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 Info du monde/Mai!

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Des casquettes pour les défusions!

AgenceNews


Selon Radio Canada, les défusionnistes de Québec misent sur la vente de casquettes arborant le slogan La Maudite Banlieue pour financer leur campagne.

Et les casquettes se vendent comme des petits pains chauds. En moins de deux heures, samedi, une centaine d'entre elles ont trouvé preneur.

1000 casquettes supplémentaires sont en préparation. L'argent récolté sera redistribué entre les comités pour la défusion des anciennes municipalités de la nouvelle Ville de Québec.

De leur côté, les militants en faveur du maintien de la nouvelle Ville recevront la visite du maire de Toronto lundi. David Miller viendra discuter des succès de la fusion dans la Ville Reine.



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Un incendie décime une famille de Ville La Salle

AgenceNews


Un incendie a décimé une famille de l’arrondissement Ville La Salle, ce vendredi soir. Trois enfants y ont perdus la vie, alors que leurs parents âgés dans la trentaine ont survécu mais la mère repose dans un état critique, victime de sévères brûlures et blessures. Le père a été gravement brûlé aux bras.

Les circonstances de l’incendie, qui a pris naissance dans l’entrée du cottage en rangée, sont encore inconnues, de même que si il y avait des détecteurs de fumée à l’intérieur. Le décès du plus âgé de 11 ans à été constaté sur place, tandis que celui des deux fillettes de 2 et 7 ans fut constaté à l’hôpital.



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Les travailleurs descendent dans la rue pour protester contre le gouvernement

Presse Canadienne


Des milliers de travailleurs provenant de toutes les régions du Québec ont profité du traditionnel défilé du 1er mai, samedi, pour manifester leur mécontentement contre les politiques imposées par le gouvernement provincial en décembre dernier.

Les principales centrales syndicales avaient convié leurs membres à prendre part à la marche de la Fête internationale des travailleurs, qui se tient chaque année à Montréal. Les syndiqués de tout le Québec ont répondu massivement à l'appel. Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont retrouvées dans les rues de Montréal et, selon l'estimation de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), la manifestation a rassemblé 100 000 personnes.

Vendredi, quatre des principaux chefs syndicaux ont rencontré le premier ministre Jean Charest, essentiellement pour renouer avec le dialogue, rompu après les récentes modifications décidées par le gouvernement, au sujet des lois du travail.

"Un changement de style s'impose (au gouvernement), mais au-delà d'un changement de style, il faut un changement sur les orientations et l'avenir de la société, a expliqué, samedi, Claudette Charbonneau, la présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN). On ne peut pas laisser quelqu'un gouverner pour une minorité sans défendre le bien commun et l'immense majorité de la population."

Au cours de la rencontre de vendredi, M. Charest a indiqué qu'un changement de ton s'imposait dans les discussions entre le gouvernement et les centrales syndicales. Samedi, les chefs syndicaux ont insisté sur la responsabilité du premier ministre quant à la teneur de leurs déclarations.

"C'est le gouvernement qui, avant les fêtes, a passé un projet de loi pour démantibuler le Code du travail, pour modifier les syndicats dans le secteur de la santé, et qui a pris une série de décisions pour appauvrir la population, a affirmé Henri Massé, président la FTQ. Si quelqu'un doit tendre la main (vers l'autre), c'est le gouvernement."

Vers 12h00, plusieurs autobus se sont mis à déverser des flots de manifestants au coin des rues Villeray et Christophe-Colomb, dans le nord de Montréal. L'ambiance était à la fête à l'occasion d'une des plus belles journées du printemps.

Les syndiqués étaient accueillis au son d'une discothèque mobile qui diffusait des chants militants. Un kiosque avait été aménagé par l'Alliance des professeurs de Montréal et en échange d'un don, les manifestants avaient la possibilité de lancer des tartes de crème fouettée sur des photos du premier ministre, du ministre de la Santé, Philippe Couillard, et de la présidente du Conseil du trésor, Monique Jérôme-Forget.

Le cortège s'est mis en branle vers 13h20. Derrière les chefs syndicaux qui ouvraient la marche, se trouvaient les travailleurs de Radio-Nord, en grève depuis 18 mois. "Nous avons gagné le privilège d'être les premiers dans le cortège car notre conflit est le plus vieux de la province", a dit Gilles Hamel, un syndiqué de Radio-Nord.

Suivaient, quelques mètres derrière, les employés des salons funéraires Urgel Bourgie, en grève depuis le 9 décembre. Parmi les points en litige, a dit l'un d'eux, les syndiqués doivent négocier une clause concernant la sous-traitance, parce que le gouvernement a décidé d'abolir, en décembre dernier, l'article 45 du Code du travail qui traitait de cet aspect. "Les gens sont mécontents", a affirmé Claude Goulet, horticulteur de l'entreprise funéraire.

Des chauffeurs de la Société de transport de Montréal (STM) étaient là eux aussi pour dénoncer le recours à la sous-traitance, notamment dans le transport adapté. "On confie de plus en plus de contrats à des taxis privés", a constaté Jean-Pierre Juteau, un des chauffeurs présents.

Les manifestants ont marché sur la rue Villeray vers l'ouest, terminant leur parcours au Parc Jarry, où une scène avait été dressée. Vers 15h, alors que tous les manifestants de la FTQ étaient dans le parc, ceux de la CSN commençaient tout juste à arriver, alors que les syndiqués de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) venaient à peine de quitter le point de départ,

à quelques rues de là.

Les chefs syndicaux se sont ensuite adressés à la foule. Le président de la FTQ, a qualifié le taux de participation d'"historique", n'hésitant pas à affirmer que 100 000 personnes étaient réunies.

"Et ce ne sont pas que des syndiqués du secteur public", a-t-il tenu à souligner.

Selon lui, la manifestation de la Fête internationale des travailleurs réunit habituellement environ 2000 ou 3000 personnes. Chose certaine, plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont retrouvées au Parc Jarry.

Vers 16h00, après les derniers discours, les manifestants ont commencé à quitter les lieux.



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Les chefs d'Etat et de gouvernement de la nouvelle Europe élargie se sont retrouvés à Dublin

Presse Canadienne | Le 2 mai 2004 - 05:52


L'Europe des 25 est née.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de la nouvelle Europe élargie se sont retrouvés aujourd'hui à Dublin pour un premier sommet.

Cette "journée de bienvenue" historique et symbolique visait à célébrer l'arrivée de Chypre, de Malte et de huit anciennes républiques communistes, mettant ainsi un terme définitif à la Guerre froide.

Les dirigeants de la Roumanie et de la Bulgarie, prochains pays à frapper à la porte de l'Europe, étaient également présents à Dublin.

En marge du sommet, des manifestants ont affronté des policiers anti-émeute. Selon la police, 25 personnes ont été arrêtées, essentiellement pour des troubles à l'ordre public.



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La milice d'Al-Sadr attaque un convoi américain dans le sud de l'Irak

Presse Canadienne | Le 2 mai 2004 - 05:54


La milice du dirigeant chiite Moqtada al-Sadr a attaqué ce dimanche matin un convoi militaire américain dans le sud de l'Irak, entre Bassorah et Amarah, ont rapporté des témoins. On n'avait pas de précisions dans l'immédiat sur d'éventuelles victimes, alors que plusieurs véhicules Humvee et camions étaient en flammes. L'armée américaine a fait ensuite savoir que quatre de ses hommes avaient été tués, deux dans cette attaque près d'Amarah, et deux autres dans le nord-ouest de Bagdad, avant l'aube. Deux policiers irakiens et un soldat américains ont par ailleurs été blessés dans cette deuxième attaque.

La nuit précédente, des combats avaient opposé pendant plusieurs heures les miliciens du jeune imam extrémiste aux forces britanniques à Amarah. Ils ont tout d'abord attaqué une patrouille, puis tiré des grenades sur la base britannique. Les affrontements ont fait aux moins cinq morts dans les rangs irakiens, et six soldats britanniques ont été blessés. Dans la matinée, l'Armée du Mahdi a par ailleurs ouvert le feu au mortier sur la base des Américains à Nadjaf, sans faire de dégâts ni de victimes. Et ce malgré la trêve de trois jours qui y a été conclue.

