officiels.
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| Posté le 10-04-2004 à 09:30:28
| Premières poursuites dans l'enquête française sur les attaques de Casablanca PARIS (AFP), le 09-04-2004 Six hommes présentés comme proches du Groupe islamiste combattant marocain (GICM, radical), commanditaire présumé des attentats de Casablanca, ont été mis en examen jeudi et vendredi à Paris par les juges antiterroristes, les premières poursuites en France en rapport avec ces actes. Sur les six hommes - interpellés dimanche et lundi lors d'un coup de filet en région parisienne - trois font l'objet d'un mandat d'arrêt international délivré par les autorités marocaines dans le cadre de leur enquête sur ces attentats qui avaient fait 45 morts le 16 mai 2003. L'un des trois, le Marocain Mustapha Baouchi, présenté comme le plus "gradé", a été mis en examen peu après 21H00 vendredi par le juge Jean-Louis Bruguière, qui dirige l'enquête menée en France sur ces attentats. Comme les cinq autres mis en examen, il est poursuivi pour "appartenance à une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", selon une source proche du dossier. Selon son avocat Me Henri de Beauregard, Baouchi, membre ou ancien membre présumé du GICM, "ne conteste pas une certaine idéologie", mais se dit contraire à des actes visant les civils et conteste toute visée sur la France. Le Franco-marocain Fouad Charlaoui et le Français Bachir Ghoumid, sont également recherchés au Maroc, ce qui n'est pas le cas des trois autres mis en examens, le Turc Attila Turk et les Franco-Marocains Redouane Aberbri et Rachid Aït El Hadj. Peu après 22H00 vendredi, quatre d'entre eux avaient été écroués dans des maisons d'arrêt de la région parisienne et le juge des libertés et de la détention (JLD) devait encore se prononcer sur l'incarcération de MM. Baouchi et Charlaoui. Pour tous, le parquet avait requis le placement sous mandat de dépôt. Selon des sources proches du dossier tous ces hommes approchant la trentaine ont admis avoir fréquenté des camps d'entraînement au maniement des armes et des explosifs en Afghanistan, entre 2000 et 2001. Ils n'ont cependant pas tous admis appartenir au GICM soupçonné d'être l'auteur des attentats de Madrid le 11 mars dernier. Le GICM, un groupe d'idéologie salafiste - notamment favorable à une interprétation très littérale du Coran - aurait été formé au cours des années 1990 hors du Maroc par des anciens "combattants afghans marocains", voire Lybiens et des personnes passées par les camps de la zone pakistano-afghane. C'est ensuite qu'il aurait recruté dans le royaume chérifien et essaimé en Europe, notamment en Espagne, en Grande-Bretagne - où vit son fondateur présumé, le Marocain Mohamed Guerbouzi - et en Belgique. A partir de 2002, le GICM a été inscrit sur une liste d'organisations terroristes du département d'Etat américain. Son but, selon le département d'Etat, est l'"instauration d'un Etat islamique au Maroc" et "le soutien à Al-Qaïda dans son combat contre l'Occident". En France, les six personnes poursuivies ont fait preuve d'une grande discrétion ces derniers mois, selon les enquêteurs qui les surveillaient. Ni armes, ni explosifs n'ont été retrouvés à leur domicile. En outre, la justice ne dispose pas d'éléments indiquant qu'ils préparaient un attentat. Les six hommes, interpellés essentiellement dans les Yvelines et en Seine-Saint-Denis avec sept autres personnes relâchées depuis, auraient en revanche des contacts en Espagne, en Grande-Bretagne et en Belgique qui intéressent les enquêteurs. La nationalité turque de l'un d'entre eux, qui s'apprêtait à se rendre dans son pays au moment de son interpellation à l'aéroport de Roissy dimanche, indiquerait aussi qu'ils pourraient avoir un point d'appui dans ce pays, possible escale encore peu connue vers l'Afghanistan. Les enquêteurs doivent désormais exploiter les téléphones portables et disques durs saisis lors de leur interpellation.
