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| Posté le 17-05-2004 à 14:45:44
| Le chef de l'exécutif irakien tué dans un attentat suicide à Bagdad BAGDAD (AFP), le 17-05-2004 Le président en exercice du Conseil de gouvernement provisoire irakien, Abdel Zahra Osmane Mohammad, dit Ezzedine Salim, a été tué lundi matin dans un attentat suicide à la voiture piégée à Bagdad, à 43 jours seulement du transfert prévu du pouvoir aux Irakiens. Cet attentat, dans lequel au moins 7 autres personnes ont trouvé la mort, survient dans un contexte politique et sécuritaire particulièrement délicat, alors que sont engagées des négociations pour aboutir à la formation d'un nouvel exécutif provisoire irakien, censé gérer le pays à partir du 30 juin. Le général américain Mark Kimmitt, chef des opérations militaires en Irak a indiqué sur CNN qu'il s'agissait probablement d'un attentat suicide. Le kamikaze a activé, selon lui, des obus placés dans le coffre de sa voiture. "Nous continuerons à travailler au côté du Conseil de gouvernement pour mener ce pays à la démocratie et à la souveraineté", a-t-il assuré. Après l'attentat, l'administrateur civil américain Paul Bremer a déclaré, lui, que "les terroristes (seraient) vaincus". L'attentat s'est produit vers 09h30 (05h30 GMT) à l'une des entrées de la Zone verte, le périmètre de sécurité abritant le quartier général américain et le Conseil de gouvernement irakien. "Il y avait un convoi qui s'apprêtait à entrer dans la Zone verte quand l'explosion s'est produite. Ezzedine Salim a été tué dans l'explosion", a indiqué Hamid al-Bayati, porte-parole du Conseil suprême de la révolution islamique en Irak (CSRII), membre de l'exécutif. "Le convoi était composé de 4 voitures: deux ont été directement atteintes, dont celle où se trouvait Ezzedine Salim", a précisé Imad Chebib, vice-président de l'Entente nationale, également membre du Conseil de gouvernement provisoire mis en place par les Américains. "Des gardes sont morts avec lui", a ajouté M. Chebib, qui se trouvait au siège de l'Entente nationale, à 500 mètres de l'endroit où s'est produit l'attentat. A l'hôpital Yarmouk de Bagdad, le chef du service de chirurgie, le professeur Khaled Salah a indiqué que le chef de l'exécutif était décédé en arrivant dans son établissement. "Il était blessé à la tête, à la poitrine et aux jambes", a-t-il précisé, ajoutant que trois de ses assistants étaient également décédés à leur arrivée dans l'établissement. "Quatre corps totalement brûlés et difficiles à identifier ont été également transportés ici", a ajouté le professeur Salah, indiquant par ailleurs que six blessés avaient été admis et que trois d'entre eux étaient en salle d'opération. La coalition n'avait pas confirmé à la mi-journée la mort de M. Salim, mais a annoncé un bilan de 10 morts. "Il y a dix Irakiens tués, six blessés dont deux grièvement", a déclaré le capitaine Lennol Absher, précisant que deux soldats américains avaient également été blessés dans l'attentat. La mort du responsable irakien survient à 43 jours du transfert de pouvoirs prévu le 30 juin à un gouvernement intérimaire irakien. Premier responsable irakien à réagir, le ministre des Affaires étrangères, Hoshyar Zebari, a déclaré que la mort de M. Salim "renforcerait la détermination" du Conseil à recouvrer la souveraineté. "Je suis très attristé, mais cela va renforcer notre détermination. L'attentat ne fera pas dérailler le processus. La date du 30 juin tient toujours", a-t-il indiqué en marge des travaux du Forum économique mondial en Jordanie. Chef de la branche dissidente d'Al-Dawa al-Islamiya, Osmane Mohammad assurait la présidence tournante de l'exécutif pour mai. Il est le deuxième membre du conseil de gouvernement irakien à être assassiné depuis la mise en place de cette instance, en juillet 2003, trois mois après la chute du régime de Saddam Hussein. Akila Hachemi, membre de l'exécutif irakien, avait été tuée en septembre 2003, touchée par balles lors d'une attaque alors qu'elle sortait de chez elle à Bagdad.
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| Posté le 17-05-2004 à 14:46:21
| Incursion israélienne d'envergure à Rafah RAFAH (AFP), le 17-05-2004 L'armée israélienne, qui a reçu dimanche le feu vert de la justice pour poursuivre la démolition de maisons à Rafah, effectuait lundi une nouvelle opération dans cette ville du sud de la bande de Gaza, où elle envisagerait de construire un canal le long de la frontière avec l'Egypte. L'armée a déployé plusieurs dizaines de chars et de bulldozers et des hélicoptères ont ouvert le feu, a constaté un photographe de l'AFP en précisant que les forces israéliennes avaient pénétré sur plus de 400 mètres de profondeur. Des habitants ont commencé à récupérer des habits, des lits et des meubles depuis le début de la matinée, tandis que la population faisait des stocks de nourriture. Oum Ashraf, une Palestinienne de 34 ans, dont la maison a été détruite dans le camp de réfugiés de Rafah il y a quelques jours raconte qu'elle est "plus effrayée que jamais, car les choses paraissent plus sérieuses cette fois-ci". "En attendant, nous avons trouvé refuge dans les mosquées et les écoles pour passer la nuit", ajoute-t-elle. Un porte-parole de l'armée a précisé que des renforts avaient été déployés entre Rafah et Khan Younès, une localité voisine afin d'empêcher que des armes et des Palestiniens recherchés parviennent à Rafah. "Nos forces veulent également détruire les tunnels par lesquels passent les armes en contrebande en provenance d'Egypte", a-t-il ajouté. La radio publique israélienne a pour sa part indiqué que l'armée avait préparé un projet de creusement de canal le long de l'axe dit de "Philadelphie", qui s'étend le long de la frontière égyptienne en vue d'empêcher la contrebande d'armes. Parmi les autres projets envisagés figure le creusement d'une énorme tranchée, a rapporté dimanche la deuxième chaîne (privée) de télévision israélienne en précisant que cet ouvrage pourrait avoir 20 mètres de profondeur et de 60 à 80 mètres de large. Entre cette "tranchée de sécurité" et les maisons palestiniennes les plus proches, en face de la frontière, un espace de 150 mètres de large devra être dégagé grâce à la destruction de maisons. Dimanche, l'armée israélienne a obtenu le feu vert de la Cour suprême pour continuer à détruire des maisons de Palestiniens à Rafah. Plus de 1.000 Palestiniens se sont déjà retrouvés à la rue dans ce secteur après la démolition de 88 habitations ces derniers jours, selon l'Agence des Nations unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa). Le chef d'état-major le général Moshé Yaalon, cité par la radio publique, a indiqué lors du conseil des ministre dimanche que "plusieurs centaines de maisons" destinées à être démolies ont d'ores et déjà été sélectionnées. La destruction de maisons palestiniennes constitue "une cruelle agression contre notre peuple", a affirmé le dirigeant palestinien Yasser Arafat, tandis que le bureau de son Premier ministre Ahmad Qoreï a assimilé les démolitions à un "nettoyage ethnique". Par ailleurs, quatre Palestiniens ont été tués par les soldats israéliens et les corps de trois d'entre eux qui ont trouvé la mort dans la nuit de dimanche à lundi près de Karni, un point de passage entre la bande de Gaza et Israël, ont été remis à des responsables palestiniens. Le quatrième Palestinien a été tué lors d'une incursion israélienne dans le village de Silwad près de Ramallah (Cisjordanie), ont indiqué des responsables palestiniens. Ces décès ont porté à 4.025 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada fin septembre 2000, dont 3.037 Palestiniens et 918 Israéliens. Sur le front diplomatique, M. Qoreï et la conseillère du président américain pour la sécurité nationale Condoleezza Rice ont entamé lundi matin une rencontre à Berlin, selon l'ambassade des Etats-Unis dans la capitale allemande.