Ces affrontements interviennent alors qu'Al-Sadr, toujours retranché dans la ville sainte de Nadjaf, semble vouloir trouver une issue et éviter d'être arrêté. Selon des médiateurs, le chef de la police de la ville souhaiterait rencontrer dimanche les responsables américains, porteur d'une proposition en cinq points concoctée par des chefs tribaux, qui disent agir avec la bénédiction du chef spirituel de la communauté chiite, l'ayatollah Ali al-Husseini al-Sistani.

Selon un des négociateurs représentant les tribus de la province, Hakim al-Shibli, ce plan prévoit que l'Armée du Mahdi quitte Nadjaf et s'abstienne d'attaquer les soldats de la coalitions, en échange de quoi Al-Sadr ne serait pas arrêté tant qu'un nouveau gouvernement irakien ne sera pas formé. Les forces de la coalition quant à elles quitteraient le centre de Nadjaf ainsi que la ville voisine de Koufa, et aucune patrouille américaine n'y aurait plus lieu.

Mais le principal responsable de la coalition pour Nadjaf, Phil Kosnett, a précisé qu'il n'était pas question d'une quelconque rencontre dimanche, ni de négociations sur un quelconque plan en cinq points. L'imam doit "être traduit en justice", a-t-il insisté.



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La torture de prisonniers en Irak n'est pas exceptionnelle, selon Amnesty International

Presse Canadienne | Le 2 mai 2004 - 06:16


L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International dit avoir découvert des "habitudes de tortures" de prisonniers irakiens par les forces de la coalition, et appelle à une enquête indépendante sur ces allégations de mauvais traitements.

Amnesty dit avoir reçu des "quantités" d'informations faisant état de mauvais traitements de détenus par des soldats de la coalition, américains et britanniques.

Porte-parole d'Amnesty pour le Proche-Orient, Nicole Choueiry a dit ne pas être surprise par les photos publiées dans la presse britannique et aux Etats-Unis, montrant des prisonniers, maltraités et contraints à prendre dans des postures humiliantes: "nous nous renseignons sur ces affirmations depuis un an. Nous avons dit qu'il y avait une tendance à la torture", a-t-elle dit.

Dans un communiqué, Amnesty précisait vendredi que "nos recherches approfondies en Irak laissent penser que ceci (les faits à la prison d'Abou Ghraib, NDLR) n'est pas un incident isolé. Ce n'est pas suffisant de la part des Etats-Unis de ne réagir qu'une fois que des images sont arrivées sur les écrans de télévision".

Selon les témoignages de détenus recueillis par Amnesty, ces tortures et mauvais traitements, "fréquents", incluent la privation de sommeil, les coups, le maintien de longues heures dans des positions douloureuses, parfois l'exposition à de la musique ou de la lumière forte.

Amnesty réclame donc l'ouverture d'une enquête par un organe "compétent, impartial et indépendant", et que ses résultats soient rendus publics.



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1er mai: les syndicats ont moitié moins mobilisé qu'en 2003



PARIS (AFP), le 01-05-2004
Les syndicats, le plus souvent divisés, ont moitié moins mobilisé qu'en 2003, hormis à Paris, à l'occasion d'un 1er mai dominé par les inquiétudes concernant la sécurité sociale pour laquelle la CGT a proposé une action nationale en juin.

Selon une estimation définitive de la CGT, 200.000 personnes ont manifesté samedi dans toute la France alors qu'elles étaient 426.000 il y a un an, au moment de la réforme des retraites.

A Paris, la mobilisation à l'appel de la CGT, de l'Unsa, de la FSU et du Groupe des 10 a réuni, toujours selon la CGT, 50.000 participants contre 40.000 l'an dernier. La police a dénombré 14.000 personnes contre 25.000 en 2003.

La CFTC a défilé seule, rassemblant 4.500 militants, 1.500 manifestants selon la police, de même que FO qui a fait état de 4.000 manifestants, la préfecture n'en comptabilisant que 700.

En province, la manifestation la plus importante s'est tenue à Marseille, où la police a compté 4.000 participants, et les syndicats 20.000.

Les défilés ont réuni entre 4.000 personnes (police) et 8.000 (organisateurs) à Toulouse, de 3 à 4.000 à Bordeaux ou encore de 3 à 4.500 à Lyon.

Les syndicats ont également recensé 5.000 personnes à Saint-Pierre à la Réunion, 2.000 à Rennes, 1.800 à Strasbourg, la police dénombrant 3.000 manifestants à Nantes et 2.300 à Grenoble.

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a profité de cette journée pour proposer aux autres syndicats une mobilisation début juin sur la réforme de l'assurance maladie, exigeant du gouvernement "des négociations en bonne et due forme".

Le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy doit dévoiler la semaine prochaine le cadre de la réforme de l'assurance maladie.

"Pour l'instant nous ne savons absolument pas quels sont les tenants et les aboutissants du raisonnement du gouvernement: c'est pourquoi nous demandons l'ouverture d'une négociation en bonne et due forme et transparente" sur l'assurance maladie, a déclaré le leader de la CGT.

"Le mot d'ordre aujourd'hui, c'est la défense du service public et de l'emploi. Les autres préoccupations touchent à la protection sociale: le gouvernement est très prudent dans son discours mais il ne négocie pas, préférant affoler les Français avec l'argument du déficit" de la Sécu, a commenté Gérard Aschiéri (FSU).

Pour Alain Olive (Unsa), "le gouvernement a assez tergiversé sur l'assurance maladie, il doit faire connaître sa réforme dans sa globalité", tandis qu'Annick Coupé (G10) a fait part de sa crainte "d'une sécu à plusieurs vitesses".

A Nantes, Jean-Claude Mailly (FO) a affirmé que "la contre-réforme", après les retraites, ne devait "pas se produire pour l'assurance maladie".

L'emploi était également fortement présent dans les esprits, les syndicats avaient laissé les premiers rangs des manifestations aux associations de chômeurs, après la première victoire des "recalculés" devant le tribunal de Marseille.

Le jour où l'Europe s'élargissait à 25 membres et alors que le chômage frôle les 10% en France, les syndicalistes ont également fait part de leurs craintes d'un effet de dumping social et d'une amplification des délocalisations au détriment de l'emploi.

"Si on veut que les pays européens aient les mêmes droits demain, si on veut combattre les délocalisations, il faut les aider pour qu'ils aient un niveau de vie égal à celui des Français, comme on l'a fait avec l'Espagne et le Portugal", a résumé François Chérèque (CFDT), au cours d'un déjeuner-débat avec des responsables syndicaux des nouveaux membres de l'Union européenne.




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Les producteurs du bois accusent Jean Charest de les abandonner
Presse Canadienne | Le 2 mai 2004 - 06:25


Les producteurs de bois de l'Estrie accusent Jean Charest d'abandonner la forêt privée.

Ils estiment à 50 millions de dollars les pertes économiques reliées aux coupures dans les programmes de mise en valeur de la forêt.

On craint des conséquences telles que des difficultés d'approvisionnement pour les industries et de nombreuses pertes d'emploi.



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Attaque à l’arme blanche en pleine rue
AgenceNews | Le 2 mai 2004 - 06:15


Un homme dans la vingtaine a été attaqué au couteau, ce samedi soir, à l’angle des rues Sherbrooke et Atwater. Ce dernier aurait subi des blessures à la tête, et sa vie ne serait pas en danger. Des témoins auraient vu deux individus quitté la scène. Le vol serait le mobile du crime.



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Une Israélienne et ses trois enfants tués dans une fusillade à Gaza
Presse Canadienne | Le 2 mai 2004 - 06:41


Deux Palestiniens ont ouvert le feu sur un véhicule près de l'entrée du bloc d'implantations juives de Goush Katif, dans la Bande de Gaza, tuant quatre Israéliens, une mère et ses trois enfants, rapporte dimanche l'armée israélienne. Les deux assaillants ont également été tués.

Cette fusillade, la plus meurtrière visant des colons juifs à Gaza depuis des mois, intervient au jour où le Likoud, le parti d'Ariel Sharon, se prononce par référendum sur le plan de retrait de la Bande de Gaza du Premier ministre.