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| Posté le 10-04-2004 à 09:31:11
| Tokyo affiche sa fermeté face aux preneurs d'otages en Irak TOKYO (AFP), le 09-04-2004 Le gouvernement de Tokyo a affiché vendredi la plus grande fermeté face aux menaces des ravisseurs irakiens de trois civils japonais, répétant à l'envi qu'il ne retirerait pas ses troupes d'Irak en dépit des adjurations des familles des otages. "Nous ne devons pas céder aux menaces abjectes de terroristes", a martelé M. Koizumi lors d'une conférence de presse. "Il n'y a aucun plan" de retrait des troupes d'Irak, a-t-il assuré en soulignant que le gouvernement ferait "tout son possible afin que les otages soient libérés immédiatement". Les trois Japonais --deux coopérants, Noriaki Imai (18 ans) et Nahoko Takato (34 ans), et un photographe indépendant, Soichiro Koriyama (32 ans)-- ont été capturés sur la route d'Amman à Bagdad par "les Brigades des Moujahidine", un groupe irakien jusque là inconnu. Les ravisseurs menacent de les "brûler vifs" si Tokyo ne rappelle pas ses Forces d'autodéfense (FAD, l'armée japonaise) déployées dans le sud de l'Irak d'ici dimanche soir. Mais l'influent secrétaire-général du cabinet, Yasuo Fukuda, a réaffirmé la ligne suivie par les dirigeants japonais depuis le début de la crise, à savoir qu'"il n'y a aucune raison de se retirer". M. Fukuda a confirmé que le gouvernement japonais n'avait "malheureusement" pas réussi à entrer en contact avec les ravisseurs, précisant que Tokyo s'efforçait toujours de recueillir des informations sur le kidnapping. "Pensez-vous qu'il soit normal d'être manipulé par des terroristes et d'accèder à leurs exigences ? Ce n'est pas si simple", a rétorqué M. Fukuda aux journalistes qui le pressaient de questions. Pourtant, les familles des otages ont exhorté le gouvernement à retirer le contingent japonais. "Je veux demander (aux autorités gouvernementales) de sauver la vie de mon fils", a imploré en larmes Naoko Imai, la mère du coopérant de 18 ans. "Le temps est limité. Je souhaite que les forces d'autodéfense se retirent, même provisoirement (...) Si elles ne le font pas, j'ai peur que ma soeur ne revienne pas vivante", a plaidé la soeur de Nahoko Takato. Le ministre des Affaires étrangères, Mme Yoriko Kawaguchi, a assuré les familles de sa compassion et promis que Tokyo agirait "fermement". Le gouvernement a mis en place une cellule spéciale de crise sous la direction de M. Fukuda et en collaboration avec Mme Kawaguchi et le ministre de la Défense, Shigeru Ishiba. Selon le Yomiuri Shimbun, les autorités de Tokyo vont envoyer un avion cargo C130 pour évacuer les quelque 70 civils japonais actuellement en Irak vers le Koweit. Pour la puissante presse japonaise, M. Koizumi est confronté à "sa plus grave crise" depuis son arrivée au pouvoir en avril 2001. "Le pire scénario catastrophe est devenu une réalité", a résumé le Tokyo Shimbun. Le Premier ministre n'a d'autre choix que la fermeté mais au risque de devoir payer le prix politique de la mort éventuelle des otages, estiment les analystes. "Le retrait des troupes inciterait certainement des terroristes à multiplier les exigences contre le Japon en prenant des otages. C'est l'image du Japon en tant que nation qui est en jeu", a expliqué Matake Kamiya, expert des questions de sécurité à l'Académie nationale de Défense. Quelques centaines de manifestants antiguerre se sont rassemblés devant le Parlement et les bureaux du Premier ministre en réclamant le rappel des troupes japonaises. Environ 550 soldats de l'armée de terre nippone sont déployés depuis le mois dernier dans la ville chiite de Samawa pour une mission "non combattante" consacrée à la reconstruction et à des opérations humanitaires et logistiques. Selon le ministère de la Défense, une explosion a été entendue jeudi soir à proximité du camp militaire japonais à Samawa. La base avait déjà été la cible d'une attaque au mortier mercredi soir, la première contre le détachement nippon. Il n'y a pas eu de blessé. Cette première intervention sur un théâtre de guerre depuis 1945 marque pour le Japon la sortie d'un demi-siècle de pacifisme, une étape historique de sa "normalisation" sur la scène internationale.
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| Posté le 10-04-2004 à 09:31:53
| Toujours pas de traces de Jonathan malgré des recherches ciblées SAINT-BRÉVIN-LES-PINS (AFP), le 09-04-2004 Les recherches se sont poursuivies vendredi, plus ciblées, pour retrouver Jonathan, garçon de 11 ans mystérieusement disparu dans la nuit de mardi à mercredi d'un centre de vacances à Saint-Brévin-les-Pins. Enlèvement ou fugue ? "Pour l'heure, malheureusement, toutes les options restent ouvertes, nous n'avons aucun élément tangible qui permette de dépasser le stade du sentiment", a déclaré le procureur de Saint-Nazaire Jacques Noguellou interrogé par l'AFP. "La seule chose que l'on peut dire c'est qu'avec le temps qui passe l'inquiétude grandit", qu'il s'agisse d'un départ volontaire ou d'un rapt a ajouté le magistrat. L'enquête ouverte mercredi en procédure "de flagrance pour faits d'enlèvement" se poursuit, a ajouté M. Noguellou. Le procureur dispose de huit jours pour décider ou non d'ouvrir une information judicaire. Une quarantaine de gendarmes ont fouillé vendredi de façon ciblée, au gré des témoignages, les environs de Saint-Brévin, du côté de Saint-Père-en-Retz à 12 km à l'est du lieu de la disparition, vers Paimboeuf (13 km au sud), et Saint-Michel-Chef-Chef (9 km au sud) notamment, a indiqué le commandant Alexandre Korsakoff de la direction ouest de la gendarmerie. D'après un commandant de gendarmerie de Loire-atlantique, deux ou trois témoignages concordants mais à vérifier signalaient un enfant seul près de Saint-Père-en-Retz. Pour le procureur et le commandant, il ne s'agit que de témoignages parmi de nombreux autres. La gendarmerie en avait recensé 70 depuis le début de la journée vendredi après-midi. "Dans le contexte actuel, le moindre gamin qui traîne dans la rue attire l'attention. Tous les témoignages sont examinés", a souligné le procureur. Quelque 300 avis de recherche ont été distribués ou placardés vendredi dans les environs de Saint-Brévin, a précisé le commandant Korsakoff. Mercredi et jeudi quelque 200 gendarmes avaient été mobilisés et un hélicoptère équipé d'une caméra thermique (permettant de déceler toute source de chaleur) avait survolé la bande côtière et la zone boisée. En vain. L'enfant qui mesure 1,40 m, a les cheveux châtains coupés courts, les yeux bleus, et porte une petite boucle à l'oreille gauche, a sans doute quitté le dortoir de son centre de vacances en pyjama gris et pieds-nus: toutes ses affaires ont été retrouvées dans le placard du centre de vacances. Originaire d'Orval (Cher), Jonathan était en classe de mer avec plus d'une vingtaine d'enfants depuis le 30 mars dans un centre de vacances des pupilles de l'enseignement public (PEP), au lieu dit l'Hermitage. Ses camarades ont regagné jeudi leur domicile, encore sous le choc. Aîné d'une fratrie de quatre enfants, le jeune garçon est présenté par ses parents, qui se sont rendus sur place mercredi, comme "sensible". L'encadrement du centre de vacances où il se trouvait au moment de sa disparition faisait état de problèmes relationnels, de "quolibets" adressés à Jonathan par ses camarades, selon un capitaine de gendarmerie de Loire-atlantique. De là à affirmer que Jonathan était le souffre-douleur de ses camarades, il y a toutefois un pas que les enquêteurs ne franchissent pas.