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| Posté le 17-05-2004 à 14:47:09
| Krack boursier en Inde, pas de communistes au gouvernement NEW DELHI (AFP), le 17-05-2004 , présidente du parti du Congrès vainqueur des élections législatives en Inde, s'apprêtait lundi à former un gouvernement de coalition auquel ne participeront pas les communistes, une perspective qui n'a pas rassuré la bourse de Bombay, en chute libre. Après trois jours de discussions, les deux partis communistes indiens ont annoncé qu'ils n'entreraient pas au gouvernement Gandhi, tout en l'assurant de leur soutien au parlement. Le Parti Communiste d'Inde-Marxiste (CPI-M) "ne se joindra pas au gouvernement", a déclaré à la presse un de ses hauts responsables, Somnath Chatterjee. Le CPI-M dispose de 43 députés dans la législature issue des élections législatives qui se sont achevées la semaine dernière. Peu auparavant, le Parti Communiste d'Inde (CPI), la plus petite des deux formations communistes du pays, avait également annoncé son refus de participer avec des ministres au gouvernement. "Nous ne nous joignons pas au gouvernement. Nous lui offrons notre soutien extérieur", a déclaré Atul Kumar Anjaan, secrétaire national du CPI (10 députés). Le soutien des deux formations assure à la coalition d'une vingtaine de partis réunis autour du Congrès plus de 300 sièges dans la 14e Lok Sabha, la chambre basse du parlement composée de 545 députés. Une éventuelle participation des PC indiens au gouvernement de centre-gauche avait suscité l'ire de certains militants communistes qui redoutaient d'y "perdre leur âme" ainsi qu'une partie de leur électorat le plus contestataire. Cette perspective a également provoqué un krach à la bourse de Bombay, où les cotations ont été suspendues à deux reprises après un plongeon de plus de 15%. La bourse a repris ses opérations en début d'après-midi après avoir quelque peu réduit ses pertes. Deux heures avant la clôture, l'indice Sensex des 30 principales valeurs boursières perdait encore 479,68 points, soit 9,46%, à 4.590,19 points, largement sous le seuil psychologique des 5.000 points. Cette chute prolonge la baisse, de plus de 6%, qu'avait déjà subie vendredi la bourse, la plus forte en quatre ans. Les investisseurs craignent notamment que les partis communistes indiens ne monnayent leur soutien au gouvernement Gandhi en exigeant l'abandon des privatisations lancées par l'ancien Premier ministre nationaliste Atal Behari Vajapayee. "Le marché est paralysé par la peur et rien ne peut être fait pour l'instant. Nous n'avons pas vu ça depuis longtemps", a déclaré Anish Marfatia, responsable au sein de la firme Asit C Mehta Investments. Des analystes ont cependant souligné que la réaction du marché avait été excessive, les réformes économiques engagées par le gouvernement sortant ayant un caractère "irréversible". Des experts ont également rappelé que c'est un gouvernement du parti du Congrès qui, en 1991, avait lancé les réformes, sous l'impulsion du ministre des Finances d'alors, Manmohan Singh, pressenti pour reprendre le même poste dans le nouveau gouvernement. M. Singh a d'ailleurs tenté de rassurer les marchés en assurant que "la stabilité fera partie de notre politique". Sonia Gandhi, veuve de l'ancien Premier ministre Rajiv Gandhi, née en Italie il y a 57 ans et devenue Indienne en 1984, devrait être officiellement appelée par le président Abdul Kalam à former le gouvernement. Les députés de l'opposition nationaliste et leurs alliés ont annoncé lundi qu'ils boycotteraient la cérémonie au cours de laquelle Mme Gandhi prêtera serment, vraisemblablement mercredi.
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| Posté le 17-05-2004 à 14:47:45
| la circulaire sur le voile devant le Conseil supérieur de l'éducation PARIS (AFP), le 17-05-2004 La circulaire d'application de la loi interdisant à partir de la rentrée scolaire le port de signes religieux ostensibles, voile islamique, kippa ou grande croix, dans tous les établissements scolaires français, sera examinée lundi par le Conseil supérieur de l'éducation (CSE). Cet organisme, composé de 97 membres, est chargé de conseiller le ministre. Son avis est obligatoire avant toute publication au bulletin officiel de l'Education nationale, mais le ministre peut ne pas tenir compte de son vote. Le texte ultra-sensible du projet de circulaire, dont la première mouture rédigée par le cabinet de Luc Ferry, avait déclenché une bronca politico-syndicale, a été remanié profondément et à plusieurs reprises ces dernières semaines sous l'arbitrage de l'Elysée. Objectif des corrections successives: rendre la loi du 15 mars applicable, en laissant un peu d'initiative aux chefs d'établissement, et limiter les possibilités de recours judiciaires des familles ou des communautés religieuses contre la loi, tout en prenant en compte certaines de leurs demandes. La principale fédération enseignante, FSU, a été l'une des plus virulentes pour dénoncer la première version de la circulaire, qui permettait à la fois d'interdire des tenues religieuses et d'autoriser des tenues pouvant être considérées comme culturelles ou traditionnelles. "Concrètement, cela voulait dire que chaque proviseur ou surveillant devait chaque matin interroger chaque élève pour lui demander les raisons de ses choix vestimentaires", ironise le proviseur d'un lycée parisien. Vendredi, le ministre François Fillon est allé défendre la dernière mouture de la circulaire devant les lycéens du Conseil national de la vie lycéenne. "Sa logique est de permettre à l'élève de comprendre la neutralité de l'enseignement et que le principe de laïcité n'est en rien la négation d'une religion, mais bien au contraire la garantie de son libre exercice", a-t-il déclaré. Le 15 janvier, le CSE avait approuvé le projet de loi laïcité, avant son adoption le 15 mars. Mais, avec 16 voix pour, 9 voix contre, 16 abstentions et 29 refus de vote, l'analyse du scrutin avait surtout mis en lumière la profonde division de la communauté éducative sur la loi. Dans le camp des "pour", on trouve les laïcs purs et durs qui placent la "neutralité" de l'école publique au dessus de tout, au nom de la lutte contre les communautarismes. On devrait y retrouver logiquement lundi le syndicat des proviseurs de lycées et principaux de collèges, SNPDEN, héritier de la vieille FEN laïque, devenue l'UNSA Education. Sans la pression permanente des chefs d'établissements, la loi n'aurait sans doute jamais vu le jour. En face, un groupe qui place la "tolérance" au dessus des autres valeurs de l'école, où l'on trouve notamment la FSU, le Sgen-CFDT ou le syndicat étudiant Unef. Pour eux, la défense de la laïcité est d'abord une question sociale. La floraison des voiles islamiques est la conséquence de la ghettoïsation de certains quartiers. Ils font valoir que l'exclusion des filles voilées ne fera que les renvoyer à leur ghetto, au lieu de les aider à s'émanciper. La fracture est perceptible au sein des deux grandes fédérations de parents d'élèves de l'enseignement public: la FCPE (gauche), contre la loi, devrait voter contre la circulaire, tandis que la PEEP, qui ne veut pas être classée politiquement, avait voté pour la loi.
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| Posté le 17-05-2004 à 14:48:26
| Sarkozy à Bruxelles pour défendre de nouveau l'avenir d'Alstom PARIS (AFP), le 17-05-2004 L'avenir du groupe français Alstom, dont le plan de sauvetage attend le feu vert de la Commission européenne, sera de nouveau défendu lundi à Bruxelles par le ministre des Finances Nicolas Sarkozy, déterminé à trouver un accord avec le commissaire à la concurrence Mario Monti. Cette réunion de travail, la troisième en quinze jours, se déroulera lundi matin. Elle ne sera probablement pas la dernière bien que le dossier soit entré en "phase terminale", a indiqué une source proche du dossier. M. Sarkozy a multiplié ces derniers jours les rencontres et les contacts téléphoniques avec M. Monti et le patron d'Alstom Patrick Kron mais la question des cessions d'actifs du groupe reste un point d'achoppement entre les parties et devrait donc être de nouveau au coeur de la rencontre lundi. Dans l'immédiat, Bruxelles ne planche plus sur le volet partenariats avec le français Areva ou l'allemand Siemens, l'objectif étant de préserver l'intégrité du groupe et ses deux métiers de base l'énergie et le transport, a indiqué la même source. La discussion portera sur le montant d'un certain nombre de cessions en chiffre d'affaires et non pas en valeurs. La Commission et Bercy devront également s'accorder sur les délais raisonnables de ces cessions. Mercredi, le commissaire européen avait estimé que les trois milliards de cessions d'actifs, prévus par le plan de sauvetage de septembre, étaient insuffisants. Après avoir demandé un effort de 5 milliards, M. Monti a accepté d'assouplir ses exigences dans des proportions qui n'ont pas été précisées. De son côté, M. Sarkozy avait présenté un projet de cessions supplémentaires correspondant à 1,6 milliard d'euros en chiffre d'affaires, selon le quotidien Les Echos de vendredi. Bercy proposait 500 millions d'euros dans les chantiers navals, 500 millions dans certains types de chaudières, 100 millions dans les locomotives de fret et 500 millions d'actifs divers, détaille le journal. Le PDG d'Alstom Patrick Kron a jusqu'alors insisté sur le fait que céder un secteur comme le pôle énergie Power ou l'activité Transport n'était pas à l'ordre du jour. Le groupe, qui a déjà cédé 2,5 milliards d'actifs, semble toutefois prêt à amincir sa voilure en faisant des concessions sur de petites "unités" ou de la "menue monnaie", a souligné une autre source proche du dossier. "Alstom fait des efforts pour trouver des petits bouts d'unités à céder. Il est prêt à céder sous forme de joint-ventures mais il ne vendra pas des secteurs entiers qui mettraient en cause la viabilité de l'entreprise", a-t-elle expliqué. "Il y a la volonté de parvenir à un accord. Alstom fait ce qu'il peut pour trouver de la menue monnaie et il est prêt à aller au-delà des trois milliards initialement prévus", a-t-elle ajouté. Le groupe pourrait céder divers actifs immobiliers ou des participations dans de grands programmes dans le domaine de l'énergie, notamment en Asie, comme le prévoyait le plan initial.