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Le responsable d'une mosquée à Paris placé en rétention administrative



PARIS (AFP), le 01-05-2004
Le responsable turc d'une mosquée parisienne a été placé sous le coup d'un arrêté d'expulsion samedi et se trouvait dans la soirée en rétention administrative, quelques heures à peine après les propos du ministre de l'Intérieur devant les responsables du culte musulman en France sur la poursuite des expulsions d'imams intégristes.

L'homme interpellé, Mihdat Guler, 45 ans, de nationalité turque, est président de "l'association islamique en France", qui gère la mosquée située 33 cité industrielle dans le XIe arrondissement de Paris, a indiqué à l'AFP son fils Abdurraham Guler.

Selon lui, son père, qui vit en France "depuis 28 ans", "n'est pas imam" et "ne fait pas de prêche" dans la mosquée.

Au ministère de l'Intérieur, on a confirmé que l'homme était "en attente d'exécution d'un arrêté d'expulsion" sans plus de précision.

Cette interpellation intervient alors que le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin a déclaré samedi dans la journée devant les présidents des conseils régionaux du culte musulman en France, réunis à huis-clos à Paris, qu'il entendait "poursuivre" les expulsions d'imams extrémistes.

Le 21 avril, le gouvernement avait procédé à l'expulsion pour "atteinte à l'ordre public" de l'imam algérien de Vénissieux, Abdelkader Bouziane, qui avait défendu le châtiment corporel des femmes dans une interview à un magazine lyonnais. Celui-ci, après avoir obtenu de la justice l'autorisation de revenir, a déposé une demande de visa de retour.

"La fermeté contre ceux qui prônent la violence est la meilleure garantie d'une pratique sereine du culte musulman", a déclaré samedi M. de Villepin.

"Dans le cas des étrangers, cela peut aller jusqu'à l'expulsion des individus dont nous sommes convaincus qu'ils entretiennent des liens avec la mouvance terroriste", a ajouté le ministre. "La menace est trop grave pour que nous acceptions, vous comme moi, le moindre accommodement avec ces individus", a-t-il ajouté.

Selon le fils de M. Guler, son père, qui exerce la profession de commerçant sur les marchés, a été interpellé à Courtry (Seine-et-Marne), où il réside, vers 15H00, puis transféré au centre de rétention administrative situé près de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle.

La mosquée parisienne, située 33 Cité industrielle, est "dirigée par la mouvance Kaplanci, ultra-fondamentaliste", qui "réclame un état islamique en Turquie" a déclaré samedi à l'AFP Haydar Demiryuek, président du comité de coordination des musulmans turcs de France et secrétaire général du conseil français du culte musulman (CFCM).

Ce mouvement "très dur" est "interdit" en Allemagne, a déclaré la même source. Selon lui, il ne draine pas plus de 500 personnes dans toute la France "sur 400.000 turcs" présents dans le pays. Selon la même source, deux autres responsables du même mouvement ont été expulsés de Mulhouse en début d'année.

"Je n'étais pas au courant de cette interpellation. Mais je ne suis pas choqué de ne pas avoir été mis au courant. C'est à l'Etat de connaître les personnes qui peuvent porter atteinte aux valeurs de la République", a-t-il dit.



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1er mai: les syndicats ont moitié moins mobilisé qu'en 2003



PARIS (AFP), le 01-05-2004
Les syndicats, le plus souvent divisés, ont moitié moins mobilisé qu'en 2003, hormis à Paris, à l'occasion d'un 1er mai dominé par les inquiétudes concernant la sécurité sociale pour laquelle la CGT a proposé une action nationale en juin.

Selon une estimation définitive de la CGT, 200.000 personnes ont manifesté samedi dans toute la France alors qu'elles étaient 426.000 il y a un an, au moment de la réforme des retraites.

A Paris, la mobilisation à l'appel de la CGT, de l'Unsa, de la FSU et du Groupe des 10 a réuni, toujours selon la CGT, 50.000 participants contre 40.000 l'an dernier. La police a dénombré 14.000 personnes contre 25.000 en 2003.

La CFTC a défilé seule, rassemblant 4.500 militants, 1.500 manifestants selon la police, de même que FO qui a fait état de 4.000 manifestants, la préfecture n'en comptabilisant que 700.

En province, la manifestation la plus importante s'est tenue à Marseille, où la police a compté 4.000 participants, et les syndicats 20.000.

Les défilés ont réuni entre 4.000 personnes (police) et 8.000 (organisateurs) à Toulouse, de 3 à 4.000 à Bordeaux ou encore de 3 à 4.500 à Lyon.

Les syndicats ont également recensé 5.000 personnes à Saint-Pierre à la Réunion, 2.000 à Rennes, 1.800 à Strasbourg, la police dénombrant 3.000 manifestants à Nantes et 2.300 à Grenoble.

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a profité de cette journée pour proposer aux autres syndicats une mobilisation début juin sur la réforme de l'assurance maladie, exigeant du gouvernement "des négociations en bonne et due forme".

Le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy doit dévoiler la semaine prochaine le cadre de la réforme de l'assurance maladie.

"Pour l'instant nous ne savons absolument pas quels sont les tenants et les aboutissants du raisonnement du gouvernement: c'est pourquoi nous demandons l'ouverture d'une négociation en bonne et due forme et transparente" sur l'assurance maladie, a déclaré le leader de la CGT.

"Le mot d'ordre aujourd'hui, c'est la défense du service public et de l'emploi. Les autres préoccupations touchent à la protection sociale: le gouvernement est très prudent dans son discours mais il ne négocie pas, préférant affoler les Français avec l'argument du déficit" de la Sécu, a commenté Gérard Aschiéri (FSU).

Pour Alain Olive (Unsa), "le gouvernement a assez tergiversé sur l'assurance maladie, il doit faire connaître sa réforme dans sa globalité", tandis qu'Annick Coupé (G10) a fait part de sa crainte "d'une sécu à plusieurs vitesses".

A Nantes, Jean-Claude Mailly (FO) a affirmé que "la contre-réforme", après les retraites, ne devait "pas se produire pour l'assurance maladie".

L'emploi était également fortement présent dans les esprits, les syndicats avaient laissé les premiers rangs des manifestations aux associations de chômeurs, après la première victoire des "recalculés" devant le tribunal de Marseille.

Le jour où l'Europe s'élargissait à 25 membres et alors que le chômage frôle les 10% en France, les syndicalistes ont également fait part de leurs craintes d'un effet de dumping social et d'une amplification des délocalisations au détriment de l'emploi.

"Si on veut que les pays européens aient les mêmes droits demain, si on veut combattre les délocalisations, il faut les aider pour qu'ils aient un niveau de vie égal à celui des Français, comme on l'a fait avec l'Espagne et le Portugal", a résumé François Chérèque (CFDT), au cours d'un déjeuner-débat avec des responsables syndicaux des nouveaux membres de l'Union européenne.



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Alstom, EDF et France Télécom au menu de la visite de Sarkozy à Bruxelles



PARIS (AFP), le 02-05-2004
Le dossier d'Alstom, mais aussi ceux d'EDF et France Télécom seront au menu de la première rencontre lundi à Bruxelles du ministre des Finances Nicolas Sarkozy avec le Commissaire européen chargé de la Concurrence Mario Monti.

"Il s'agit d'une première prise de contact sur des sujets bi-latéraux - comme Alstom, EDF et France Télécom - mais aussi d'un échange sur la politique en matière de concurrence et de concentration en Europe", a-t-on expliqué vendredi dans l'entourage du ministre.

M. Sarkozy s'est déjà rendu à La Rochelle sur le site du groupe Alstom, en difficulté, pour lui apporter son soutien, puis à la centrale nucléaire de Chinon pour expliquer la réforme du statut d'EDF.

A Bruxelles, il devrait principalement évoquer le dossier Alstom, dont le plan de sauvetage, concocté par l'Etat et les banques créancières, prévoit une recapitalisation de 3,2 milliards d'euros et nécessite l'accord de la Commission.

En cas de feu vert, attendu d'ici fin juin, l'Etat pourra convertir en actions les obligations incluses dans le montage financier, ce qui lui donnerait environ 18% du capital du groupe.

