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L'héritier du trône d'Espagne Felipe épouse Letizia, une roturière divorcée



MADRID (AFP), le 20-05-2004
L'héritier du trône d'Espagne, le prince Felipe de Bourbon, épousera le 22 mai à Madrid l'ancienne journaliste Letizia Ortiz, appelée à devenir la première reine roturière divorcée d'Espagne.

Le mariage se déroulera en présence d'une trentaine de chefs d'Etat et d'une quarantaine de maisons royales lors d'une cérémonie à la cathédrale de l'Almudena qui sera suivie dans le monde entier par près d'un milliard de téléspectateurs.

La fièvre des préparatifs se fait sentir depuis plusieurs semaines en Espagne. Les services de sécurité ont commencé à déployer un dispositif exceptionnel qui mobilisera près de 15% des forces de l'Etat espagnol. La mairie de Madrid décore rues et façades de milliers de fleurs et rubans roses, blancs, jaunes et argentés.

Felipe de Bourbon, 35 ans, et Letizia Ortiz, 31 ans, se sont officiellement fiancés le 6 novembre dernier, cinq jours à peine après que la maison royale eut annoncé leur relation dans un bref communiqué que rien ne laissait prévoir.

Le mariage du prince, qualifié de "royal" par médias et autorités étant donné que Felipe est l'héritier de la couronne, se déroulera à 11H00 (09H00 GMT) dans la cathédrale qui jouxte le palais d'Orient, résidence royale située en plein centre de la capitale espagnole et utilisée pour les réceptions officielles.

Quelque 1.400 membres de familles royales, de chefs d'Etat et de gouvernement et de personnalités sont annoncés à ce mariage, célébré deux mois et onze jours après les attentats islamistes de Madrid qui ont tué 191 personnes le 11 mars.

La liste officielle des invités ne sera pas rendue publique avant les tout derniers jours précédant la cérémonie, pour des raisons de sécurité et de courtoisie protocolaire.

Les partis communiste espagnol, et nationalistes basque, catalan, galicien et aragonais, ont déjà décliné l'invitation au mariage que ces formations républicaines considèrent comme "un acte privé".

Quelque 4.000 journalistes de 40 pays se sont accrédités à l'une des cérémonies royales les plus médiatisées après celle du prince Charles, héritier du trône du Royaume-Uni et de lady Diana, en 1981.

Le dispositif de sécurité prévoit le déploiement de 17.700 policiers et gardes civils, la fermeture pour 48 heures de l'espace aérien au-dessus de Madrid, la suspension des dispositions de libre circulation prévues par le Traité de Schengen et la mobilisation de plusieurs chasseurs de combat F-18 pour patrouiller le ciel de la capitale la veille et le jour du mariage. L'Otan prêtera un de ses avions radars AWACS.

La robe de mariée de Letizia est encore un secret mais on sait que Felipe portera un costume militaire de l'Armée de Terre.

Le parcours du cortège nuptial dans les rues de Madrid n'a pas encore été arrêté mais il passera devant un "Bois des disparus" composé de cyprès et oliviers en mémoire aux victimes du 11 mars, devant la gare d'Atocha.

Les jeunes mariés rouleront à bord d'une Rolls Royce Phantom au blindage renforcé. Selon El Pais, la "Letimobile" a été équipée pour des raisons de sécurité d'une cage de verre à l'arrière, dans la lignée de la "Papamobile".

Les futurs époux ont déjà reçu toutes sortes de cadeaux, d'oeuvres d'art à un couple d'ânes offert par une association de défense des animaux.



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Nouvel attentat suicide contre les autorités irakiennes



BAGDAD (AFP), le 22-05-2004
Un attentat suicide a visé samedi à Bagdad le domicile d'un adjoint du ministre irakien de l'Intérieur, faisant cinq morts, dans la deuxième attaque contre les autorités irakiennes en moins d'une semaine.

"Une attaque suicide a visé l'un de mes adjoints devant sa maison à Bagdad", a déclaré le ministre Samir al-Soumaydaï, précisant que son adjoint et les membres de sa famille ont été blessés. Selon son porte-parole, le haut fonctionnaire visé était le général Abdel Jabbar Youssef, conseiller du ministre pour les affaires techniques.