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| Posté le 17-05-2004 à 14:49:22
| Le Massachusetts, premier Etat américain à légaliser le mariage gay CAMBRIDGE (AFP), le 17-05-2004 Le Massachusetts est devenu lundi à 00h01 locales le premier Etat américain à légaliser le mariage des homosexuels. Les premières autorisations de mariage devaient être délivrées par la mairie de Cambridge, qui a ouvert ses portes spécialement à minuit, et ce pour une bonne partie de la nuit, afin de permettre aux couples de bénéficier de ce droit au plus tôt. Auparavant, la municipalité de cette ville toute proche de Boston, avait organisé une cérémonie, dimanche soir, avec musique et gâteau, et plus d'une centaine de couples, pour célébrer l'événement. Cette première historique a été permise par le jugement, le 18 novembre dernier, de la Cour suprême de l'Etat, qui avait donné raison à sept couples gays et lesbiens ayant porté plainte pour discrimination. La plus haute instance judiciaire de l'Etat avait estimé que "priver un individu des protections, bénéfices et obligations du mariage civil simplement parce que cette personne se marierait avec une personne du même sexe, viole la Constitution" de l'Etat. Elle avait donné six mois aux autorités du Massachusetts pour se préparer, adapter leur organisation et leurs textes.
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| Posté le 17-05-2004 à 14:51:07
| Sel, sucre et graisses au menu de l'assemblée annuelle de l'OMS GENEVE (AFP), le 17-05-2004 Aliments gras, boissons sucrées et potages trop salés seront la semaine prochaine au menu de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui va demander à ses 192 membres et aux industriels de promouvoir l'exercice physique et des régimes alimentaires plus sains. L'assemblée annuelle de l'OMS, réunie à partir de lundi pour six jours, doit se prononcer sur une résolution qui appelle à des efforts concertés pour améliorer l'alimentation et inciter les gens à faire 30 minutes d'exercice par jour. "Ce n'est pas rien, il pourrait s'agir d'un des bouleversements les plus importants en matière de politique alimentaire", observe Derek Yach, le principal expert de l'OMS pour la stratégie mondiale de l'alimentation, l'exercice physique et la santé. Mais l'ambition de lutter contre les maladies cardio-vasculaires, le diabète et les différents types de cancer se heurte aux intérêts des producteurs de deux grandes matières premières: le sucre et le sel. Chaque année, 60% des décès par maladie recensés sont dus à des maladies non transmissibles, contre 40% pour les maladies infectieuses. Cette proportion devrait atteindre 73% en 2020, selon l'OMS. Pour M. Yach, les principaux responsables sont les régimes alimentaires déséquilibrés: les gens mangent trop, mais pas assez de fruits et légumes ni de vitamines. Leur alimentation est en outre trop riche en sel -- qui peut contribuer aux maladies cardio-vasculaires -- et en sucre, à l'origine du diabète. Au cours des 20 dernières années, les taux d'obésité ont triplé aux Etats-Unis comme en Grande-Bretagne. Certains pays en développement sont confrontés à leur tour, avec l'enrichissement de leurs populations, à une montée des maladies chroniques dues à une mauvaise alimentation. Mais l'OMS a provoqué un tollé en soulevant le problème lors de sa précédente assemblée annuelle. "Un certain nombre de gouvernements ont fait preuve de beaucoup d'anxiété, en remettant en question les données scientifiques. Tous les groupes de producteurs ont assuré que leur produit n'était pas à l'origine de problèmes pour la santé", a rappelé M. Yach. Le secrétaire américain à la Santé Tommy Thompson a ainsi insisté pour que le travail de l'OMS soit fondé sur des données scientifiques prouvées et a mis l'accent sur la liberté de choix du consommateur. Dans une annexe, le projet de résolution souligne la responsabilité des industriels de réduire "la part des graisses, du sucre et du sel dans les aliments préparés" et les appelle à offrir "des choix nutritifs sains et innovants". Le lobby du sel a rejeté le lien établi entre la pression artérielle et les maladies chroniques. "Ayez des données exactes avant toute mesure précipitée. Pour l'instant, elle sont fausses", ont lancé ses représentants à l'OMS. Celui du sucre a accusé l'OMS de n'avoir pas assez réfléchi aux conséquences économiques de ses recommandations et a souligné que le sucre "rend les régimes sains plus agréables au goût". Le directeur général de l'OMS, Lee Jong-wook, s'attend cependant à ce que la résolution soit adoptée sans problème, car elle fait l'objet "d'un large consensus de toutes les parties". "Je ne pense pas que cette stratégie aura beaucoup d'impact sur la consommation et le commerce du sucre", du fait de la hausse de la consommation alimentaire mondiale, a-t-il déclaré vendredi devant la presse. M. Yach redoute toutefois "le risque que certains pays en développement parlent au nom d'intérêts sucriers bien ancrés, ce qui laisse planer un peu d'incertitude". L'assemblée de l'OMS doit aussi évoquer la sécurité routière, les mesures à prendre contre le sida ou le SRAS, et prendre acte des progrès réalisés dans l'éradication de la polio ou de la rougeole.
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| Posté le 18-05-2004 à 12:00:43
| L'armée israélienne poursuivra son opération d'envergure à Rafah: déjà 12 morts JERUSALEM (AFP), le 18-05-2004 Une opération d'envergure de l'armée israélienne à Rafah au sud de la bande de Gaza a fait au moins 12 morts palestiniens mardi, un responsable affirmant qu'elle se poursuivrait jusqu'à la destruction des tunnels utilisés pour la contrebande d'armes en provenance d'Egypte. "Cette opération qui vise à mettre une fois pour toute fin à la contrebande d'armes qui passent par les tunnels aboutissant à Rafah, se poursuivra jusqu'à ce que notre mission soit accomplie", a affirmé à l'AFP cette responsable militaire, qui a requis l'anonymat. "Nous ne nous sommes pas fixés de limite de temps, car il s'agit d'empêcher que les terroristes parviennent à faire passer des armes, notamment des roquettes à longue portée susceptibles d'atteindre tout le territoire israélien", a ajouté responsable. Selon la radio militaire, l'opération surnommée "arc-en-ciel et nuage" devrait durer "plusieurs jours". D'autre part, un Palestinien armé a été tué mardi matin lors d'affrontements avec des soldats israéliens dans la vieille ville de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie, selon des responsables des services de sécurité palestiniens. La responsable n'a pas été en mesure de préciser combien de Palestiniens avaient été tués à Rafah. "Il y a eu une attaque d'hélicoptère contre un groupe de terroristes armés près d'une mosquée", s'est-elle bornée à indiquer. Selon des sources médicales palestiniennes, au moins douze Palestiniens ont été tués et plus de 30 autres blessés tôt mardi matin lors de l'opération d'envergure menée par des hélicoptères israéliens, qui ont tiré des missiles dans le camp de réfugiés de Rafah. Cette responsable a également précisé qu'avant l'opération en cours, neuf tunnels avaient été découverts par l'armée depuis le mois d'avril et plus de 90 depuis le début de l'Intifada en septembre 2000. Interrogée sur les destructions de maisons palestiniennes à Rafah, cette responsable a indiqué que "plusieurs dizaines de bâtiments abandonnés ont été détruits depuis la fin de la semaine dernière". "Nous ne détruisons que les maisons où se trouvent des entrées de tunnels ou à partir desquelles des terroristes tirent sur nos soldats", a-t-elle assuré. L'Agence des Nations unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) avait indiqué dimanche que plus de 1.000 Palestiniens se sont déjà retrouvés à la rue à Rafah après la démolition de 88 habitations ces derniers jours. A propos des informations sur un projet de canal ou de fossé que l'armée israélienne envisagerait de creuser le long de la ligne dite de "Philadelphie" contrôlée par l'armée israélienne et qui s'étend au sud de Rafah le long de la frontière avec l'Egypte, cette responsable a affirmé que "plusieurs solutions sont envisagées mais aucune décision n'a été prise". Selon les médias israéliens, l'armée a préparé un projet de creusement d'un canal de 20 mètres de profondeur et de 60 à 80 mètres de largeur, le long du couloir dit de "Philadelphie". Pour élargir cet axe et permettre d'y creuser ce canal appelé à être rempli d'eau de mer, l'armée devrait procéder à la démolition de centaines de maisons palestiniennes à Rafah qui sont "abandonnées", ont affirmé les médias israéliens en citant le chef d'état-major, le général Moshe Yaalon. Parmi les morts palestiniens, quatre d'entre eux ont trouvé la mort quand six missiles israéliens tirés par un hélicoptère ont touché la mosquée Bilal, a précisé le Dr Ali Musa, directeur de l'hôpital de Rafah. Trois autres Palestiniens sont morts abattus par des tirs israéliens près du du quartier de Tel al-Sultan. Plusieurs bulldozers militaires ont pénétré dans ce quartier et commencé à raser les immeubles, mais personne n'était en mesure de dire combien d'immeubles avaient été détruits. Trois autres personnes avaient été tuées peu avant lors d'un premier raid aérien sur la ville, tandis qu'une quatrième personne est morte en tentant de placer une bombe, qui a apparemment mal fonctionné. Ces derniers décès ont porté à 4.038 le bilan des morts depuis le début de l'intifada en septembre 2000, dont 3.049 Palestiniens et 918 Israéliens.