Sur ce sujet comme sur les autres, "M. Sarkozy ne vient pas demander mais exposer", a-t-on affirmé dans son entourage. "Il veut travailler en toute transparence avec M. Monti, dont il veut comprendre la vision".

Le ministre devrait expliquer pourquoi Paris a clairement affirmé ne pas vouloir qu'Alstom tombe dans l'escarcelle de son concurrent allemand Siemens, privilégiant des "partenariats" avec des entreprises françaises, au rang desquelles figure le groupe nucléaire public Areva.

Le président de la Commission européenne Romano Prodi a déclaré qu'il "n'aurait rien contre" un rapprochement avec Siemens. Mais la perspective d'un adossement d'Alstom à Areva aurait l'avantage de ne pas créer de nouveaux problèmes de concentration découlant de la cession de l'un ou l'autre des deux grands métiers d'Alstom à un concurrent.

Autre démarche que M. Sarkozy devrait tenter d'expliquer à M. Monti: celle qui l'a conduit à intervenir dans une affaire privée. Il a personnellement fait pression la semaine dernière auprès des présidents des deux groupes pharmaceutiques français Sanofi-Synthelabo et franco-allemand Aventis pour qu'ils se mettent d'accord sur un mariage amical.

Cette attitude a été vivement critiquée par le ministre allemand de l'Economie Wolfgang Clement qui a dénoncé une "rechute dans des politiques étatistes et interventionnistes".

A l'issue de ce premier entretien d'une heure, M. Sarkozy devrait faire "quelques déclarations". D'autres rencontres avec M. Monti suivront sûrement, peut-être dès la semaine suivante, à l'occasion des réunions de l'Eurogroupe (ministres des Finances de la zone euro) et de l'Ecofin (ministres des Finances européens) les 10 et 11 mai à Bruxelles, a-t-on précisé dans son entourage.



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Romano Prodi met en garde contre un "non" britannique à la Constitution de l'Europe

Presse Canadienne | Le 2 mai 2004 - 07:14


La Grande-Bretagne devra faire face à de "graves" conséquences politiques si ses électeurs rejettent par référendum la future constitution de l'Union européenne, a estimé dimanche le président de la Commission européenne Romano Prodi.

Le Premier ministre britannique Tony Blair a annoncé le mois dernier que les Britanniques seraient appelés à se prononcer par référendum sur ce texte, qui devrait être finalisé et adopté par les 25 lors de leur prochain sommet,

à la mi-jui.

Tony Blair n'a fixé aucune date pour ce scrutin, alors que selon les sondages, le "non" recueillerait la majorité si le vote avait lieu aujourd'hui.

"Si vous dites non à cela, politiquement, ce n'est pas la même chose que de dire non à un traité écrit en une nuit", a lancé Romano Prodi lors d'une émission de la BBC, rappelant que la Constitution est le résultat d'années de travail.

"Je pense que les conséquences politiques en seraient lourdes. Je ne sais pas ce que 'lourdes' signifiera en termes juridiques", a-t-il ajouté.

Il a suggéré que l'Europe puisse se développer à plusieurs vitesses en fonction des progrès en matière de ratification par les 25 États-membres.



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Quatre soldats américains tués en Irak

Presse Canadienne | Le 2 mai 2004 - 07:26


Les miliciens du dirigeant chiite Moqtada al-Sadr ont attaqué ce samedi soir un convoi militaire américain près d'Amarah dans le sud de l'Irak, tuant deux soldats américains et détruisant plusieurs véhicules militaires. Dans une autre attaque survenue avant l'aube dimanche dans le nord-ouest de Bagdad, deux autres soldats américains ont été tués, tandis que deux policiers irakiens et un soldat américain ont été blessés.

Lors des violences à Amarah (300km au sud de Bagdad), des combats ont également opposé toute la nuit les miliciens du jeune imam extrémiste aux forces britanniques. Ils ont tout d'abord attaqué une patrouille, puis tiré des grenades sur la base britannique. Les affrontements ont fait aux moins cinq morts dans les rangs irakiens et huit soldats britanniques ont été blessés.

Ces violences avaient éclaté lorsque les miliciens ont attaqués une patrouille britannique, blessant un soldat, selon l'armée britannique. Cinq autres soldats ont été blessés alors qu'on venait au secours du premier blessé, a précisé le commandant Jonathan Arnold.

Dans la soirée, les miliciens ont tiré des obus de mortier et des grenades RPG sur la base britannique dans la ville, blessant deux autres soldats. Des témoins ont vu des camions militaires en flammes, alors qu'un employé civil irakien de la base a été blessé par un éclat d'obus.

Les violences à Bagdad et Amarah portent à 144 le nombre des soldats américains tués depuis le début des nouvelles violences le 1er avril et celui des Irakiens à près de 1.200. Au moins 746 soldats américains sont morts en Irak depuis l'intervention en mars 2003.

Dans la matinée de dimanche, l'Armée du Mahdi a par ailleurs ouvert le feu au mortier sur la base des Américains à Nadjaf, sans faire de dégâts ni de victimes. Et ce malgré la trêve de trois jours qui y a été conclue. Ces violences interviennent alors qu'Al-Sadr, toujours retranché dans la ville sainte de Nadjaf, semble vouloir trouver une issue et éviter d'être arrêté.

Selon des médiateurs, le chef de la police de la ville, Ali al-Yasser, souhaiterait rencontrer ce dimanche les responsables américains, porteur d'une proposition en cinq points concoctée par des chefs tribaux, qui disent agir avec la bénédiction du chef spirituel de la communauté chiite, l'ayatollah Ali al-Husseini al-Sistani.

Selon un des négociateurs représentant les tribus de la province, Hakim al-Chibli, ce plan prévoit que l'Armée du Mahdi quitte Nadjaf et s'abstienne d'attaquer les soldats de la coalitions, en échange de quoi Al-Sadr ne serait pas arrêté tant qu'un nouveau gouvernement irakien ne sera pas formé. Les forces de la coalition quant à elles quitteraient le centre de Nadjaf ainsi que la ville voisine de Koufa, et aucune patrouille américaine n'y aurait plus lieu.

Mais le principal responsable de la coalition pour Nadjaf, Phil Kosnett, a précisé qu'il n'était pas question d'une quelconque rencontre dimanche, ni de négociations sur un quelconque plan en cinq points. L'imam doit "être traduit en justice", a-t-il insisté.



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Sortie de route mortelle pour un cycliste
AgenceNews | Le 2 mai 2004 - 07:25


Un cycliste de 48 ans a perdu la vie ce samedi soir, à Notre-dame de la Merci. Il semblerait que l’homme ait perdu la maîtrise de son vélo, dans une courbe au bas d’une pente. C’est un passant qui a fait la découverte, du corps inanimé, dans un fossé, en contrebas de la route. L’homme a été transporté à l’hôpital, ou l’on a constaté son décès. L’hypothèse du délit de fuite a été écartée par les policiers.



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Ariel Sharon subit un cuisant revers sur Gaza



JERUSALEM (AFP), le 03-05-2004
Le Premier ministre israélien Ariel Sharon a subi dimanche un cinglant revers de la part de son propre parti, le Likoud, dont 59,5% des membres ont rejeté son plan pour un retrait de la bande de Gaza, selon les résultats officiels annoncés lundi par la radio publique.

Le plan de séparation unilatérale d'avec les Palestiniens prévoyait le maintien sous contrôle israélien des grands blocs de colonie de Cisjordanie derrière la barrière de séparation controversée qu'Israël construit dans ce territoire.

Ce plan avait reçu le mois dernier le soutien sans réserve du président américain George W. Bush. Après sa défaite, M. Sharon s'est contenté de publier un communiqué assurant qu'il se plierait aux résultats. "Je regrette les résultats du vote, mais je les respecterai", a affirmé M. Sharon, en indiquant qu'il allait "procéder à des consultations dans les prochains jours avec les ministres, le Likoud et les partis de la coalition".

A Washington, la Maison Blanche a indiqué que le gouvernement américain comptait s'entretenir avec Ariel Sharon après le rejet par son parti de son plan. "Nous allons nous entretenir avec le Premier ministre et le gouvernement d'Israël sur les moyens d'aller de l'avant", a indiqué la présidence américaine dans un court communiqué de deux phrases. "Notre avis n'a pas changé: le président a salué le plan du Premier ministre Sharon d'évacuer des colonies de Gaza et d'une partie de la Cisjordanie comme un pas important et courageux vers la paix", a-t-elle ajouté.