"Quatre membres des forces de protection des sites (FPS) ont été tués dans l'explosion, ainsi qu'une femme", a déclaré sur place le capitaine américain Brian O'Malley. Lundi, le président du Conseil de gouvernement transitoire, Ezzedine Salim, avait été tué dans un attentat suicide à l'entrée du quartier général de la coalition dirigée par les Etats-Unis dans la capitale irakienne.

Ces attaques interviennent alors que les discussions pour la formation du prochain gouvernement irakien, auquel la coalition doit transférer le pouvoir le 30 juin, s'intensifient à Bagdad. Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a ainsi déclaré vendredi que l'émissaire de l'Onu en Irak Lakhdar Brahimi pourrait faire connaître sa liste de personnalités pour le futur gouvernement intérimaire dans une à deux semaines. "J'epère que dans une à deux semaines, l'ambassadeur Brahimi présentera une liste de personnes" pour ce gouvernement, a-t-il dit à une radio américaine, précisant que la liste sera présentée aux Nations Unies en vue d'un soutien international.

Par ailleurs, un soldat américain a été tué et trois autres ont été blessés dans une attaque à la voiture piégée contre leur véhicule près de Mahmoudiyah, à 30 km au sud de Bagdad, a annoncé samedi l'armée américaine, sans préciser la date de l'attaque. Un Marine a trouvé la mort hors combat vendredi près de Falloujah, à l'ouest de Bagdad, a indiqué un communiqué militaire. Ces décès portent à 794 le nombre de soldats américains tués au combat ou accidentellement en Irak depuis le déclenchement de la guerre en mars 2003.

Par ailleurs, le scandale sur les sévices infligés à des détenus irakiens s'est également amplifié, après la publication de nouveaux documents par les médias américains. Des photos et témoignages, ainsi que les procès verbaux de 13 détenus ont été diffusés. Certains ont déclaré avoir été l'objet d'attouchements de la part de femmes soldats et forcés à manger des aliments récupérés dans les toilettes. L'un d'eux affirme avoir vu un traducteur de l'armée américaine avoir des relations sexuelles avec un adolescent irakien hurlant de douleur.

Le Comité de l'Onu contre la torture a demandé des explications aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne. Le chef d'état-major interarmées américain, le général Richard Myers, a cependant réaffirmé que personne n'avait autorisé officiellement en Irak des méthodes d'interrogatoire inhumaines ou contraires aux conventions de Genève sur le traitements des prisonniers. "A ma connaissance, il n'y a jamais rien eu d'approuvé en Irak qui ne soit pas conforme aux Conventions de Genève", a-t-il déclaré. L'armée américaine a déjà annoncé l'ouverture de plusieurs enquêtes sur cette affaire, qui a suscité l'indigniation mondiale.

Vendredi, des responsables du Pentagone ont affirmé que l'armée avait lancé des enquêtes sur la mort de 37 prisonniers détenus par des Américains en Irak et en Afghanistan depuis août 2002. Trente-deux de ces décès se sont produits en Irak et cinq en Afghanistan. Sur neuf cas pour lesquels l'enquête se prolonge, huit ont été classés comme de possibles homicides qui seraient le résultat de violences avant ou pendant des interrogatoires, selon ces sources. Le département de la Justice a en outre annoncé l'ouverture d'une enquête pénale contre un civil américain sous contrat avec les militaires en Irak, dans le cadre du scandale de la prison d'Abou Ghraib.




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L'Espagne célèbre le mariage du prince héritier Felipe



MADRID (AFP), le 22-05-2004
Madrid célèbre ce samedi dans le faste et sous haute surveillance policière les noces de l'héritier du trône d'Espagne, le prince , et de l'ancienne journaliste Letizia Ortiz, roturière appelée à devenir la première reine divorcée d'Espagne.

Les rois d'Espagne Juan Carlos et Sofia avaient donné dès vendredi soir le coup d'envoi des célébrations en recevant pour un dîner de gala au palais du Pardo, près de Madrid, les plus illustres des 1.600 invités au mariage.

Les mesures de sécurité dans la capitale ont été à la mesure du déploiement de personnalités --parmi lesquelles une vingtaine de chefs de gouvernement et une trentaine de têtes couronnées-- dans un pays victime depuis 30 ans du terrorisme basque et cible le 11 mars dernier d'attentats islamistes parmi les plus meurtriers ayant jamais touché l'Europe (191 morts). Près de 18.000 policiers et 200 tireurs d'élite surveilleront le cortège nuptial dans les rues de Madrid, dont le ciel sera patrouillé par des chasseurs F-18 appuyés par un avion-radar Awacs chargé de contrôler la zone d'exclusion aérienne pour 48 heures. Le contrôle des identités aux frontières a été rétabli depuis samedi dernier et jusqu'à dimanche minuit.