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| Posté le 18-05-2004 à 12:01:17
| Irak: le transfert du pouvoir maintenu après l'assassinat du chef de l'exécutif BAGDAD (AFP), le 18-05-2004 Au lendemain de l'assassinat à Bagdad du président en exercice de l'exécutif irakien, des responsables américains de premier plan ont prévenu que le transfert de souveraineté aux Irakiens, maintenu au 30 juin, ne signifierait pas la fin des violences. "Les prochaines semaines en Irak risquent d'être vraiment dures", a estimé Condoleezza Rice, conseillère du président George W. Bush pour la sécurité nationale. "Au fur et à mesure que nous nous rapprochons de la date du transfert de pouvoirs, il y aura des tentatives de plus en plus fortes d'empêcher ce processus car une situation d'occupation constitue une cible plus facile qu'un processus politique naissant", a-t-elle déclaré dans une interview au quotidien français le Figaro de mardi. "Les Américains continuent à croire que l'Irak se choisira une voie démocratique, se dotera d'une structure gouvernementale de nature à préserver les droits démocratiques. Et si l'Irak y arrive, peut-être que le Moyen-Orient dans son ensemble pourra également y arriver", a ajouté Mme Rice. Pour le secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, la date du transfert de souveraineté aux Irakiens, ne constitue "pas une date magique" pour le retrait des forces américaines d'Irak. "Ce n'est pas une date magique. Nos forces ne rentreront pas soudain à la maison le 30 juin. Et un Etat (irakien) solide ne surgira certainement pas à compter de cette date sous les yeux émerveillés du monde", a-t-il dit au cours d'une intervention devant un club conservateur de Washington, la Heritage Foundation. "Les hommes et les femmes qui auront la tâche de conduire le nouvel Irak devront faire face à une route en épingle à cheveux et avec de sacrées bosses", a-t-il ajouté. "Est-il possible (qu'après le 30 juin) l'Irak retourne au chaos? Peut-être", a-t-il estimé, ajoutant que les "intimidations" de nostalgiques de l'ancien régime pourraient peser sur le nouveau gouvernement en Irak après le 30 juin. Abdel Zahra Osmane Mohammad, dit , qui assurait la présidence tournante du pour le mois de mai, a été tué lundi matin dans un à l'entrée de la Zone verte à Bagdad, qui abrite le quartier général de la coalition d'occupation dirigée par les Etats-Unis. Ses funérailles ont commencé mardi matin dans la capitale irakienne en présence des membres de l'exécutif irakien, des autorités de la coalition, conduites par l'administrateur américain Paul Bremer, et de l'émissaire de l'Onu Lakhdar Brahimi. Son assassinat a été vivement condamné par les Etats-Unis qui se sont affirmés plus déterminés que jamais à établir un régime démocratique en Irak. "Au nom du peuple américain, je condamne l'attentat terroriste brutal commis contre le président du conseil du gouvernement irakien, Ezzedine Salim, et plusieurs citoyens irakiens. M. Salim était un homme courageux qui a risqué sa vie pour un Irak libre, démocratique et prospère", a indiqué le président George W. Bush dans un communiqué diffusé en marge d'une visite à Topeka (Kansas, centre). Le "30 juin, le drapeau de l'Irak libre sera hissé et le nouveau gouvernement intérimaire irakien assurera la souveraineté", a ajouté M. Bush. Le porte-parole de la Maison Blanche Scott McClellan a affirmé peu avant que l'administration américaine avait toujours l'intention de transférer comme prévu le pouvoir aux Irakiens le 30 juin. "Ce que les ennemis de la liberté veulent, c'est faire dérailler la transition vers la souveraineté d'un Irak libre et démocratique. Mais ils ne prévaudront pas", a-t-il dit. A Ankara, le Premier ministre britannique Tony Blair, principal allié des Américains en Irak a affirmé que les troupes britanniques ne quitteraient pas l'Irak avant que le "travail soit fait" et assuré que son pays maintiendrait son engagement en Irak jusqu'à ce que le pays devienne stable et démocratique. Dans son édition de mardi, le quotidien Times de Londres a affirmé que la Grande-Bretagne annoncerait la semaine prochaine l'envoi d'un renfort de 3.000 hommes en Irak pour tenter de rétablir l'ordre avant la remise du pouvoir au gouvernement irakien intérimaire. La violence sur sur le terrain ne connaît pas de répit et deux soldats américains ont été tués lundi au combat dans la province occidentale irakienne d'Al-Anbar, portant à 785 le nombre de soldats américains tués en Irak depuis le début de la guerre en mars 2003, dont 573 lors d'opérations de combat. A Kerbala, à 110 kilomètres au sud de Bagdad, un Irakien a été tué et cinq autres ont été blessés dans la soirée de lundi dans des affrontements entre l'Armée du Mehdi du chef chiite radical Moqtada Sadr et les troupes de la coalition.
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| Posté le 18-05-2004 à 12:01:48
| Sécu: deux journées de négociations avec les leaders syndicaux PARIS (AFP), le 18-05-2004 Le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy entame mardi deux journées de négociations avec les leaders syndicaux sur la réforme de la Sécurité sociale dont il a annoncé les grands axes lundi soir. Le ministre de la Santé et son secrétaire d'Etat, Xavier Bertrand, rencontrent les chefs de file syndicaux mardi pour parler d'un texte qui sera soumis au Conseil d'Etat dans les prochains jours, alors que la CGT, la FSU et l'Unsa ont appelé lundi à une journée de manifestations le 5 juin. Mardi, les ministres reçoivent en bilatérales les numéros un de FO, de la CFE-CGC, la CGT, la CFDT, ainsi que la Mutualité française. Mercredi, sont reçus le leader de la CFTC, de l'Unsa, et les représentants patronaux (Medef, UPA, CGPME) et en fin de semaine, les syndicats de médecins. Le ministre de la Santé a dévoilé sur France 2 les grandes lignes d'une réforme de l'assurance maladie visant "entre 15 et 16 milliards d'euros" d'économies par an, afin de prévenir le risque d'"une médecine à deux vitesses". Invité de l'émission "100 minutes pour convaincre", Philippe Douste-Blazy a manifesté son intention de jouer à la fois sur les dépenses et les recettes en mettant en oeuvre "une philosophie de l'équité et de la responsabilité", écartant le soupçon de vouloir "faire des économies sur le dos de la santé des Français". "Si le système n'est pas sauvé, il y aura une médecine à deux vitesses. Les plus modestes seront les plus mal soignés", a-t-il fait valoir, rappelant que l'assurance maladie perdait "23.000 euros par minute", pour un déficit prévisionnel de 12,9 milliards d'euros en 2004. Le plan, selon M. Douste-Blazy vise "entre 15 et 16 milliards d'euros" d'économies, "par an", a précisé le ministère, interrogé par l'AFP. Il a confirmé la création d'une Haute autorité de santé publique indépendante, précisant que ses 12 membres seront désignés par le chef de l'Etat, les présidents du Sénat, de l'Assemblée nationale et du Conseil économique et social. "Ce seront des scientifiques et des économistes qui évalueront chaque fois l'efficacité des médicaments, mais aussi l'efficacité des actes médicaux", a-t-il expliqué. M. Douste-Blazy a prôné la responsabilisation des patients, se prononçant pour qu'"un euro" par consultation soit mis à la charge du patient. Il a aussi envisagé un relèvement de 0,4% du taux de la CSG "des retraités imposables", actuellement à 6,2 %. Les actifs aujourd'hui assujettis à un taux de 7,5% ne seront pas touchés. Le ministre a encore envisagé un renforcement de la lutte contre les abus en matière d'arrêts maladie, évoquant des mesures qui "pourraient aller jusqu'au remboursement des indemnités journalières" par les entreprises, sur intervention d'une commission ad hoc. Concernant l'organisation des soins, il s'est prononcé en faveur du "médecin traitant": "Si on voir un spécialiste il faut passer par ce médecin traitant, parce que là on pourra bénéficier de tout le système conventionnel de remboursement des spécialistes - 23 ou 25 EUR". Il s'est par ailleurs déclaré favorable à ce que la carte Vitale devienne une "carte d'identité de santé" lors de son renouvellement en 2006, avec photo, de sorte "que l'on soit sûr que le porteur de la carte Vitale en soit le bénéficiaire". M. Douste-Blazy a estimé que le dossier médical informatisé, qui permettra de connaître les antécédents d'un patient, devait être mis en place "dans deux ans", avec dans les trois mois la "mise en commun" par les médecins de "tout ce qu'ils ont sur chaque malade". Concernant les médicaments, il a annoncé, à la faveur d'un décret le 18 mai, qu'il allait faire passer de 15 à 10 ans le délai avant lequel un médicament peut-être "généricable", afin d'augmenter le nombre de médicaments génériques sur le marché. Enfin, M. Douste-Blazy a souhaité "que l'Etat donne un milliard d'euros" pour compenser les exonérations consenties aux entreprises.