La grande inconnue porte maintenant sur le sort du plan de M. Sharon. Le numéro deux du gouvernement, Ehud Olmert, principal allié du Premier ministre, a affirmé que ce plan demeurait "la seule solution". "On ne peut pas arrêter cette initiative, mais nous devons trouver un moyen de continuer dans cette voie tout en préservant l'unité du Likoud", a ajouté M. Olmert, ministre du Commerce et de l'Industrie. Paradoxe de ce référendum, les sondages montrent que l'opinion publique israélienne approuve dans son ensemble l'idée d'un retrait de la bande de Gaza, où vivent près de 8.000 colons et quelque 1,5 million de Palestiniens.

Les colons de la bande de Gaza ont accueilli les résultats avec satisfaction, mais dans une atmosphère endeuillée après un attentat palestinien qui a coûté la vie dans l'après-midi à une mère de famille de 34 ans, enceinte de huit mois, et à ses quatre fillettes âgées de 11 à deux ans. Cet attentat, dont les deux auteurs ont été tués, a été revendiqué par le Jihad islamique et les Comités de la résistance populaire. L'Autorité palestinienne a appelé Sharon à appliquer la Feuille de route, le dernier plan de paix international resté lettre morte.

"Après cet échec, le gouvernement israélien doit immédiatement reprendre les négociations avec les représentants du peuple palestinien en vue d'appliquer sérieusement la Feuille de route", a déclaré Nabil Abou Roudeina, principal conseiller du président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat. Lancée en juin 2003, la Feuille de route prévoit la création d'un Etat palestinien indépendant en Cisjordanie et dans la bande de Gaza d'ici à 2005.



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Un comité interministériel de lutte contre le racisme réuni à Matignon



PARIS (AFP), le 03-05-2004
Prévu de longue date, un comité interministériel de lutte contre le racisme et l'antisémitisme se tiendra lundi à Matignon, trois jours après la profanation vendredi de 127 tombes du cimetière juif d'Herrlisheim.

Jean-Pierre Raffarin a auparavant renouvelé lundi "sa ferme condamnation de toute agression raciste ou antisémite" et refusé "tout amalgame" entre les expulsions d'imams et la communauté musulmane, lors d'un entretien avec le président du Conseil français du culte musulman Dalil Boubakeur.

Les ministres auront à leur disposition les dernières statistiques de l'Intérieur: au premier trimestre 2004, 67 actes antisémites et 160 menaces ont été recensés. Au dernier trimestre 2003, les chiffres étaient de 42 actes et 191 menaces.

Le ministère de l'Intérieur attribue en partie ces chiffres à une vigilance accrue de ses services et de la communauté juive, mais ils n'en sont pas moins inquiétants, après une année 2003 un peu meilleure que 2002 (125 actes de violences antisémites et 463 menaces contre 195 actes et 737 menaces).

Malgré la forte mobilisation gouvernementale depuis trois ans (comité interministériel, concertation avec les organisations juives, vigilance dans les établissements scolaires), "l'exemple français", fréquemment vanté à l'étranger par le président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), semble marquer ses limites.

Le CRIF s'est d'ailleurs gardé d'emboîter le pas à la polémique lancée mercredi par le ministre de l'Economie Nicolas Sarkozy à l'Assemblée nationale : L'ancien ministre de l'Intérieur, qui avait succédé au socialiste Daniel Vaillant place Beauvau au printemps 2002, a laissé entendre qu'il avait réussi à combattre l'antisémitisme là où son prédécesseur avait échoué.

Les organisations juives et antiracistes, dans leur immense majorité, ont refusé d'alimenter cette polémique, en soulignant que le sujet était trop grave pour être utilisé à des fins partisanes. Elles ont aussi relevé que les actions d'éducation dans les établissements scolaires ne pourront avoir d'effets que sur le long terme.

Selon le ministère de l'Intérieur, l'évolution de la situation internationale, en particulier au Moyen-Orient, "influe énormément" sur la courbe des incidents antisémites.

La conférence internationale de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), qui vient de s'achever à Berlin, a fait la même analyse.

La déclaration finale relève que "l'antisémitisme, après ses conséquences les plus dévastatrices pendant l'Holocauste, a pris de nouvelles formes et expressions qui, avec d'autres formes d'intolérance, présentent une menace pour la démocratie" et pour la sécurité du monde.

La profanation du cimetière alsacien, avec l'inscription de croix gammées et de croix celtiques, semble à première vue relever du vieil antisémitisme d'extrême droite, dans une région qui vote massivement pour le Front National, où des mosquées et des tombes musulmanes ont aussi été récemment saccagées.

Mais "il y a une compétition morbide entre l'antisémitisme traditionnel d'extrême droite et le nouvel antisémitisme populaire des +antifeujs+", estime le président de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) Yonathan Arfi.

Beaucoup soulignent aussi la montée concomitante d'attaques contre des lieux symboliques des religions juive et musulmane. "Les tabous ont sauté, aujourd'hui on n'a plus honte d'être raciste ou antisémite", s'inquiète pour sa part l'historienne Esther Benbassa, qui demande que l'action des pouvoirs publics s'attaque à ces deux problèmes.

Plusieurs centaines de personnes, 300 selon les gendarmes, au moins 600 selon les organisateurs du rassemblement, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), se sont retrouvées dimanche en fin d'après-midi devant le cimetière juif profané de Herrlisheim (Haut-Rhin). 127 bougies ont été allumées en hommage aux 127 tombes profanées par des inscriptions pro-nazies et antisémites découvertes vendredi.

Des inscriptions pro-nazies ont par ailleurs été découvertes dimanche en Alsace sur 22 tombes d'un cimetière catholique et protestant de la petite commune de Niederhaslach (est), près de Molsheim. Des croix gammées à l'envers ont été tracées à l'aide d'une bombe à encre rouge sur les pierres tombales dont l'une d'entre elles était taguée du prénom Adolf, selon le substitut du procureur de la République de Saverne, Patrick Morisot.



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La polémique sur les sévices infligés à des Irakiens rebondit



BAGDAD (AFP), le 03-05-2004
La polémique suscitée par la diffusion de photos de sévices infligés à des prisonniers dans des geôles de la coalition en Irak fait de nouveau la une de la presse britannique après la mort de onze soldats américains dans le pays pendant le week-end.

"Nous avons dit la vérité", clament lundi deux soldats britanniques à la une du Daily Mirror, auquel ils avaient fourni des photos, publiées samedi, d'un prisonnier irakien torturé par un militaire britannique, alors que l'authenticité de ces documents est mise en doute par des experts.

"Nous maintenons chaque mot de notre histoire", affirment les deux soldats au quotidien, toujours sous couvert d'anonymat, "les photos sont vraies". Le tabloïde londonien a publié samedi plusieurs photos montrant un prisonnier irakien cagoulé et un soldat britannique le menaçant de son fusil d'assaut et lui urinant sur le corps. Selon des sources militaires proches du Queen's Lancashire Regiment, mis en cause par ces photos, plusieurs indices permettent de douter de l'authenticité de celles-ci. Selon ces sources citées par la BBC, ces photos pourraient même ne pas avoir été prises en Irak.

S'appuyant également sur l'avis d'experts militaires, la presse britannique de lundi, s'employait à décrypter les photos et semblait prudemment douter que ces clichés puissent être authentiques. Se défendant d'avoir publié des photos "truquées", le rédacteur en chef du Daily Mirror, Piers Morgan, s'est déclaré dimanche "absolument persuadé de leur authenticité". Dans son édition de lundi, le quotidien Times, évoque le cas de dix autres civils irakiens, "dont sept sont morts" à la suite de mauvais traitements que leur auraient infligés "des militaires britanniques".

Le ministère de la Défense britannique a confirmé que "dix incidents de ce type" avaient été rapportés au cours de l'année dernière et avaient donné lieu à l'ouverture d'enquêtes. Aux Etats-Unis, d'où était parti le scandale à la suite de la diffusion, le 28 avril, de photos de détenus maltraités et humiliés par des membres d'une unité de police militaire américaine dans le pénitencier d'Abou Gharib, le général Richard Myers, chef d'état-major interarmées, a fait la tournée des chaînes de télévision pour défendre la réputation de l'armée. "Je suis révolté par les actions de ces cas isolés", a-t-il dit, "ceux qui ont perpétré ces actes auront à affronter la justice de notre système".