La cérémonie à la cathédrale de l'Almudena commencera à 11H00 (09H00 GMT), après quoi Felipe de Bourbon, 35 ans, et Letizia Ortiz, 31 ans, devenue princesse des Asturies, vont parcourir les rues en Rolls Royce Phantom décapotable et équipée à l'arrière d'une cage de verre blindé. La princesse Letizia, ancienne journaliste de télévision et divorcée d'un premier mariage civil sur lequel l'Eglise catholique ferme les yeux, sacrifiera à la tradition en allant ensuite déposer son bouquet de mariée aux pieds de la vierge d'Atocha, dans la basilique du même nom.

Les autorités madrilènes ont largement puisé dans les deniers publics pour de fastueuses décorations sur le parcours, avec débauche de fleurs, bannières, calicots et toiles peintes géantes et comptaient sur la présence d'un public de centaines de milliers de personnes.



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Sommet arabe à Tunis sur un ton de modération



TUNIS (AFP), le 22-05-2004
Les chefs d'Etats arabes entament samedi un sommet arabe axé sur les réformes dans les pays arabes, où prédomine un ton de modération, avec pour la première fois une condamnation des attentats palestiniens contre des civils israéliens.

Les dirigeants entérineront lors de leur sommet qui s'ouvrira à 09H00 GMT au palais des congrès à Tunis, des documents sur les réformes, la question palestinienne, l'Irak et un document saoudien sur la restructuration de la Ligue arabe.

Le projet de résolution sur la question palestinienne mentionne une "condamnation des opérations militaires contre les civils palestiniens et les dirigeants palestiniens, ainsi qu'une condamnation des opérations contre les civils sans discrimination". Une telle position collective des dirigeants arabes serait "une première", ces derniers n'ayant jamais inclus dans leurs résolutions une dénonciation des attentats palestiniens contre les civils israéliens.

Deux sujets qui sont apparus après la réunion ministérielle du Caire (10 mai), les sanctions américaines contre la Syrie et l'opération israélienne contre les Palestiniens à Rafah, ont fait l'objet d'une réunion des ministres des Affaires étrangères vendredi dans la nuit. Ceux ci ont "adopté une résolution de soutien à la Syrie face aux sanctions américaines contre ce pays", et qui "appelle la communauté internationale à encourager le dialogue (entre la Syrie et les Etats-Unis) car les différends ne se règlent pas par des sanctions", a déclaré un haut responsable arabe.

Les ministres ont en outre adopté une résolution sur l'opération israélienne de Rafah "qui est indépendante du communiqué final du sommet", a souligné ce responsable. "Elle exprime le soutien des pays arabes à la résolution du Conseil de sécurité de l'Onu" dénonçant Israël pour la mort de Palestiniens et la démolition d'habitations dans la bande de Gaza et "demande à la communauté internationale d'agir en accord avec cette résolution", a ajouté la source. Les ministres ont par ailleurs décidé de "remettre aux chefs d'Etats la décision de retirer ou non le terme de "réformes" du document sur cette question, comme le demande la Syrie soutenue par le Liban", a ajouté le haut responsable.



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Jonathan a été tué avant d'être jeté dans une mare à Guérande



SAINT-NAZAIRE (AFP), le 21-05-2004
Jonathan, 11 ans, disparu le 6 avril d'un centre de vacances de Loire-Atlantique a été tué avant d'être jeté, lesté d'un parpaing, dans une mare à Guérande sans qu'il soit possible pour les enquêteurs d'établir vendredi la cause du décès.

Lors d'un bref point de presse vendredi, le procureur de Saint-Nazaire Pierre-Marie Block a annoncé officiellement que le petit corps découvert mercredi soir était bien celui de Jonathan, habitant Orval (Cher) et disparu dans la nuit du 6 au 7 avril du centre de vacances des pupilles de l'enseignement public de Saint-Brévin-les-Pins, à une trentaine de kilomètres de Guérande.

Après la découverte du corps, le parquet a ajouté à l'information judiciaire initiale d'"enlèvement et séquestration criminelle" le chef de "meurtre sur mineur de 15 ans".