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| Posté le 18-05-2004 à 12:02:22
| France: consommation d'énergie et énergies renouvelables au programme des députés PARIS (AFP), le 18-05-2004 Maîtrise de la consommation d'énergie, promotion des énergies renouvelables et lancement du réacteur nucléaire EPR sont au programme des députés à partir de mardi avec le texte d'orientation sur l'énergie, dont le PS critique le "manque de hiérarchisation". Outre ses 13 articles, le projet de loi comprend une annexe aussi longue que le projet lui-même, qui fixe quatre objectifs: "garantir la sécurité de l'approvisionnement" de la France, "mieux préserver l'environnement", "garantir un prix compétitif de l'énergie" et "garantir l'accès de tous à l'énergie". Pour les atteindre, le projet propose notamment de "maîtriser la demande d'énergie" et de "diversifier le panier énergétique" en développant les énergies renouvelables. L'annexe confirme également le lancement du réacteur nucléaire de 3e génération EPR. Principale nouveauté: la création de certifications d'économie d'énergie. Les fournisseurs d'électricité, de gaz et de fioul domestique, à commencer par EDF et GDF, devront ainsi réaliser des économies d'énergie pour obtenir un certificat. En cas d'échec, ils devront acquitter "une pénalité libératoire par kilowattheure" ou acheter un certificat. En commission, les députés ont décidé de réintégrer l'annexe dans le corps du texte. Ils ont également voté l'obligation d'indiquer la consommation énergétique d'un bien immobilier lors de sa vente ou de sa location, et celle pour "les fournisseurs d'énergie" de "promouvoir l'utilisation rationnelle de l'énergie dans leur communication commerciale ou institutionnelle". Une série de mesures en faveur des énergies renouvelables a aussi été adoptée, comme une augmentation de 15 à 50% du crédit d'impôt pour ceux qui se dotent d'équipements utilisant les énergies renouvelables et la possibilité pour les collectivités locales "de délimiter des zones où l'utilisation d'énergies renouvelables sera obligatoire". Pour le socialiste François Dosé, "on n'engage pas une ou deux décennies" sur "à peine une semaine de travail: c'est du travail bâclé". Il a également déploré que les "chantiers ne soient pas hiérarchisés". Selon lui, "les intentions sont intéressantes", mais un problème de "moyens" se pose puisque les budgets sont en baisse. Il s'est également demandé si ce "fourre-tout" n'était pas seulement "un gage d'apaisement à quelques semaines du débat sur EDF: je te donne un peu de nucléaire et tu me laisses changer le statut d'EDF". "Impréparé et irresponsable", a estimé de son côté l'ancien ministre de l'Environnement, Yves Cochet (Verts), en regrettant que la France "s'adapte à la stratégie des grands opérateurs". "Les priorités pour moi sont assez claires", a jugé pour sa part le rapporteur, Serge Poignant (UMP), puisqu'on "affirme l'option nucléaire" ou encore la nécessité de "développer le panier énergétique". Il a reconnu "qu'on ne pouvait pas dire qu'on va développer tel aspect si derrière il n'y a pas les milliards d'euros" nécessaires. Mais, selon lui, les certificats d'énergie vont "permettre de réaffecter de l'argent". C'est, juge-t-il, "autant du côté des opérateurs que du côté de l'Etat" que les efforts doivent porter. Considérant le "débat bienvenu", l'UDF Jean Dionis du Séjour l'a cependant jugé un peu "timide" sur des sujets comme les biocarburants. Il a aussi regretté l'absence de "dossiers tabous" comme la voiture en ville. Le vote est prévu le 25 mai.
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| Posté le 18-05-2004 à 12:03:02
| Paris et Bruxelles jettent les bases d'un accord pour sauver Alstom BRUXELLES (AFP), le 17-05-2004 Le commissaire européen à la Concurrence Mario Monti et le ministre français des Finances Nicolas Sarkozy ont jeté lundi à Bruxelles les bases d'un accord sur l'avenir d'Alstom, qui éviterait, selon des sources proches du dossier, le démantèlement du groupe. "Nous sommes très proches d'un accord portant sur les engagements des autorités françaises à propos du groupe Alstom, qui devrait être finalisé avant la fin de cette semaine", a affirmé M. Monti à l'issue d'un entretien marathon avec M. Sarkozy. Le commissaire et le ministre, venus s'adresser à la presse dans une démarche inhabituelle dans la cour de la direction générale de la Concurrence, ont refusé de rentrer dans les détails de l'accord, qui devrait être présenté le 26 mai à Paris, jour de la publication des résultats annuels d'Alstom. Les deux hommes, qui se sont entretenu pendant près de 3H30, n'ont notamment pas dévoilé l'ampleur des cessions exigées du groupe français par la Commission européenne pour compenser l'aide que l'Etat lui apporte. Mais selon des sources proches de la négociation, le scénario retenu ne prévoit que des "cessions ciblées", sans imposer à Alstom de se défaire de ses deux principaux métiers que constituent le transport, à travers notamment le TGV, et l'énergie (les turbines). "L'essentiel est sauvé par un patchwork de mesures diverses qui seront douloureuses pour Alstom, mais cela lui permet de survivre; il n'y a pas de cession de pans entiers de l'entreprise", a affirmé l'un des ces sources. "Il y a dans cet accord des éléments financiers de nature à rassurer" la Commission européenne, a de son côté indiqué une source proche du dossier. Le soutien public à Alstom présenté à l'automne dernier repose sur deux milliards d'euros d'aides à court, moyen et long terme ainsi que sur 2,275 milliards de contre-garantie fournie par l'Etat couvrant 65% de garanties bancaires d'un montant de 3,5 milliards. Le plan de restructuration élaboré pour garantir la viabilité du groupe sur le long terme reposait à l'origine quant à lui sur la cession de quelque 3 milliards d'euros d'actifs. Un montant que la Commission jugeait nettement insuffisant. La semaine dernière, lors d'une précédente réunion avec M. Monti, M. Sarkozy avait revu à la hausse les concessions françaises sans toutefois contenter l'exécutif européen. "A partir du moment où le commissaire dit qu'il y a les bases d'un accord, cela veut dire qu'il y aurait, au conditionnel, satisfaction des deux côtés: la Commission qui a fait son travail dans le respect de ses principes, et la France qui a pris des engagements pour assurer la pérennité de ce grand groupe industriel qu'est Alstom", a simplement affirmé lundi M. Sarkozy. Afin de trouver un terrain d'entente, MM. Monti et Sarkozy, qui s'étaient déjà rencontrés deux fois au cours des deux dernières semaines, se sont tour à tour entretenus en comité restreint et en tête à tête lundi matin. Le patron d'Alstom, Patrick Kron, et son directeur financier, Philippe Jaffré, avaient eux aussi fait le déplacement à Bruxelles et ont été consultés par le ministre des Finances au cours de la matinée, selon des sources concordantes. M. Monti, qui doit participer à un colloque à New York mardi, n'a pas prévu de revoir M. Sarkozy cette semaine. Les négociations devraient être finalisées par écrit dans les prochains jours, le temps notamment d'informer les banques du groupe. Si les deux parties bouclent effectivement le dossier cette semaine, la Commission européenne devrait comme prévu pouvoir donner avant l'été son feu vert au soutien de l'Etat français à Alstom et au plan de restructuration élaboré pour assurer la viabilité du groupe sur le long terme.