Sur le théâtre des opérations, les troupes américaines ont encore perdu onze soldats lors du week-end. Six d'entre eux ont été tués dimanche dans la province sunnite d'Al-Anbar. Cinq autres GI's ont été tués samedi soir et dimanche. Les Etats-Unis se sont néanmoins réjouis dimanche d'avoir retrouvé un civil, Thomas Hamill, 43 ans, qui avait été enlevé le 9 avril à l'ouest de Bagdad. Ce conducteur de camion "a été récupéré par des troupes américaines au sud de Tikrit", après avoir échappé à ses ravisseurs, a annoncé le général Kimmitt.

De son côté, la Grande-Bretagne devrait envoyer dans les semaines à venir jusqu'à 4.000 soldats supplémentaires pour pallier le départ des quelque 1.500 hommes du contingent espagnol autour de Najaf (160 km au sud de Bagdad), selon le journal britannique Sunday Telegraph, connu pour ses liens avec la hiérarchie militaire.

Le chef radical chiite Moqtada Sadr, violemment opposé à la coalition, est retranché à Najaf, avec plusieurs milliers d'hommes de sa milice qui ont menacé les forces américaines d'un bain de sang si elles rentraient dans la ville sainte chiite. Un nouvel échange de tirs a opposé dimanche soir des miliciens à des soldats américains, selon le bureau de Sadr. A Falloujah, l'autre principal point chaud du pays, la situation semblait revenir à la normale avec le retour de centaines de civils après un accord entre la coalition et les autorités locales.

Enfin, le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a annoncé dimanche qu'une force multinationale autorisée par l'Onu participerait au maintien de la sécurité en Irak après le transfert de la souveraineté aux autorités locales le 30 juin. "Je pense que cela fera partie de la nouvelle résolution que le Conseil va discuter et approuver et qui couvrira la période après le 30 juin", a souligné M. Annan sur la chaîne américaine NBC.




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Première session élargie du Parlement européen de Strasbourg



STRASBOURG (AFP), le 03-05-2004
Cent soixante-deux nouveaux députés, venus des dix nouveaux membres de l'Union européenne, doivent prendre part lundi à Strasbourg à la première session plénière du Parlement de l'Union européenne élargie, dans un bâtiment ayant subi pour l'occasion de coûteux aménagements.

La première session plénière du Parlement "élargi" commencera par une cérémonie solennelle de levée des couleurs sur le parvis du bâtiment, en présence notamment de l'ancien président polonais Lech Walesa, qui fut le fer de lance de la contestation anticommuniste dès le début des années 1980. Les dix nouveaux mâts porte-drapeaux ont été fabriqués à Gdansk, berceau du syndicat Solidarité qui porta les premiers coups de boutoir contre le Rideau de fer, et offerts par la Pologne.

Les députés des nouveaux pays membres, déjà invités depuis un an à prendre part aux débats en tant qu'"observateurs" sans droit de vote, deviendront des députés à part entière à compter de lundi, premier jour d'une session inhabituelle puisqu'elle réunira le nombre record de 788 députés. Mais ils auront peu l'occasion de faire valoir leurs nouvelles prérogatives, l'ordre du jour de cette ultime session de la législature étant surtout consacré à des questions symboliques et des débats solennels.

Le véritable Parlement européen élargi ne verra en fait le jour qu'à l'issue des élections européennes de juin: il comptera alors 732 députés, soit 66 de moins que dans cette éphémère "chambre de mai", les anciens pays membres ayant accepté de revoir à la baisse le nombre de leurs élus, afin d'éviter l'élection d'un Parlement hypertrophié.

L'Union européenne s'est élargie lors du week-end, mais les lampions de la fête à peine éteints, les 25 pays sont désormais au pied du mur pour faire la preuve de leur capacité à oeuvrer efficacement en commun. "Nous appartenons à la génération européenne la plus bénie", a déclaré la présidente irlandaise Mary McAleese, en présence des chefs d'Etat ou de gouvernement de l'UE qui ont célébré samedi à Dublin l'entrée des 10 nouveaux membres de l'Union.

Les 25 drapeaux des Etats membres et celui de l'Europe se sont élevés samedi dans le ciel de Dublin au son de "L'Hymne à la Joie" de Beethoven, hymne officiel de l'UE. Les manifestants qui avaient menacé de mettre la ville en état de siège n'ont pas réussi à perturber la fête. "Le rêve de ma vie est accompli", a déclaré Lech Walesa, l'ancien président polonais et un des artisans de l'écroulement du communisme en Europe de l'Est.

Avec l'entrée des 10 nouveaux membres, l'UE gagne 75 millions d'habitants pour atteindre plus de 450 millions de citoyens. Elle devient potentiellement le bloc économique le plus puissant de la planète, un géant multinational novateur observé avec intérêt dans le monde entier. Au-delà du lyrisme et de l'émotion, les dirigeants européens ont clairement montré leur conscience des défis qui les attendent pour que l'Union soit autre chose qu'un joli symbole.

Le Premier ministre irlandais Bertie Ahern a averti samedi des "énormes difficultés" qui l'attendent si elle ne parvient pas à se doter au plus vite de la Constitution sur laquelle les Vingt-Cinq ont peiné jusqu'ici à s'entendre. Ce nouveau traité fondamental doit permettre à l'UE de prendre des décisions et fonctionner efficacement à 25 Etats membres et plus. Après un échec calamiteux en décembre dernier, les dirigeants de l'Union se sont fixé une nouvelle date butoir pour trouver un accord: leur sommet des 17 et 18 juin à Bruxelles.

D'autres rendez-vous cruciaux vont également tester dans les mois à venir la cohésion de l'UE élargie. L'un des plus délicats s'annonce pour l'automne. La Commission européenne en octobre, puis les chefs d'Etat et de gouvernement en décembre devront dire si oui ou non la Turquie, officiellement candidate à l'UE depuis 1999, peut entamer ses négociations d'adhésion.

Après des années passées à temporiser, les Vingt-Cinq sont au pied du mur pour trancher la question de la vocation européenne de la Turquie, sur fond d'hostilité assez large des opinions publiques européennes. Auparavant, les dirigeants de l'UE élargie devront aussi se mettre d'accord sur la composition de la future Commission, qui prendra ses fonctions pour cinq ans le 1er novembre. Son futur président doit être choisi au sommet de juin, juste après les élections pour le renouvellement du Parlement européen, qui fourniront un aperçu de l'état des forces politiques dans l'Union.

Quelles que soient les ambitions assignées à l'UE, six de ses Etats les plus riches (Allemagne, France, Royaume-Uni, Pays-Bas, Suède, Autriche) ont déjà affiché leur volonté de ne pas desserrer les cordons de la bourse et de geler le futur budget à 1% du produit intérieur brut (PIB) communautaire.



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Le meurtrier présumé du petit Larbi devant les assises de la Gironde



BORDEAUX (AFP), le 03-05-2004
Alain Diaz, un pédophile récidiviste de 41 ans, va comparaître lundi pour quatre jours devant la cour d'assises de la Gironde pour le meurtre de Larbi Fanousse, un écolier de dix ans retrouvé mort sur un terrain vague de Bordeaux.

L'enfant avait disparu dans l'après-midi du 4 décembre 2001 après avoir séché l'école pour vendre des billets de tombola en sillonnant la cité des Aubiers, à Bordeaux, où vivait sa famille d'origine marocaine.

Tout d'abord persuadés qu'il s'agissait d'une fugue, les enquêteurs avaient fini, après plusieurs jours de recherches, par se ranger à l'avis des Fanousse qui redoutaient le pire.

Quinze jours plus tard, le corps de l'enfant était découvert par hasard derrière une benne à ordures, caché par des planches.

Dans les détritus, une ordonnance et une facture conduiront les enquêteurs jusqu'à Alain Diaz, un habitant de la cité qui avait jusque-là échappé à tout contrôle car il s'était fait hospitaliser le 6 décembre pour une fracture de la cheville.