Jusqu'à présent, l'autopsie n'a apporté aux enquêteurs et aux magistrats qu'une seule certitude: Jonathan était mort lorsqu'il a été jeté dans la mare du manoir de la porte Callon, une bâtisse du XVIIIe siècle ceinte d'un haut mur.

"On ne peut pas déterminer les causes du décès à l'heure actuelle", a indiqué le procureur, ajoutant: "tout ce qu'on peut dire, c'est qu'il n'est pas mort par noyade".

Concernant d'éventuels sévices dont aurait été victime l'enfant, l'incertitude est la même. "On ne peut pas établir qu'il y a eu sévices sexuels vu l'état du corps", a commenté le magistrat.

"Aucune certitude" non plus sur la durée du séjour dans l'eau du corps. Il a pu rester "plusieurs jours ou plusieurs semaines" dans la mare, selon M. Block.

Face à ce manque d'éléments matériels, les enquêteurs affirment n'avoir guère de pistes. Interrogé sur l'existence d'un ou plusieurs suspects, M. Block a simplement répondu: "pas à ma connaissance".

Le constat est le même pour le lieutenant-colonel Stéphane Ottavi, qui dirige la section de recherches de la gendarmerie de Rennes, en charge des investigations: "Je ne peux pas vous dire que j'ai une bonne piste aujourd'hui".

L'enquête mobilisait vendredi une soixantaine de personnes sur les lieux de la découverte du corps. Des gendarmes ratissaient méthodiquement le site et le plan d'eau a commencé en début de soirée à être vidé. L'opération devait durer environ 8 heures.

D'autres enquêteurs ont commencé à auditionner les locataires du manoir, qui compte une douzaine d'appartements, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Selon cette même source, ils devraient également rechercher d'anciens locataires des lieux.

La mare n'est pas visible de la route, protégée des regards par des murs, et bon nombre d'habitants de Guérande ignoraient jusque son existence. Guérande se trouve en bordure d'une voie express qui passe près de Saint-Brévin-les-Pins.

L'enfant avait disparu pieds nus et sans doute vêtu de son seul pyjama du centre de vacances. Au matin du 7 avril, ses camarades avaient retrouvé son lit vide, avec toutes ses affaires présentes dans le dortoir.

Aussitôt, la gendarmerie avait déclenché d'importantes recherches, mobilisant plus de 200 hommes, assistés d'équipes cynophiles et d'un hélicoptère.

Vendredi matin, les élèves de l'école d'Orval qui ont fréquenté Jonathan, ainsi que leurs parents, ont reçu un soutien psychologique avant la reprise des cours. Deux psychologues ont notamment pris en charge les enfants qui avaient, avec Jonathan, participé à la classe de mer.

Les parents de Jonathan, informés jeudi peu avant minuit par le maire d'Orval et les gendarmes de l'identification du petit garçon, sont arrivés vendredi à Saint-Brévin-les-Pins. Ils ont été reçus par le préfet de Loire Atlantique, Bernard Boucault.



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L'armée israélienne redéploie ses forces à Rafah



RAFAH (AFP), le 21-05-2004
L'armée israélienne a redéployé vendredi ses forces à Rafah en se retirant de certains quartiers, laissant derrière elle une zone dévastée par des combats sanglants et des destructions.

Les routes sont défoncées et des ruines de dizaines de maisons, rasées par des bulldozers, sont visibles. L'école Taha Hussein dans le quartier Brésil du camp de réfugiés de Rafah a été gravement endommagée.

L'armée s'est retirée totalement du quartier de Tal Al-Sultan, où les combats les plus violents ont eu lieu depuis mardi et partiellement de ceux de Brésil, Janina et Salem où un petit nombre de chars sont visibles et le couvre-feu reste en vigueur.

A l'entrée du quartier Tal Al-Sultan, un char et un bulldozer restent postés et bloquent l'accès. Les militaires ont laissé des tracts derrière eux appelant la population à empêcher les "terroristes" d'opérer à partir de leur quartier.

Dix Palestiniens ont été blessés par des tirs israéliens dans le quartier Brésil où des chars ont pénétré sur une profondeur de dizaines de mètres après s'être redéployés.

Au moins quarante maisons ont été totalement détruites et des dizaines d'autres partiellement dans les quartiers de Brésil, Janina et Salem, selon un bilan de source sécuritaire palestinienne.