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| Posté le 18-05-2004 à 12:03:38
| Japon: la reprise est restée solide au 1er trimestre, mais vulnérable TOKYO (AFP), le 18-05-2004 La reprise économique au Japon est restée vigoureuse au premier trimestre, marqué par un taux de croissance de 5,6% en rythme annuel, mais elle est encore vulnérable aux fluctuations de l'économie mondiale, ont estimé mardi les économistes à Tokyo. Le produit intérieur brut (PIB) en volume a progressé de 1,4% au premier trimestre 2004 par rapport aux trois mois précédents, dépassant largement les prévisions des économistes, selon les statistiques officielles publiées mardi. Les économistes de 13 centres de recherche avaient prévu en moyenne une croissance de 0,9%, soit 3,5% en rythme annuel pour ce huitième trimestre consécutif de croissance. "Ceci confirme que l'économie dans son ensemble n'a pas vraiment perdu d'élan depuis les très bons chiffres de la fin de l'année dernière", a commenté Ryo Hino, économiste chez JP Morgan à Tokyo. La croissance du PIB avait été au quatrième trimestre de 1,7% par rapport au trimestre précédent et de 6,9% en rythme annuel, selon les chiffres révisés publiés mardi. Le Japon avait alors connu la plus vigoureuse expansion de son activité économique depuis plus de 13 ans, la plus forte des pays du G7. Ce troisième redressement cyclique depuis l'éclatement de la bulle spéculative au début des années 1990 s'est engagé dans les premiers mois de 2002 et entre donc dans sa troisième année, note Richard Jerram, économiste en chef d'ING Financial Markets. Sur l'année budgétaire achevée fin mars, l'économie a crû de 3,2%, taux le plus élevé depuis sept ans. La reprise, tirée au départ par des exportations vigoureuses des grands groupes, s'étend progressivement à l'économie purement intérieure et aux petites et moyennes entreprises comme en témoignent une confiance des entrepreneurs au plus haut depuis des années, des faillites en recul et une consommation en hausse. Ainsi, la demande interne a compté pour 1,1 point de pourcentage et les exportations pour le 0,3 point restant dans le taux de 1,4% enregistré au premier trimestre, selon le gouvernement. Mais "l'on confond souvent une reprise tirée par la demande interne avec une reprise devenue autonome", a souligné M. Hino. La question est de savoir "si la demande privée interne peut continuer de tenir bon face aux éventuelles fluctuations futures de la demande externe", une allusion à tout ce qui pourrait ralentir la croissance des grands partenaires commerciaux du Japon, tels que les Etats-Unis et la Chine, a-t-il dit. "Pour le moment, nous pensons que non", a-t-il ajouté, précisant que l'évolution des salaires et de l'emploi sont les indicateurs à suivre pour en juger. Kiichi Murashima de Nikko Citigroup Securities renchérit: "Je doute que ces bons chiffres se maintiennent étant données les inquiétudes nées depuis avril de l'éventualité d'une hausse des taux d'intérêt américains et du resserrement du crédit en Chine". Pour lui, "la consommation des ménages pourrait elle aussi ralentir car la situation des revenus ne s'est pas beaucoup améliorée". Il prévoit un ralentissement de la reprise après juillet-septembre. Les dépenses de consommation comptent pour 60% de l'activité économique du Japon. De nombreuses grandes sociétés manufacturières ont enregistré des bénéfices records, mais souvent en grande partie sous l'effet de vastes restructurations au prix de réductions d'effectifs et de primes. "La demande interne est encore fragile", a conclu un analyste du Japan Research Institute, Hidehiko Fujii. Le taux de chômage a néanmoins reculé à 4,7% en mars, à son plus bas niveau depuis trois ans, après 5% en février. Le PIB est la somme des biens et services produits à l'intérieur des frontières d'un pays sur une période donnée. Le PIB en volume est corrigé de la déflation ou de l'inflation.
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| Posté le 18-05-2004 à 12:07:15
| Jean Paul II fête ses 84 ans et reprend son bâton de pèlerin CITE DU VATICAN (AFP), le 18-05-2004 Le pape Jean Paul II fête mardi son 84ème anniversaire, prêt à reprendre son bâton de pèlerin pour des déplacements à l'étranger, même limités, alors que sa santé avait fait craindre qu'il ne puisse plus jamais voyager. Jean Paul II soufflera symboliquement mardi les bougies du gâteau préparé par soeur Germana, sa cuisinière, et un livre de souvenirs de sa plume sera officiellement lancé le même jour, tiré à des millions d'exemplaires en plusieurs langues. Mais le plus beau cadeau pour le vieux pape, rendu impotent par la maladie de Parkinson, sera son voyage à Berne les 5 et 6 juin, et sa rencontre avec des milliers de jeunes, assure-t-on dans son entourage. Ce sera son premier voyage hors d'Italie depuis celui effectué en septembre en Slovaquie, qui avait suscité les plus grandes inquiétudes sur la santé du successeur de saint Pierre. Le pape avait alors paru extrêmement fatigué, voire totalement absent et n'avait pu lire en entier un seul de ses brefs discours. Son entourage s'était alors interrogé à voix haute sur sa capacité à entreprendre d'autres déplacements, bien que lui-même se soit toujours montré déterminé à poursuivre ses visites pastorales. Et, en octobre, lors des cérémonies du 25ème anniversaire de son pontificat, qui l'avaient encore fatigué, des prélats avaient évoqué publiquement la perspective de son décès. Mais, au cours des derniers mois, Jean Paul II a paru en meilleure forme. Cette amélioration est due, selon des sources médicales, à du repos, un régime plus équilibré, des séances d'orthophonie, de physiothérapie pour son arthrose et une thérapie mieux adaptée pour la maladie de Parkinson ainsi que des corticoïdes. Jean Paul II a retrouvé un peu de souffle, son élocution est redevenue plus audible et ses gestes moins mécaniques. Il envisage sérieusement de se rendre à la mi-août à Lourdes en France à l'occasion du 150ème anniversaire de la promulgation du dogme de l'Immaculée Conception. L'organisateur de ses voyages, Mgr Renato Boccardo, s'est déjà rendu sur place pour préparer ce pèlerinage. Le pape a reçu d'autres invitations, notamment en France, à Strasbourg, en Autriche ou au Mexique, mais le Vatican n'a pas encore indiqué si Jean Paul II avait l'intention de les honorer. Le fait qu'il soit désormais constamment assis sur un fauteuil roulant rend ses déplacements plus faciles, alors que lors de sa visite en Slovaquie il avait dû être littéralement transporté d'un fauteuil à sa voiture et hissé sur des élévateurs pour monter à bord de l'avion. Malgré sa maladie et un allègement de son programme, le pape continue à avoir un riche agenda, avec des apparitions publiques régulières et des audiences, toutefois plus courtes, accordées à des personnalités. Jean Paul II, qui s'était fermement opposé à la guerre en Irak l'an dernier, recevra ainsi le 4 juin le président américain George W. Bush. Il lui répétera qu'il juge sa politique erronée dans la région, a indiqué un proche collaborateur du pape, qui ne se lasse pas de plaider pour la paix. Elu en octobre 1978, il est devenu le numéro trois sur la liste des souverains pontifes ayant régné le plus longtemps. Il n'est plus précédé que par saint Pierre, dont le pontificat a duré entre 34 et 37 ans, selon les historiens, et par Pie IX, qui a régné plus de 30 ans (juin 1846 à février 1878). En revanche, il n'a aucun rival pour les voyages apostoliques: il a sillonné le monde entier, visitant plus de 600 villes dans 130 pays et prononçant plus de 2.40O discours au cours de ses 102 voyages hors d'Italie. "Ne te fatigue pas Lolek (le petit nom de Karol Wojtyla jeune enfant). Mais ne t'arrête pas!", lui a souhaité pour son anniversaire l'hebdomadaire catholique italien Famiglia Cristiana au nom de ses 3,5 millions de lecteurs.