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| Posté le 10-04-2004 à 09:32:39
| Le pape préside la cérémonie pascale du chemin de croix au Colisée ROME (AFP), le 09-04-2004 Jean Paul II a présidé vendredi soir la traditionnelle cérémonie pascale du chemin de croix dans le cadre spectaculaire du Colisée illuminé, au centre de Rome, devant plusieurs dizaines de milliers de fidèles. De nombreux pèlerins se sont astreints à une longue attente pour assister à la cérémonie, en raison des contrôles effectués par les services de sécurité à l'aide de détecteurs de métaux. Les cérémonies de Pâques, qui culmineront dimanche avec le message de paix du pape et sa bénédiction "urbi et orbi" (à la ville et au monde), se déroulent sous haute sécurité, en raison de la crainte d'attentats. Depuis trois ans le pape, qui aura 84 ans le 18 mai, rendu impotent par la maladie de Parkinson, ne parcourt plus à pied les 14 stations du chemin de croix. Il suit le rite commémorant la crucifixion et la mort du Christ, le plus éprouvant physiquement de la semaine pascale, depuis une terrasse du Palatin. Plusieurs porteurs "symboliques" avaient été choisis pour transporter la croix entre les 14 stations, notamment un franciscain venant de Terre Sainte, une religieuse du Burundi et une jeune fille de Madrid qui l'a remise au souverain pontife pour la dernière station. Jean Paul II, les yeux fermés, a fermement tenu des deux mains la croix entre ses genoux, écoutant les "méditations" qui accompagnent cette cérémonie. Les fidèles ont prié avec le pape à la lueur des flambeaux après avoir écouté à chaque étape du chemin de croix ces "méditations" composées cette année par Dom André Louf, un moine cistercien français âgé de 74 ans qui vit dans un ermitage, après avoir été abbé de sa communauté de Notre-Dame du Mont-des-Cats. Jean Paul II, qui a lu d'une voix rauque et solennelle son texte, est apparu en relative bonne forme malgré la fatigue des célébrations pascales. Il a souligné au début de la cérémonie que le Christ "dans son immense amour avait accordé son pardon à ceux qui avaient décidé sa mort". Il tenait fermement, sans aide, le texte de sa brève homélie, contrairement à ces derniers mois où il était assisté par son entourage même dans ce genre d'activités. A la fin du chemin de croix, il affirmé que "la souffrance déchirante du fils de Dieu" sur la croix, "était une souffrance qui, après vingt siècles, continuait à nous émouvoir intimement et à nous interpeller". Jean Paul II a achevé en souhaitant de joyeuses fêtes de Pâques à toutes les personnes présentes et à "ceux qui se sont unis à nous dans cette célébration du chemin de croix". Des dizaines de millions de personnes ont pu suivre le chemin de croix à la télévision depuis 41 pays du monde entier. Vendredi après-midi Jean Paul II avait prié avec 5.000 fidèles pour le peuple juif, au cours de la liturgie de la Passion que le pape présidait dans la basilique Saint-Pierre. Le matin il avait confessé dix pénitents de différentes nationalités dans la basilique Saint-Pierre, comme il l'a fait chaque année à l'occasion du Vendredi saint depuis son élection au pontificat en 1978. Le souverain pontife présidera samedi soir la veillée pascale dans la même basilique et donnera sa bénédiction urbi et orbi le dimanche de Pâques, après avoir lu son message de paix à l'issue d'une messe célébrée sur le parvis de Saint-Pierre.