Au fil de ses dépositions, cet homme déjà condamné pour des actes pédophiles sur deux petits garçons de 6 et 9 ans, a multiplié les versions sur la visite de Larbi.

Pris au piège de ses contradictions et des preuves accumulées lors des perquisitions chez lui, il avait fini par avouer avoir invité l'enfant sous prétexte de jouer sur sa console vidéo et l'avoir étouffé quelques heures plus tard avec un oreiller. Il a toujours nié toute violence sexuelle mais reconnaît s'être masturbé sur son corps inerte.

En novembre 2002, il revient sur ses aveux et se dit depuis victime d'un complot. En l'absence de tout autre témoignage, l'enquête n'a pas permis de reconstituer le martyre subi par Larbi, à deux blocs de l'appartement de ses parents.

Seules certitudes: l'enfant a subi des violences physiques mais sans avoir été violé. Il était nu quand son corps a été découvert, du sperme a été retrouvé sur le vêtement qui lui servait de linceul.

Dans le doute, le parquet de Bordeaux a décidé qu'Alain Diaz serait jugé pour "homicide volontaire et agression sexuelle", en estimant que "l'enlèvement et la séquestration n'étaient pas établis dans la mesure où l'enfant s'est présenté librement au domicile de son meurtrier et où rien ne permet de démontrer qu'il a été séquestré de son vivant".

Des questions subsistent aussi sur le suivi médical de ce père déchu de ses droits de garde à la naissance de sa petite fille.

Moins de deux semaines avant la mort de Larbi, sa compagne et sa curatrice, toutes deux inquiètes de son comportement violent, avaient alerté le médecin psychiatre qui le suivait depuis des années. Ce dernier a attendu la découverte du corps de Larbi pour adresser un signalement à la justice.

Alain Diaz, qui a été suivi par des psychiatres depuis son plus jeune âge et plusieurs fois hospitalisé en milieu spécialisé, a été déclaré responsable de ses actes.



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Près du tiers de la population mondiale privé de liberté de presse



PARIS (AFP), le 03-05-2004
Près du tiers de la population mondiale est privé de liberté de presse, constate l'organisation Reporters sans frontières (RSF) dans son rapport annuel 2003 publié à l'occasion de la 14e Journée internationale de la liberté de la presse lundi.

"Plus de 130 journalistes sont actuellement emprisonnés pour avoir voulu nous informer" et "jamais le nombre de journalistes tués n'avait été aussi élevé depuis 1995", indique RSF.

En 2003, 42 journalistes ont été tués, dans l'exercice de leur profession ou pour leurs opinions principalement en Asie et au Moyen-Orient (guerre d'Irak) contre 25 en 2002. 766 journalistes ont été interpellés, plus de 1.460 agressés ou menacés et 501 médias censurés, rappelle RSF, qui avait déjà dressé son bilan annuel en janvier.

Depuis le 1er janvier 2004, 11 journalistes ont été tués, 101 interpellés, 250 menacés, et 142 médias ont été censurés.

Brossant un tableau continent par continent, RSF indique que l'année 2003 n'a "pas été particulièrement bénéfique à la liberté de la presse en Afrique". Deux journalistes ont été tués en Côte d'Ivoire, dont Jean Hélène de Radio France Internationale. Les journalistes ont par ailleurs, "fait les frais de la répression systématique de régimes vieillissants". La presse indépendante se raréfie sur le continent africain.

Le continent américain "reste une terre de contraste pour la liberté de la presse". Globalement respectée dans la majorité des Etats, cette liberté est quotidiennement persécutée à Cuba, en Haïti ou en Colombie, qui reste le pays le plus meurtrier du continent.

Avec 200 journalistes détenus en 2003, poursuit RSF, "l'Asie a été de loin, la plus grande prison du monde pour les professionnels de l'information". Les régimes communistes mais également la dictature militaire birmane sanctionnent ainsi les journalistes qui réclament la liberté d'expression ou dénoncent la tyrannie.

RSF relève la "pratique courante de la torture" au Pakistan, en Birmanie ou au Népal. La répression s'exerce parallèlement à un essor des médias: l'Inde connaît une croissance record du nombre de télévisions et de radios privées. Fait nouveau, en Chine, les agressions de journalistes se sont multipliées.

Au total, 16 journalistes sont morts en Asie en 2003 dans l'exercice de leur fonction, au moins 600 ont été agressés ou menacés et plus de 190 médias ont été censurés.

Le Moyen-Orient est la "lanterne rouge" de la liberté de la presse en 2003. "Outre l'absence de médias indépendants et une très forte autocensure des professionnels de l'information dans plusieurs pays, la guerre en Irak et la poursuite du conflit israélo-palestinien ont mis la liberté et la sécurité des journalistes à très rude épreuve". Quinze journalistes et 2 collaborateurs des médias ont été tués dans la région en 2003. En Irak, des groupes armés ou terroristes et des mouvements politiques font également peser de "lourdes menaces". L'Iran "reste la plus grande prison du Moyen-Orient".

Dans le Maghreb, en Tunisie, malgré le "vent de liberté" apporté par la fin du monopole d'Etat des ondes hertziennes, "la presse, publique et privée, reste totalement sous le contrôle de l'Etat". La liberté de la presse a fortement régressé en Algérie et au Maroc.

En Europe, la situation est "restée satisfaisante": les cas de violations du principe de protection des sources et d'agressions de journalistes ont été moins nombreux.

Mais les conditions de travail dans les pays de l'ancien bloc soviétique sont de "plus en plus mauvaises": agressions, emprisonnements, censure...



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Alstom, EDF et France Télécom au menu de la visite de Sarkozy à Bruxelles



PARIS (AFP), le 02-05-2004
Le dossier d'Alstom, mais aussi ceux d'EDF et France Télécom seront au menu de la première rencontre lundi à Bruxelles du ministre des Finances Nicolas Sarkozy avec le Commissaire européen chargé de la Concurrence Mario Monti.

"Il s'agit d'une première prise de contact sur des sujets bi-latéraux - comme Alstom, EDF et France Télécom - mais aussi d'un échange sur la politique en matière de concurrence et de concentration en Europe", a-t-on expliqué vendredi dans l'entourage du ministre.

M. Sarkozy s'est déjà rendu à La Rochelle sur le site du groupe Alstom, en difficulté, pour lui apporter son soutien, puis à la centrale nucléaire de Chinon pour expliquer la réforme du statut d'EDF.

A Bruxelles, il devrait principalement évoquer le dossier Alstom, dont le plan de sauvetage, concocté par l'Etat et les banques créancières, prévoit une recapitalisation de 3,2 milliards d'euros et nécessite l'accord de la Commission.

En cas de feu vert, attendu d'ici fin juin, l'Etat pourra convertir en actions les obligations incluses dans le montage financier, ce qui lui donnerait environ 18% du capital du groupe.

Sur ce sujet comme sur les autres, "M. Sarkozy ne vient pas demander mais exposer", a-t-on affirmé dans son entourage. "Il veut travailler en toute transparence avec M. Monti, dont il veut comprendre la vision".

Le ministre devrait expliquer pourquoi Paris a clairement affirmé ne pas vouloir qu'Alstom tombe dans l'escarcelle de son concurrent allemand Siemens, privilégiant des "partenariats" avec des entreprises françaises, au rang desquelles figure le groupe nucléaire public Areva.

Le président de la Commission européenne Romano Prodi a déclaré qu'il "n'aurait rien contre" un rapprochement avec Siemens. Mais la perspective d'un adossement d'Alstom à Areva aurait l'avantage de ne pas créer de nouveaux problèmes de concentration découlant de la cession de l'un ou l'autre des deux grands métiers d'Alstom à un concurrent.

Autre démarche que M. Sarkozy devrait tenter d'expliquer à M. Monti: celle qui l'a conduit à intervenir dans une affaire privée. Il a personnellement fait pression la semaine dernière auprès des présidents des deux groupes pharmaceutiques français Sanofi-Synthelabo et franco-allemand Aventis pour qu'ils se mettent d'accord sur un mariage amical.

Cette attitude a été vivement critiquée par le ministre allemand de l'Economie Wolfgang Clement qui a dénoncé une "rechute dans des politiques étatistes et interventionnistes".