L'armée israélienne a fait état de seulement cinq maisons détruites qui servaient à des tireurs embusqués, depuis le début de l'opération. L'organisation israélienne B'Tselem de défense des droits de l'Homme dans les territoires palestiniens avance pour sa part le chiffre de 62 maisons détruites au cours des dernières 48 heures.

L'armée israélienne, dans un communiqué, a affirmé qu'elle facilitait l'arrivée de l'assistance humanitaire à Rafah en dépit des "violents combats" et souligné que les Palestiniens avaient décliné son offre d'évacuer leurs blessés vers des hôpitaux israéliens, à l'exception de deux cas.

Depuis le lancement mardi avant l'aube de l'opération baptisée "Arc-en-ciel", 42 Palestiniens ont été tués dont dix qui participaient mercredi à une manifestation anti-israélienne.

Un porte-parole militaire a confirmé un "redéploiement" des troupes dans le secteur de Rafah.

Le chef d'état-major, le général Moshé Yaalon, a déclaré à la télévision publique que l'opération visant à repérer et détruire les tunnels servant à la contrebande d'armes creusés sous la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte "prendrait encore quelques jours".

Un tunnel a été découvert jusqu'ici, a-t-il déclaré.

Plusieurs dizaines de Palestiniens ont été arrêtés pour interrogatoire.

Des heurts ont éclaté entre policiers et un millier d'Israéliens qui réclamaient vendredi l'arrêt immédiat de l'opération de Rafah et le retrait de la bande de Gaza lors d'une manifestation, à l'entrée de ce territoire. Les manifestants dont certains ont été battus et plusieurs interpellés ont été conspués par un groupe de colons juifs.

L'armée israélienne n'a pas reçu pour l'heure le feu vert de la justice pour détruire un plus grand nombre de maisons dans le cadre d'un plan d'élargissement de la zone tampon, le long de la frontière égyptienne.

Le conseiller juridique du gouvernement Menahem Mazuz a en effet demandé à l'armée d'examiner des "plans alternatifs" afin de réduire les atteintes à la population palestinienne que produirait un élargissement du couloir dit de "Philadelphie", long de 12 km à la frontière, selon des sources judiciaires.

Le général Shmouel Zacaï, commandant des forces israéliennes dans la bande de Gaza, a révélé, par ailleurs, lors d'un point de presse, que les tirs qui ont fait dix tués mercredi parmi des manifestants à Rafah, visaient à empêcher qu'une unité israélienne secrètement déployée dans le secteur ne soit coupée de ses arrières.

Un Palestinien grièvement blessé par des tirs israéliens le 15 mai à Rafah a succombé, portant à 4.077 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada, dont 3.088 Palestiniens et 918 Israéliens.



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La Russie et l'UE trouvent un compromis sur l'OMC et n'enterrent pas Kyoto



MOSCOU (AFP), le 21-05-2004
La Russie a obtenu vendredi le soutien de l'Union européenne (UE) à son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), avec un accord mettant fin à six ans de pourparlers laborieux, et s'est engagée parallèlement à accélérer la ratification du protocole de Kyoto.

L'accord bilatéral conclu sur l'OMC "est un compromis: chaque partie a fait un pas vers l'autre", a déclaré le président de la Commission européenne Romano Prodi au cours d'une conférence de presse donnée avec le président Vladimir Poutine à l'issue du premier sommet Russie-UE depuis l'élargissement de l'Union.

Le protocole a été signé devant les deux dirigeants et le Premier ministre irlandais Bertie Ahern, dont le pays préside l'UE, par le commissaire européen au Commerce Pascal Lamy et le ministre russe du Développement économique Guerman Gref.

Dans ce dossier complexe, l'un des principaux problèmes concernait le secteur gazier, notamment l'attachement de Moscou aux très bas prix de son gaz vendu en Russie, considérés par l'UE comme une subvention cachée à l'industrie nationale.

"Nous n'avons pas pu obtenir tout ce que nous voulions" dans le domaine de l'énergie, a reconnu Pascal Lamy.

La Russie s'est engagée à ce que ses prix du gaz vendu aux utilisateurs industriels couvrent le prix de revient, une marge bénéficiaire et les investissements pour l'exploration de nouveaux gisements, mais elle n'est pas allée très au-delà de ce que prévoyait sa politique intérieure en la matière: les prix passeront de 27-28 dollars les 1.000 m3 actuellement à 37-42 dollars en 2006 et à 49-57 dollars en 2010.