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| Posté le 10-04-2004 à 09:33:21
| Economie: les pistes de Sarkozy pour les finances publiques PARIS (AFP), le 09-04-2004 Le ministre des finances Nicolas Sarkozy a donné des pistes cette semaine sur la façon dont il veut trouver de l'argent pour les finances publiques, en vendant ce qui ne lui paraît pas essentiel à l'économie française comme l'or de la Banque de France ou les entreprises nationalisées, et en réduisant le train de vie de l'Etat. Evitant de brasser des chiffres indigestes, M. Sarkozy cherche à gagner la confiance économique des Français en se montrant décidé à faire des économies "de bon père de famille". Alors que le déficit public tourne autour de 60 milliards d'euros (mds EUR) et la seule charge des intérêts de la dette de 40 mds EUR par an, M. Sarkozy a fait le constat jeudi à TF1 "qu'on ne peut pas continuer à vivre au-dessus de nos moyens". Le ministre a manifestement décidé que l'Etat devait donner l'exemple. "La première chose à faire est de trouver des économies, ce travail je le ferai, que personne n'en doute", a-t-il lancé jeudi. Ainsi, les privatisations vont être accélérées. M. Sarkozy a d'ores et déjà confirmé la vente de "30 à 40%" du motoriste Snecma avant la fin de l'été. Cet argent servira au désendettement et à recapitaliser l'industrie française, et donc pas aux dépenses de fonctionnement courantes. De même, M. Sarkozy juge que la vente d'or par la Banque de France "est une idée à creuser", là encore, pas pour financer des dépenses de fonctionnement. Le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer a refusé le 24 mars une telle vente en faveur de la recherche. M. Sarkozy espère l'infléchir pour des dépenses plus structurelles, sachant que beaucoup de banques centrales cherchent actuellement à vendre de l'or. La France a droit à 500 tonnes (soit 5 mds EUR environ) de ventes en cinq ans (pour un peu plus de 3.000 tonnes de réserves). Le ministre a aussi fait remarquer que l'Etat détenait "12 millions de m2 de bureaux", jugeant qu'il ne serait pas "raisonnable" de les garder tous. Des déménagements de services dans des villes ou des arrondissements moins prestigieux qu'actuellement, seraient à l'étude. Enfin, comme son prédécesseur Francis Mer, il a l'intention de donner l'exemple à Bercy. Constatant que "c'est en France que la collecte de l'impôt est la plus chère", il y a annoncé la suppression de 5.000 postes d'ici à 2007. En réalité, M. Sarkozy joue un peu sur l'impopularité des impôts avec cette annonce, car ces suppressions devraient concerner l'ensemble des directions du ministère, et sont en réalité la continuité du non-remplacement de un fonctionnaire sur deux partant en retraite, initié par M. Mer. M. Sarkozy a paru s'intéresser enfin au contraste entre petits producteurs qui s'estiment mal payés et consommateurs qui jugent que les prix augmentent trop. Il a laissé entendre qu'une réforme de la grande distribution était à l'étude. "Les Français veulent que la barre soit tenue", a résumé le ministre. Après leur avoir montré qu'on se préoccupe de leurs intérêts, viendra sans doute le temps de leur demander des "efforts", terme employé deux fois lundi par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin dans sa déclaration de politique générale. On laisse d'ores et déjà entendre dans l'entourage de M. Sarkozy que les baisses d'impôts passent désormais derrière les baisses de dépenses. Beaucoup d'économistes s'attendent même à une hausse des prélèvements pour réduire le déficit de la Sécurité sociale: le ministre apportera peut-être des réponses lors de sa première conférence de presse, prévue autour du 4 mai.
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| Posté le 10-04-2004 à 09:34:05
| Pâques, un test pour les chocolatiers après une année moins gourmande PARIS (AFP), le 09-04-2004 Si leur fringale est modeste comparée à celle des Suisses, des Britanniques ou des Allemands, les Français vont néanmoins croquer 12.000 tonnes d'oeufs, cloches ou poules en chocolat pour Pâques, soit 3% de leur consommation annuelle. "Pâques va constituer un test pour l'industrie chocolatière française après la crise qui l'a frappée l'été dernier en raison de la canicule et après un début d'année 2004 plutôt morne", explique Sylvain Margou, le président de la chambre syndicale nationale des chocolatiers. "A Pâques, second point fort pour la profession chocolatière, petits et grands consomment en France 12.000 tonnes de chocolat, soit environ trois fois moins qu'à Noël", poursuit M. Margou. "Si la consommation s'est quelque peu tassée ces derniers mois, les prix sont plutôt orientés à la hausse en raison d'une demande croissante des pays de l'Est", poursuit M. Margou. Jusqu'à présent, les troubles en Côte d'Ivoire (respectivement 60% et 40% de l'approvisionnement européen et mondial) n'ont pas eu d'incidence sur les livraisons et les prix, selon le président de la Chambre syndicale. Selon la légende, ce sont les cloches, bénies à Rome, qui apportent sous leurs jupes de fonte des oeufs aux enfants. Mais dans les pays anglo-saxons et en Alsace, la coutume veut que ce soit un lièvre qui offre aux enfants des présents chocolatés. En Allemagne, c’est un lapin blanc invisible et au Tyrol une poule. Les moulages en chocolat ont fait leur apparition durant la première moitié du XIXème siècle, grâce aux progrès d’affinage de la pâte de chocolat et à la mise au point des premiers moules en fer étamé et argenté. L'an dernier, la canicule a pesé sur la consommation annuelle de chocolat qui est tombée à 397.000 tonnes (403.000 en 2002), soit 6,7 kilos par habitant contre 6,9 en 2002, selon les chiffres communiqués par la chambre syndicale. Les Suisses, inventeurs du chocolat au lait, aux noisettes et du fondant et premiers amateurs européens (11,3 kilos par habitant et par an) de friandises à base de cacao ont également réduit l'année dernière leur consommation de chocolat, de 600 grammes (-6,5%). En dix ans, la production française de chocolat (produits finis) a néanmoins augmenté de 17%, atteignant en 2003 un peu plus de 360.000 tonnes --la différence avec la consommation résultant des importations-- pour un chiffre d'affaires de 3,3 milliards d'euros, trois fois supérieur à celui de la confiserie. 90% de la production française est aux mains d'une centaine d'industriels, petites et moyennes entreprises (Cantalou ou Valrhona) ou filiales de géants de l'agro-alimentaire comme le Suisse Nestlé, le Britannique Cadbury (chocolats Poulain) ou l'Italien Ferrero. Les 10% restants sont traités par des artisans, au nombre d'un millier, "qui recherchent de plus en plus qualité et originalité", constate M. Margou. La profession emploie en France 18.000 personnes et vend 85% de sa production dans les grandes surfaces.