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| Posté le 19-05-2004 à 11:15:28
| Le puissant typhon Nida fait au moins 13 morts aux Philippines Presse Canadienne Un puissant typhon a balayé les Philippines, faisant au moins 13 morts et laissant plusieurs centaines de personnes sans abri, ont annoncé les autorités, alors que la tempête se dirige vers le Japon. Nida, dont les vents atteignaient 185 km/h en rafales a renversé les arbres, détruit des habitations et provoqué des glissements de terrain dans plusieurs provinces de l'est des Philippines, avant de prendre la direction du Japon, selon les autorités. La présidente Gloria Macapagal Arroyo a déclaré l'Etat de catastrophe naturelle dans huit provinces de l'est. Nida est le quatrième typhon à toucher les Philippines cette année. Une vingtaine de tempêtes de ce genre frappent l'archipel chaque année
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| Posté le 19-05-2004 à 11:16:09
| Fausse alerte à la bombe à Athènes Presse Canadienne La police a bouclé dans la nuit de mardi à mercredi la circulation, pendant une heure, sur une partie d'une grande avenue menant à Athènes en raison d'une fausse alerte à la bombe devant un concessionnaire d'automobiles britanniques, a-t-on appris de source policière. Dans un appel téléphonique, un inconnu avait indiqué à la rédaction d'un journal grec qu'une bombe avait été posée devant un concessionnaire de voitures Land Rover placé sur l'avenue Vouliagmenis, au sud-est de la capitale, en précisant que «ce n'est pas une farce», a ajouté la même source. Les policiers ont bouclé peu après 1h locales (18h à Montréal) le quartier et commencé des recherches avec des chiens spécialisés qui se sont révélées infructueuses. La circulation a été rétablie peu avant 2h30 locales (19H30 mardi à Montréal) Il s'agit de la cinquième fausse alerte à la bombe depuis un mois. Dans trois cas, elles ont concerné des ferries grecs, et la quatrième, une annexe du ministère de l'Economie en plein centre d'Athènes.
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| Posté le 19-05-2004 à 11:16:51
| Un Marine tué dans l'ouest irakien Presse Canadienne Un Marine a été tué au combat dans l'ouest de l'Irak, a annoncé ce mercredi l'armée américaine. Le soldat était assigné à la 1ere Force expéditionnaire des Marines dans la province d'Anbar, où se situent les villes de Falloujah, Ramadi et QaJim, des villes-bastion de la résistance irakienne. Aucun autre détail n'a été fourni. Selon le département de la Défense, 787 soldats américains sont morts en Irak depuis le début de la guerre en mars 2003, dont 574 au combat. On ne savait pas ce mercredi si la dernière victime figurait dans ce bilan
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| Posté le 19-05-2004 à 11:17:27
| Incursion israélienne à Djénine : un mort Presse Canadienne Des soldats et des chars israéliens sont entrés tôt mercredi matin dans le camp de réfugiés de Djénine en Cisjordanie faisant un mort, a annoncé l'armée. Un autre Palestinien a été tué à Naplouse. Des soldats ont abattu un palestinien armé lors d'échanges de tirs, selon Tsahal. La victime est un chef local des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa, liées au Fatah du président palestinien Yasser Arafat, selon la radio israélienne. Par ailleurs, un autre militant des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa a été tué mercredi matin à Naplouse dans des échanges de tirs avec l'armée israélienne, selon des témoins. Les troupes de Tsahal ont encerclé trois immeubles d'appartements, ordonnant à 200 personnes de quitter les lieux, avant de fouiller les bâtiments à la recherche d'activistes, selon ces témoins. Une opération israélienne menée depuis lundi dans le camp de réfugiés de Rafah a déjà fait une vingtaine de morts côté palestinien.
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| Posté le 19-05-2004 à 11:18:01
| Les inspecteurs canadiens n'ont pas pu monter à bord du bateau portugais Presse Canadienne Les agents du gouvernement fédéral, qui attendaient dans un port portugais, espéraient pouvoir inspecter la cale du Brites, mardi, à la recherche de signes de captures illégales de morue, de sébaste ou de plie canadienne. Ottawa avait demandé au gouvernement portugais l'autorisation de prendre part à l'inspection, après que les autorités canadiennes eurent examiné le bateau au large des côtes terre-neuviennes, juste à l'extérieur des eaux canadiennes, au début du mois. Les inspecteurs n'avaient pu identifier clairement les espèces capturées, mais ils ont par la suite récupéré les filets que l'équipage du bateau avait coupés, lesquels contenaient des espèces protégées. Le Canada avait avisé l'Union européenne et le Portugal qu'il souhaitait réinspecter le bateau pour y chercher des traces d'espèces protégées. Geoff Regan, le ministre fédéral des Pêches, a confirmé que les inspecteurs canadiens ne seront pas autorisés à examiner l'intérieur du bateau. Selon des responsables du ministère des Pêches à Ottawa, le Portugal a décidé de ne pas autoriser les inspecteurs canadiens à monter à bord, mais laissera des inspecteurs de l'Union européenne procéder à un examen du bateau. Le Brites est l'un des sept bateaux inspectés début mai juste à l'extérieur de la limite économique de 200 milles marins des eaux canadiennes. On n'a trouvé aucune preuve de pêche illégale sur cinq des bateaux. Un autre bateau portugais, l'Averiense, a été cité pour avoir enfreint les règles internationales. Il devrait être de retour sous peu au Portugal. Un porte-parole du ministre Regan a indiqué que le Canada continuera de demander le droit de monter à bord de ce bateau.
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| Posté le 19-05-2004 à 11:18:53
| Une coalition préconise le boycott des compagnies forestières non durables Presse Canadienne Une vaste coalition comprenant Greenpeace et plusieurs autres groupes environnementaux lance une campagne de boycott des produits forestiers provenant de la forêt boréale, affirmant que les pratiques "controversées et destructrices" des compagnies forestières sont en voie de faire disparaître la plus grande forêt ancienne encore existante en Amérique du Nord. Le groupe a fait savoir mardi qu'il a envoyé une lettre à 500 grandes sociétés nord-américaines pour leur demander de revoir leur utilisation de toute une série de produits fabriqués à partir d'arbres de la forêt boréale, allant du papier journal au papier de toilette en passant par les couches jetables. Il recommande notamment que ces grandes entreprises cessent d'utiliser tout produit provenant de forêts menacées et boycottent les compagnies qui n'ont pas encore adopté des méthodes d'exploitation durables de la forêt boréale, ou qui n'ont pas consulté les autochtones locaux sur la coupe de bois pratiquée sur leurs territoires traditionnels. La forêt boréale nord-américaine s'étend sur 560 millions d'hectares, de l'Alaska à l'océan Atlantique. La coupe à blanc demeure toujours la principale méthode d'abattage de l'industrie forestière au Canada, déplore la coalition, qui demande aux 500 sociétés _ dont IBM, Kodak, la chaîne Hilton _ de se doter de politiques d'approvisionnement qui leur permettent de s'assurer que leurs fournisseurs en produits forestiers respectent l'environnement. Outre Greenpeace Canada, la coalition inclut trois organisations américaines: ForestEthics, Rainforest Action Network et Natural Resources Defence Council. Si les compagnies américaines prédominent dans les récipiendaires des lettres de la coalition, c'est que 80 pour cent des exportations canadiennes de produits forestiers, allant du papier au bois d'oeuvre, sont destinées au marché américain, a expliqué la coalition. L'industrie forestière a réagi avec circonspection à l'annonce de la coalition. "Nous sommes certainement en faveur d'une gestion durable de la forêt boréale, pas seulement au Canada mais dans le monde", a commenté Wayne Roznowsky, porte-parole de Weyerhaeuser Canada, l'une des sociétés visées par la coalition. Il a refusé de se prononcer sur l'impact que pourrait avoir un boycott de la compagnie. L'Association canadienne des produits forestiers a indiqué que l'industrie a fait des progrès significatifs dans le développement de pratiques forestières durables. Le président de l'Association, Avrim Lazar, a assuré dans un communiqué de presse que son organisme accueillait les points de vue et la participation active de toutes les parties intéressées. La campagne de sensibilisation à la protection de la forêt boréale, qui existe aussi en Russie et en Scandinavie, a démarré l'an dernier. Des groupes environnementaux s'étaient joints à des autochtones et à certaines compagnies forestières comme Domtar et Tembec, au Québec, pour lancer un cadre de conservation de la forêt boréale visant à en protéger la moitié. A l'heure actuelle, seulement 8 pour cent de la forêt boréale au Canada est protégée, et à peine une fraction de celle-ci est exploitée selon des méthodes durables, affirme la coalition, selon laquelle, chaque année, environ 650 000 hectares sont déboisés.