A l'issue de ce premier entretien d'une heure, M. Sarkozy devrait faire "quelques déclarations". D'autres rencontres avec M. Monti suivront sûrement, peut-être dès la semaine suivante, à l'occasion des réunions de l'Eurogroupe (ministres des Finances de la zone euro) et de l'Ecofin (ministres des Finances européens) les 10 et 11 mai à Bruxelles, a-t-on précisé dans son entourage.



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Douste-Blazy annonce des négociations vendredi sur l'assurance maladie



PARIS (AFP), le 04-05-2004
Le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy a annoncé mardi comme grands axes de sa réforme de l'assurance maladie l'ouverture de négociations vendredi, la réforme de la carte vitale pour chasser les abus et du dossier médical des patients.

Devant la mission de l'Assemblée nationale, M. Douste-Blazy a révélé que le déficit de l'assurance-maladie devrait atteindre 12,9 milliards d'euros en 2004, celui du régime général 14 mds.

Le ministre de la Santé a annoncé l'ouverture de négociations dès vendredi sur l'assurance maladie, donnant ainsi satisfaction à la CGT mais aussi à la Mutualité française, la CFDT, l'Unsa et la CFTC.

Il a précisé que son directeur de cabinet et celui de Xavier Bertrand, secrétaire d'Etat à l'assurance maladie, recevraient "les partenaires sociaux en multilatérales vendredi pour entamer une négociation".

Devant la mission parlementaire, comme la veille sur TF1, le ministre a esquissé quelques pistes de la réforme. Il a ainsi annoncé la mise en place "d'un dossier médical partagé dans des délais assez brefs", qui permettra aux médecins de suivre les patients (avec la connaissance de ses antécédents et des actes médicaux reçus).

La veille sur TF1, le ministre a préconisé qu'"une photo" d'identité apparaisse "sur la carte Vitale", précisant qu'on changerait "de carte Vitale dans un an, un an et demi", pour lutter contre les abus et les fraudes. "Il faut faire en sorte que le titulaire soit le porteur de la carte", c'est la raison pour laquelle il faut une photo", a-t-il affirmé.

"Il y a 48 millions de Français de plus de 16 ans, chacun a droit a une carte Vitale et c'est très bien, mais il y a 58 millions, en tout, de cartes Vitale, parce que le système n'est pas géré", a-t-il déclaré, citant un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales.

Pour marquer les esprits, M. Douste-Blazy a pris l'exemple d'un malade du cancer de 55 ans, couvert à 100%, et dont la carte vitale avait aussi servi au reste de sa famille.

Le ministre de la Santé a toutefois précisé qu'il ne voulait "pas faire croire que ce sont les fraudes et les dérives qui sont responsables du trou de la sécurité sociale". Il n'a pas chiffré les éventuelles mesures d'économie que la Sécu pourrait dégager en contrôlant mieux la carte vitale.

Son intervention sur TF1 a provoqué des réactions mitigées. Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a jugé qu'une photo sur la carte Vitale était une "solution gadget" qui n'est "pas à la hauteur des besoins et des solutions qu'on attend" sur la réforme de l'assurance maladie. Il a fait valoir que "la Caisse nationale d'assurance maladie avait déjà proposé de mettre cette photo", et que "le ministère de la Santé l'a refusé parce que ça coûte plus cher que les économies qui vont venir".

Le président de la Confédération des syndicats médicaux français, Michel Chassang, s'est réjoui quant à lui de l'annonce d'un "dossier médical partagé" pour le patient, jugeant néanmoins "un peu secondaire" la proposition de photo sur la carte Vitale.

M. Douste-Blazy, selon lequel le gouvernement se fixe comme "mission de redresser les comptes de l'assurance maladie", a indiqué que cette tâche "nécessiterait peut-être comme par le passé des mesures financières".

"Nous sommes trop respectueux du dialogue social pour vous présenter des mesures définitives", a toutefois déclaré le ministre devant la mission de l'Assemblée nationale, prenant soin d'ajouter: "Ne nous trompons pas: augmenter les prélèvements n'est pas en soit la seule réponse au déficit de l'assurance maladie".



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   Posté le 04-05-2004 à 13:05:37   Voir le profil de fredchoucas (Offline)   http://www.hitgratuit.org/membres/Funtasia/in.php3?id=7   Envoyer un message privé à fredchoucas   

Le gouvernement français annonce la réintégration des chômeurs "recalculés"



PARIS (AFP), le 03-05-2004
Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Emploi et de la Cohésion sociale, a annoncé lundi sur France 2 le rétablissement des droits des "recalculés", moyennant un aménagement de la créance de 1,2 milliard d'euros de l'Etat sur l'Unedic mais sans hausse de cotisation, refusée par le Medef.

Le Medef et la CGT chômeurs, qui a parlé d'"énorme victoire" se sont félicité de la sortie de la crise. Les syndicats ont toutefois estimé que l'avenir de l'Unedic n'était pas réglé.

"Les partenaires sociaux peuvent à nouveau travailler dans un paritarisme j'espère apaisé", a déclaré le ministre.

M. Borloo a par ailleurs annoncé la tenue, "dans quelque temps", d'une "grande réunion de tous les partenaires sociaux", signataires ou non la convention s'assurance-chômage, afin de "regarder la réalité de l'indemnisation en France", un système qui, a reconnu son ministère dans un communiqué, a "montré certaines limites".

Devant le "risque d'annulation de l'ensemble des conventions devant le Conseil d'Etat dans quelques jours, une situation qui aurait été dramatique pour tout le monde, les cotisants, les chômeurs, il fallait que l'Etat prenne ses responsabilités, c'est fait à partir d'aujourd'hui", a annoncé M. Borloo.

Il a indiqué que le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, l'avait "autorisé à prendre les mesures d'agrément ou de décret pour financer normalement le paiement des cotisations chômage pour tous les chômeurs".

En premier lieu, "les demandeurs d'emploi en cours d'indemnisation au 1er janvier 2003 et qui ont perdu du fait de la conversion des droits leurs allocations depuis le 1er janvier 2004 sont rétablis dans leurs droits".

Levier financier du dispositif, "le gouvernement aménagera sa créance sur l'Unedic de 1,2 milliard d'euros afin de faire face au coût supplémentaire entraîné par la réintégration. Cette créance ne sera remboursable que par les excédents à venir de l'Unedic".

Selon M. Borloo, "il fallait une mesure de justice sociale et en même temps que le paritarisme reprenne ses droits".

Le secrétaire national de la CGT-chômeurs, François Desanti, a qualifié d'"énorme victoire" le rétablissement des recalculés dans leurs droits, exigeant "attendre, plus que jamais, un véritable Grenelle de l'assurance-chômage".

Le vice-président CFDT de l'Unedic, Michel Jalmain, a parlé d'une "nouvelle positive pour les demandeurs d'emploi" mais regretté que le gouvernement "refuse d'augmenter les cotisations patronales pour 2004".

Jean-Claude Quentin (FO) a exprimé sa "satisfaction" mais a affirmé qu'il restait "inquiet" quant à "l'équilibre financier de l'assurance-chômage".

Jacques Voisin (CFTC) a estimé: "le report de dette qui va financer l'emprunt de l'Unedic, cela renvoie à plus tard l'équilibre des comptes". il a cependant affirmé: "les demandeurs d'emploi s'y retrouvent, c'est ce qui compte."

Le président du Medef, Ernest-Antoine Seillière, s'est félicité lundi des mesures "intelligentes" annoncées par M. Borloo, rappelant qu'une hausse de cotisation eût été "impensable" pour son organisation et estimant que le "champ de la réforme" se rouvrait pour envisager l'indemnisation des chômeurs sous un angle "individualisé".

L'Unedic était plongée dans une crise profonde depuis la décision du tribunal de grande instance de Marseille, le 15 avril, de rétablir dans leurs droits 35 chômeurs exclus de l'indemnisation à la suite de l'entrée en vigueur de la nouvelle convention d'assurance chômage le 1er janvier 2004.

Au total la réintégration annoncée concerne quelque 600.000 personnes (2 milliards d'euros de coût supplémentaire) d'ici fin 2005.



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