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| Posté le 10-04-2004 à 09:34:57
| Coupe Davis: la France et la Suisse à égalité 1-1 LAUSANNE (AFP), le 09-04-2004 Il a suffi d'un terrible premier set à Roger Federer pour désarçonner Nicolas Escudé et donner le premier point à la Suisse dans le quart de finale Suisse-France du Groupe mondial de la Coupe Davis de tennis, vendredi, à Lausanne, avant que les Français n'égalisent à 1-1. Après la victoire du N.1 mondial 6-2, 6-4, 6-4, Arnaud Clément a mis les équipes à égalité 1-1 à la fin de la première journée en battant Ivo Heuberger 6-3, 6-3, 6-2. Ayant affirmé ses intentions belliqueuses, Escudé se heurta non pas au Mont Blanc, mais à un Everest en début de partie. A tel enseigne qu'il ne fit pas un seul point sur le service de Federer. Quatre jeux blancs pour celui-ci dans le premier set! Très maladroit à la volée, le N.2 français subit cinq passings dans ses montées trop incertaines au filet. Et quand d'aventure il parvenait à faire passer la balle de l'autre côté sans la claquer, l'extraordinaire vitesse de déplacement de Federer, sa main très sûre et son sens de l'espace, le mettaient immédiatement lui-même en difficulté. De toute façon, ce n'est pas en restant au fond du court qu'il pouvait prendre le meilleur sur son adversaire. "Si je devais jouer cinq cents fois contre Federer, je rejouerais de la même façon", devait-il convenir. Un lob et un nouveau passing lui firent perdre pour la troisième fois son service dès le premier jeu du deuxième set. Dès lors, le Suisse relâcha un peu son emprise et les choses allèrent beaucoup mieux pour le Français, un peu groggy tout de même par cette très rude entrée en matière. Son premier point sur service adverse, Escudé l'obtint à la 34e minute, à la suite d'une double faute de Federer, qui n'en mena pas moins 2-0. Deux jeux plus tard, Escudé réussit deux superbes retours gagnants. Puis il sortit pour la première fois vainqueur d'un échange prolongé pour ramener le score à 3-2. Enfin, tout à la fin du deuxième set, il obtint sa première balle de break, qu'il expédia d'un revers dans le filet. Deux doubles fautes de Federer dans le quatrième jeu du troisième set ne prêtèrent pas à conséquence. En revanche, quand il se procura deux balles de break en reprenant à grande vitesse une volée courte croisée pas assez appuyée, le Suisse prit pour la dernière fois le service d'Escudé à la faveur de la troisième double faute du Français. Dans le dernier jeu de la partie, ce fut à son tour d'être mis en demeure de défendre le sien quatre fois. Il y parvint très bien avant que le N.2 français ne retourne la deuxième balle de match d'un nouveau revers dans le filet. Ce que Nicolas Escudé n'a pu réussir, Ivo Heuberger, qui n'a jamais pu entrer dans les 100 premiers mondiaux à 28 ans et est actuellement classé 131e, n'est pas parvenu à l'accomplir non plus. N'ayant gagné qu'un seul match en sept simples de Coupe Davis, il n'a en effet pas pu bousculer Arnaud Clément, contre lequel il n'a eu que trois balles de break et dont il n'a pas pris une seule fois le service. Comme prévu, le double revêt ce samedi une importance capitale. Le capitaine Guy Forget n'avait pas prévu de changer la composition de sa paire, Escudé, associé à Mickaël Llodra, devant donc affronter Federer, associé à Yves Allegro.