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| Posté le 19-05-2004 à 11:19:24
| Un juge ontarien a décidé que Karlheinz Schreiber sera extradé Presse Canadienne La Cour supérieure de l'Ontario a décidé ce mardi que le millionnaire germano-canadien Karlheinz Schreiber, dont le nom avait été mentionné dans l'affaire Airbus, sera extradé en Allemagne où il est accusé d'évasion fiscale, de corruption et de fraude. En résumant succinctement sa décision, le juge David Watt a affirmé qu'il avait été démontré que Karlheinz Schreiber pouvait être extradé. "De mon point de vue, la preuve admissible existe (...) qui justifierait l'implication de la personne citée à procès en vertu des offenses indiquées", a dit le juge Watt à la cour. M. Schreiber, qui est âgé de 70 ans, est en liberté sous caution; 1,2 million $ ont dû être versés pour sa libération. Il sera incarcéré le 28 mai lorsque le juge Watt signera l'ordonnance d'extradition. L'avocat Edward Greenspan a dit que Karlheinz Schreiber en appellera de la décision aussitôt que l'ordonnance aura été signée, la semaine prochaine, et qu'il demandera d'être libéré sous caution. M. Schreiber a été arrêté en août 1999 et conteste depuis le processus d'extradition dont il fait l'objet. Les autorités allemandes l'accusent d'avoir omis de verser 23 millions $ en impôts sur des commissions obtenues entre 1988 et 1993. Me Greenspan a affirmé qu'il lui était difficile de commenter davantage compte tenu de la brièveté des explications du juge. Ce dernier a dit qu'il fournirait la semaine prochaine, par écrit, les raisons qui ont justifié sa décision. En plus de vouloir porter sa cause devant la Cour d'appel de l'Ontario, Karlheinz Schreiber a l'intention de faire appel au ministre de la Justice, qui bénéficie de pouvoirs discrétionnaires en matière d'extradition. "Il est prêt à aller jusqu'en Cour suprême du Canada", a ajouté Me Greenspan. Les paiements auraient été versés à des compagnies contrôlées par M. Schreiber pour des ventes d'appareils Airbus au Canada et en ThaJilande. L'homme d'affaires est aussi accusé d'avoir versé des pots-de-vin à des représentants gouvernementaux allemands pour faciliter la vente, pour 325 millions $, de tanks Thyssen à l'Arabie saoudite en 1991. Le juge Watt n'a pas tenu compte de cette dernière affaire dans sa décision. Les avocats de M. Schreiber ont déjà dit que les commissions reçues par leur client n'étaient pas imposables en Allemagne avant que la loi ne soit modifiée en 1999. Il a aussi été dit par un avocat de M. Schreiber que des responsables canadiens figuraient parmi les "étrangers d'influence" qui ont reçu des paiements. M. Schreiber, qui vit à Toronto avec son épouse, a fait parler de lui amplement au moment du scandale Airbus, auquel l'ex-premier ministre Brian Mulroney avait été associé par le ministère fédéral de la Justice. M. Mulroney a par la suite poursuivi avec succès le gouvernement fédéral pour blanchir sa réputation après que la GRC eut allégué sans preuve en 1995 qu'il avait bénéficié de pots-de-vin relativement à l'achat d'appareils Airbus par Air Canada en 1988. Dans une autre affaire, M. Schreiber tente d'éviter de témoigner dans un procès impliquant la firme Messerschmidt-Bolkow-Blohm. La GRC accuse Eurocopter Canada _ une filiale d'Eurocopter SA issue de la fusion de la division `hélicoptères' de Messerschmidt-Bolkow-Blohm et d'Aérospatiale-Matra _ d'avoir versé des commissions illégales à une compagnie contrôlée par M. Schreiber dans l'espoir de réaliser une importante vente d'hélicoptères à la Garde côtière canadienne.
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| Posté le 19-05-2004 à 11:20:38
| Personnes âgées : Plus de fonds sont nécessaires Presse Canadienne Un rapport du gouvernement fédéral préconise des mesures visant à améliorer le niveau de vie des personnes âgées, notamment en injectant 100 millions $ par an dans des programmes communautaires, rapportait mardi l'agence CanWest News. Rédigé par le libéral Tony Ianno, le rapport prône aussi une hausse du supplément de revenu garanti à l'intention des personnes âgées les plus démunies, des suppléments pour le logement et un meilleur accès aux hypothèques inversées. Si la mesure était adoptée, le supplément de revenu garanti augmenterait notamment de 36 $ par mois pour un célibataire, et de 58 $ par mois pour un couple. Le rapport mentionne aussi que les personnes âgées à faibles revenus devraient pouvoir gagner jusqu'à 4000 $ de plus en revenus de salaire, par an, sans pénalité. Le premier ministre Paul Martin a créé le groupe de travail sur le vieillissement en décembre, et selon l'agence qui a obtenu le rapport, ses 17 recommandations pourraient bien se retrouver partie intégrante du programme électoral du Parti libéral
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| Posté le 19-05-2004 à 11:21:19
| Jean Charest n'émet aucune critique à l'endroit de Paul Martin Presse Canadienne Même si le premier ministre fédéral a rejeté jusqu'ici toutes les demandes du Québec, Jean Charest n'émet aucune critique à l'endroit de Paul Martin. Dans le cadre d'un discours important, hier, M. Martin, qui a tendu la main au Québec, a refusé du même coup de faire toute concession. Le premier ministre fédéral a déjà écarté la possibilité de transférer au Québec des points d'impôt ou encore les revenus de la TPS. Pourtant, Jean Charest refuse de critiquer son homologue fédéral et dit ne pas être déçu du discours prononcé par M. Martin. Il soutient que la campagne électorale sera bientôt lancée officiellement et que tous les chefs de partis fédéraux auront l'occasion de répondre aux questions qu'il a formulées. M. Charest demande aux chefs quand ils comptent assumer leur responsabilité dans le financement des soins de santé et comment ils régleront le déséquilibre fiscal avec les provinces. Selon le premier ministre, le jugement reviendra aux citoyens du Québec. Il affirme que, quant à lui, il a posé les bonnes questions au bon moment. Rappelons que Jean Charest n'a pas l'intention d'appuyer un parti au cours de la campagne électorale fédérale.
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| Posté le 19-05-2004 à 11:22:00
| Congés parentaux : Ottawa et Québec évaluent un accord Presse Canadienne Après quelques mois de pourparlers, Québec et Ottawa auraient entre les mains un premier accord de principe sur le programme québécois de congés parentaux qui pourrait permettre de débloquer le litige, a appris la Presse Canadienne. Cet accord, survenu entre les fonctionnaires fédéraux et québécois responsables de la négociation, constitue une première. Il serait tombé au cours de la fin de semaine dernière et, si Québec l'entérine, une annonce officielle pourrait survenir au courant des prochains jours, assure-t-on à Ottawa. «Les négociateurs des deux parties sont parvenus à un accord de principe qui est présentement sous étude», a indiqué une source gouvernementale bien au fait du dossier. L'accord porterait sur les principes du programme, sur une formule de financement et sur les échéanciers à respecter. Selon des sources, le ministre québécois de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Claude Béchard, doit maintenant présenter le dossier au conseil des ministres qui devra décider si l'entente est satisfaisante aux yeux de Québec. À Ottawa, on considère que cette étape n'est pas infranchissable puisque les négociateurs auraient respecté les cadres qu'on leur avait imposés. Du côté d'Ottawa, le ministre des Ressources humaines, Joe Volpe, aurait déjà obtenu toutes les approbations nécessaires du cabinet. Interrogé sur l'évolution des pourparlers, mardi, le ministre de la Santé et des Affaires intergouvernementales, Pierre Pettigrew, a laissé entendre que les négociations arrivaient près du but.
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| Posté le 19-05-2004 à 11:22:38
| Québec ne profite pas de l'importante hausse du prix de l'essence Presse Canadienne Le gouvernement Charest, qui n'a pas de plan pour contrer la hausse du prix de l'essence, soutient qu'il est loin de profiter des prix élevés à la pompe. Selon les estimations du ministère des Finances, le phénomène mondial fait plutôt perdre à l'Etat 10 millions $ mensuellement. Le calcul est basé sur une différence de prix de 20 cents par rapport au prix moyen du litre d'essence en 2003, de 76 cents. Sur une période d'un an, Québec recevrait des revenus supplémentaires de taxe de 40 millions $, mais ferait face à des dépenses de 160 millions $. Le premier ministre, Jean Charest, écarte la possibilité d'utiliser pour l'achat d'équipements médicaux les recettes supplémentaires de taxes perçues par son gouvernement. Le chef libéral ajoute que le ministre fédéral des Finances, Ralph Goodale, prouve l'existence du déséquilibre fiscal en annonçant cette mesure. Selon M. Charest, cela prouve qu'Ottawa dispose d'une importante marge de manoeuvre. Le premier ministre affirme que son gouvernement suit la situation du prix de l'essence de très près. Il soutient que personne n'avait prévu cette hausse spectaculaire et que personne ne peut en prédire la durée. Le prix du litre d'essence à la pompe atteint 99,9 cents, à Montréal et Québec.
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