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| Posté le 10-04-2004 à 09:37:31
| Dopage: Cofidis suspend dans l'immédiat l'activité de son équipe cycliste PARIS (AFP), le 09-04-2004 La société Cofidis a décidé vendredi soir de suspendre à compter de ce jour et pour une durée indéterminée l'activité de son équipe cycliste, qui fait l'objet d'une enquête sur un trafic présumé de produits dopants. "Face à la gravité des récentes allégations, la société Cofidis a décidé de se donner le temps et les moyens d'y voir clair. Par conséquent, à compter de ce jour, et pour le temps qui lui sera nécessaire, elle ne présentera plus d'équipes au départ des courses", a annoncé un communiqué du groupe français publié vendredi soir. Cette décision prive de course dans l'immédiat le champion du monde sur route, l'Espagnol Igor Astarloa, qui avait rejoint à l'intersaison l'équipe française. Tout comme le Britannique David Millar, champion du monde du contre-la-montre, et les coureurs qui devaient participer dimanche à Paris-Roubaix. De larges extraits des procès-verbaux de l'enquête qui touche l'équipe française ont été publiés vendredi dans la presse (L'Equipe relayée partiellement par Le Monde) au sujet de ce dossier dans lequel huit personnes ont déjà été mises en examen. En réplique, Cofidis a attaqué en justice le quotidien sportif dans un procédure en référé d'heure à heure qui ne devrait pas connaître son épilogue avant mardi. Dans son communiqué de vendredi soir, Cofidis "s'indigne de lire dans la presse des extraits des procès-verbaux de l'instruction. C'est pourquoi elle porte plainte pour violation du secret de l'instruction". "Dans le même temps, à chaque fois que cela a été possible et en respectant la notion de présomption d'innocence, la direction de l'équipe cycliste a pris les sanctions appropriées. Ces mesures ont concerné trois membres de l'équipe", poursuit le communiqué en insistant: "Depuis qu'elle a signé la charte des sponsors en 1998, la société Cofidis n'a jamais changé de ligne de conduite." La société de crédit par téléphone a rappelé aussi qu'elle avait cherché en vain "à se constituer partie civile afin d'accéder aux éléments du dossier et de pouvoir ainsi en tirer les conséquences" et qu'elle avait fait appel du refus qui lui avait été opposé. Dans les extraits publiés dans la presse, le médecin de l'équipe, le Dr Jean-Jacques Menuet, est directement mis en cause par l'ancien coureur Philippe Gaumont, mis en examen et licencié depuis par son équipe. L'audition de Gaumont, qui accuse pour des faits datant de 1998 deux responsables de l'équipe, le manageur Alain Bondue et le directeur sportif adjoint Alain Deloeil -tous deux ont nié formellement-, a jeté également une ombre sur David Millar, lequel participe actuellement à la manche de Coupe du monde sur piste de Manchester (Grande-Bretagne). Deux autres coureurs de l'équipe nordiste, Cédric Vasseur et Médéric Clain, déjà mis en examen par le juge d'instruction de Nanterre, Richard Pallain, ont été également accusés lors des auditions. Vasseur a qualifié de "fausses" ces affirmations. La plupart des coureurs de l'équipe ont été prévenus en début de soirée, par leurs directeurs sportifs, de la décision prise par Cofidis au terme d'une journée-marathon. Cofidis, présent dans le peloton depuis 1997, est la première équipe française au classement mondial de l'Union cycliste internationale (UCI). L'équipe, qualifiée d'office pour toutes les grandes courses du calendrier, notamment le Tour de France, compte vingt-quatre coureurs de neuf nationalités différentes.
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| Posté le 10-04-2004 à 11:18:34
| La ville française de Lille 2004 célèbre Montréal pour une fin de semaine Capitale européenne de la culture en 2004, la ville de Lille célèbre à compter de vendredi Montréal et ses artistes. Pendant 72 heures, jusqu'à lundi matin, la capitale du Nord de la France se tournera vers le Québec et proposera une série de spectacles, de performances et d'expositions illustrant la diversité de la création montréalaise. Cette grande fête culturelle est organisée dans le cadre de "Monde parallèle", un week-end thématique que Lille 2004 consacre tantôt à New York, à la Chine ou à la Pologne, tantôt aux grands crus, à la soupe ou à l'accordéon. Le programme de ce "Monde parallèle Montréal-45//N" propose, souligne-t-on, un large aperçu de la "foisonnante production artistique" montréalaise. Les responsables de l'événement ont en effet ratissé très large. Tout au long du week-end, le metteur en scène Denis Marleau présentera ainsi ses trois spectacles sans acteurs: "Les aveugles", sa (remarquable) "fantasmagorie technologique" créée en 2002, et deux nouveautés : " Dors mon petit enfant ", de Jon Fosse, et "Comédie", de Samuel Beckett. Autre spectacle très attendu, celui de la chorégraphe Ginette Laurin et de sa compagnie O Vertigo, qui créeront "Passare", en première mondiale, à l'Opéra de Lille. Une demi-douzaine d'autres activités figure au programme : le regroupement d'artistes multidisciplinaires "Farine Orpheline" a inventé un parcours multimédia au coeur de l'ancien quartier ouvrier de Wazemmes. La créatrice Mariouche Gagné (Harricana) créera de nouveaux vêtements avec les anciennes fourrures que lui apporteront les Lillois. Ceux-ci pourront aussi pendant la fin de semaine découvrir la gastronomie montréalaise (bagels, huîtres fumées, smoked meat...) ou visiter une exposition sur les créateurs et les designers de la "Main" (le Boulevard Saint-Laurent). Lille 2004 a également fait une large place à la musique. La "crème de la scène électro" québécoise (Champion et ses G-Strings, Martin Dumais, Jocool, le Couple...) se retrouvera dans des lieux appelés le Tri Postal et l'Aéronef pour deux nuits "en musique et en vidéo". Les Délégations générales du Québec en Europe ont bien vu l'intérêt de cette vitrine, qui ne coûte pratiquement rien au gouvernement québécois. Elles ont donc invité une soixantaine de professionnels (programmateurs, directeurs de salles, etc.) venus de huit pays d'Europe à venir découvrir, en avant-première, cette programmation montréalaise. En toile de fond de cette visite, un débat sur la place de la création québécoise sur le marché européen. "L'Europe regroupera bientôt 25 pays, a souligné le directeur du service culturel québécois à Paris, Stéphan Laroche. Est-ce qu'elle offrira un plus grand potentiel de marché ou une plus grande concurrence pour les productions et les artistes québécois ? Il faut réfléchir à la façon dont le Québec va s'insérer dans cette nouvelle réalité."
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| Posté le 10-04-2004 à 11:19:06
| La Sûreté du Québec incite les gens à la prudence sur les routes La Sûreté du Québec a émis un appel à la prudence sur les routes, à la veille du long congé pascal. Les patrouilleurs de la SQ parcourront d'ailleurs en grand nombre le territoire afin d'encourager les automobilistes à ralentir. L'an dernier seulement, au cours de ce même congé, huit personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route, 267 autres ont été blessées et 219 ont été interceptées en état d'ébriété.
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| Posté le 10-04-2004 à 11:20:11
| Les Fadel attendent avec impatience des nouvelles de Fadi enlevé en Irak Les proches de Fadi Ihsan Fadel ont attendu avec impatience, vendredi, des nouvelles du coopérant enlevé en Irak, en espérant qu'il aurait le plus beau des cadeaux pour son anniversaire: la liberté. "Il a 33 ans aujourd'hui (vendredi)", a affirmé Ghayas Fadel, son frère. "C'est si triste. Nous aurions aimé l'appeler et lui dire combien nous l'aimons et combien nous nous en faisons pour lui. Mais il est pris quelque part. Nous espérons qu'il est bien traité et nous espérons qu'on ne lui fait pas de mal." Fadi Ihsan Fadel, un travailleur humanitaire, était en Irak pour le compte du Comité international de secours, basé à New York, lorsqu'il a été enlevé au début de la semaine alors que les affrontements prenaient de l'ampleur sur le terrain. Plusieurs enlèvements ont eu lieu en Irak ces derniers jours, ce qui laisse craindre qu'il s'agit peut-être d'une nouvelle tactique adoptée par ceux qui s'insurgent contre la présence de la coalition menée par les Etats-Unis en Irak. La mère de Fadi, Roueida Fadel, n'en croyait pas ses yeux lorsqu'elle a vu les images de son fils sur CNN. "Lorsque je l'ai vu à la télévision comme ça, j'ai dit: `pourquoi? Pourquoi? Oh mon Dieu.' Ca a été un choc. "C'est un très bon garçon. Il est si gentil. Nous l'aimons. Il nous aime. Il fait tellement attention à nous. Vous ne pouvez pas imaginer combien il aime cette famille." Sameer Ahmed, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Ottawa, a affirmé, vendredi, que le ministère n'a pas d'information sur Fadi Fadel. "Nous poursuivons nos efforts pour assurer sa libération, pour définir son statut exact, son état de santé et le lieu où il se trouve, et pour obtenir davantage d'informations sur l'affaire en général. "Sa vie et sa santé sont nos priorités et nos efforts sont mis sur sa libération." Cet enlèvement a convaincu le ministère des Affaires étrangères de conseiller aux Canadiens de ne pas voyager en Irak, et que ceux qui s'y trouvent devraient quitter le pays. Le site Internet du ministère précise que "la situation demeure dangereuse et imprévisible, et la menace pesant sur les étrangers, y compris les Canadiens, demeure élevée" en Irak. Dan McTeague, le secrétaire parlementaire du ministre des Affaires étrangères, Bill Graham, a confirmé que l'avis aux voyageurs avait été émis en raison de l'enlèvement. "Cela reflète également la préoccupation au sujet d'une situation non sécuritaire là-bas. Et le gouvernement ne peut garantir aucunement la protection d'une personne dans une situation qui se détériore." La famille Fadel est arrivée au Québec de la Syrie lorsque Fadi avait 19 ans. C'est en février dernier que le travailleur humanitaire est parti pour l'Irak pour aider des enfants, un travail qu'il fait depuis 10 ans. Son frère, Ghayas, a affirmé que lui et les autres membres de sa famille ont été vraiment bouleversés lorsqu'ils ont vu la photo de Fadi à la télévision. "C'était un choc total. Je n'étais plus capable de me tenir debout. Il faillait que je m'assois. C'était horrible de voir mon frère que j'aime beaucoup là, à la télé, dans l'état où il était. C'était un choc, on ne peut pas le décrire. "C'est un cauchemar pour nous. On ne sait pas où il est. On n'a aucune idée de son état, s'il est bien traité." Ghayas a parlé à son frère lundi dernier lorsqu'il a téléphoné pour rassurer la famille et dire que les choses allaient, malgré les affrontements meurtriers.
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| Posté le 10-04-2004 à 11:21:02
| Le gouvernement de Terre Neuve dit non aux revendications d'Innus du Québec Le gouvernement de Terre-Neuve s'oppose aux revendications de chasseurs innus du Québec, qui disent avoir abattu un grand nombre de caribous au Labrador, le week-end dernier, afin de faire valoir les droits des autochtones. Les caribous des forêts tués faisaient partie du troupeau Red Wine, considéré comme menacé de disparition puisque seules quelque 100 bêtes demeurent en vie, dans l'ouest du Labrador. Dans un communiqué émis mardi, Ed Byrne, ministre des Ressources naturelles de Terre-Neuve, s'est dit déçu d'apprendre que la chasse se poursuivrait. "Les Innus du Québec tentent d'établir un lien entre leurs chasses de protestation et leurs droits autochtones inhérents, mais cela ne justifie certainement pas leurs actions", a-t-il déclaré. "Le fait que ce gouvernement compte sur le soutien des Innus du Labrador _ qui (...) ont aussi condamné les actions des Innus du Québec _ démontre clairement qu'il ne s'agit pas seulement d'une question de droits des autochtones", a ajouté le ministre. Le Conseil des Innus d'Uashat et Mani-Utenam a indiqué qu'il ne cesserait pas la chasse dans le secteur de Cache River tant qu'il n'aurait pas obtenu une rencontre avec le premier ministre de Terre-Neuve, Danny Williams, afin de parler de leurs revendications territoriales. Par voie de communiqué, le chef de l'Assemblée des Premières Nations, Phil Fontaine, a condamné jeudi la chasse aux caribous, jugée "inexcusable", mais également reproché au gouvernement de Terre-Neuve son refus de négocier. La fin de semaine dernière, quelque 60 Innus du Québec se sont rendus au Labrador afin de mener ce qu'ils ont qualifié de chasse de protestation.
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| Posté le 10-04-2004 à 11:21:32
| 4 500 nouveaux emplois créés au Québec Une enquête de Statistique Canada confirme la création de 4500 emplois au Québec au cours du mois de mars. Ce gain tranche avec la situation des derniers mois, alors que la création d'emplois avait connu des ratés. Cette augmentation fait également reculer le taux de chômage de 8,8 à 8,6 % au Québec
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| Posté le 10-04-2004 à 11:22:09
| Enquête policière sur les agissements de député libéral Daniel Bouchard La Sûreté du Québec mène depuis peu une enquête sur les agissements de Daniel Bouchard, député de Mégantic-Compton, élu pour le Partie libéral, mais siégeant désormais à titre d'indépendant. L'enquête fait suite aux dénonciations du député péquiste Claude Boucher, qui allègue que M. Bouchard a utilisé les locaux, les biens, le personnel et les fonds de la SADC à ses propres fins, lors de son investiture comme candidat libéral. L'escouade des crimes économiques, actuellement penchée sur cette affaire, a investi, vendredi dernier, les bureaux de la Société d'aide au développement collectif, la SADC du Haut-Saint-François.
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| Posté le 10-04-2004 à 11:22:57
| Philippe Couillard refuse que le secteur privé participe à la gestion des superhôpitaux Le ministre québécois de la Santé, Philippe Couillard, soutient avec force ne pas vouloir confier la gestion des superhôpitaux au secteur privé. M.Couillard persiste à rappeler que le mandat donné aux anciens premiers ministres Brian Mulroney et Daniel Johnson vise uniquement l'étude des modes de construction des deux centres hospitaliers. Ces derniers étant le Centre hospitalier de l'Université de Montréal et le Centre universitaire de santé McGill. Messieurs Mulroney et Johnson n'auraient, aux dire de M. Couilard, en aucun cas reçu le mandat de se prononcer sur le mode de gestion le mieux approprié pour ces superhôpitaux. Ces propos contredisent donc ceux déclarés par le premier ministre Jean Charest. En entrevue, plus tôt cette semaine, M. Charest avouait être ouvert à l'idée d'une formule de partenariat public-privé pour la réalisation des projets de superhôpitaux
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| Posté le 10-04-2004 à 11:24:19
| Philippe Couillard s'entend avec Jean Charest quant à l'apport du privé dans les superhôpitaux Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard, nie être en contradiction avec le premier ministre Jean Charest sur la possibilité que la gestion des superhôpitaux de Montréal soit confiée à l'entreprise privée. Le ministre a indiqué aujourd'hui que le gouvernement était ouvert au partenariat public-privé dans le secteur de la santé, mais il réaffirme que, comme l'a déclaré Jean Charest, toutes les activités cliniques et les soins directs aux patients devront demeurer sous le contrôle et le financement de l'État. Philippe Couillard rappelle que, de toute façon, une privatisation des soins cliniques est interdite par la Loi canadienne sur la santé. Le ministre laisse place à une participation du privé dans la gérance des projets de construction, et même dans la gérance des édifices, sous forme de location, après leur construction. De plus, la privatisation des services d'entretien et de cafétérias des superhôpitaux n'est pas écartée. Philippe Couillard précise que le gouvernement ne prendra aucune décision avant le dépôt du rapport des anciens premiers ministres Brian Mulroney et Daniel Johnson, qui évaluent actuellement les modes de construction et de gestion de construction des deux projets, soit ceux du CHUM et du Centre universitaire de santé McGill. Il sera déposé vendredi prochain.
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