Mais les deux parties ont estimé l'ensemble de l'accord "équilibré".

L'entrée à l'OMC est pour le président Poutine, depuis son arrivée au Kremlin en 2000, un objectif prioritaire, alors que la Russie est le seul grand pays non membre de l'organisation.

Elle implique le consensus de tous les membres de l'OMC et un accord avec Bruxelles était d'autant plus crucial que la Russie réalise quelque 55% de ses échanges avec l'UE élargie. Il a été obtenu à l'arraché: les pourparlers se sont poursuivis toute la nuit et la matinée de vendredi.

Le président russe y a ajouté une autre note positive en annonçant que Moscou allait "accélérer le mouvement" en vue de la ratification du protocole de Kyoto.

Le sort de cet accord, limitant les émissions de gaz à effet de serre considérées comme responsables du réchauffement climatique mondial, dépend de sa ratification par Moscou.

M. Poutine a tenu à souligner que Moscou refusait d'établir un lien direct entre le dossier de Kyoto et la question de l'OMC, tout en estimant que le règlement de celle-ci aurait un impact positif sur celui-là.

"Le fait que l'Union européenne avance vers nous dans les discussions sur l'OMC ne peut pas ne pas avoir d'effet positif sur l'attitude de Moscou sur la ratification du protocole de Kyoto", a-t-il souligné.

Moscou s'est jusqu'à présent montré très hésitant, alors que certains scientifiques et économistes russes estiment même que le réchauffement est bénéfique pour l'économie du pays et que l'accord risque de freiner la croissance.

"Il reste quelques inquiétudes" sur le sujet, a d'ailleurs reconnu M. Poutine, tout en expliquant la lenteur du processus par la nécessité de traiter en même temps trois lourds dossiers, Kyoto, l'OMC et l'élargissement de l'UE.

MM. Poutine et Prodi ont ajouté une note personnelle à ce sommet. M. Prodi, en rappelant que c'était son dernier sommet en tant que président de la Commission, a remercié "Vladimir" pour sa coopération "et encore plus pour sa franchise".

De son côté, le président russe a rendu hommage à "l'approche positive" de "Romano", en promettant que, quelles que soient ses futures fonctions, les Russes sauraient faire appel à son expérience.



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La lettre de cadrage budgétaire pour 2005 sur le bureau des ministres



PARIS (AFP), le 21-05-2004
Jean-Pierre Raffarin a adressé vendredi à ses ministres la lettre de cadrage budgétaire pour 2005, qui implique pour beaucoup de se serrer la ceinture, au risque d'exacerber les tensions entre plusieurs d'entre eux et Nicolas Sarkozy.

Cette lettre, qui donne traditionnellement le coup d'envoi de la préparation du volet "dépenses" du budget, impose une "croissance zéro" des dépenses en volume et rappelle les engagements européens de la France (ramener les déficits publics sous les 3% du PIB).

Très générale, elle ne comprend pas d'orientations ou d'éléments chiffrés, ministère par ministère. "Le Premier ministre demande à Bercy et aux ministres de travailler ensemble pour identifier les économies à faire et les priorités", a-t-on indiqué à Matignon sans plus de précisions.

S'ouvre désormais une phase délicate de réflexion sur les économies que les uns et les autres devront réaliser, afin de contenir les dépenses de l'Etat, et qui s'achèvera en juillet avec les ultimes arbitrages du Premier ministre sur les dépenses.

Dès la "semaine prochaine", le ministre des Finances Nicolas Sarkozy enverra un courrier plus personnalisé à ses collègues pour établir où se trouvent les "gisements" d'économies.

Il leur présentera des objectifs "cible" de dépenses, les propositions des ministres devant lui remonter d'ici la mi-juin afin que le calendrier budgétaire soit respecté, a-t-on indiqué à Bercy.

Comme chaque année à pareille époque, les discussions s'annoncent ardues entre Bercy et les ministres, qui rechignent toujours à tirer un trait sur certains crédits.

Elles risquent cette fois d'être d'autant plus vives qu'une sourde rivalité oppose le ministre le plus populaire de Jean-Pierre Raffarin, Nicolas Sarkozy, et les autres poids lourds du gouvernement, soucieux de monter en puissance.

A deux reprises déjà, la tension a été vive. En avril, la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a vivement protesté contre les gels de crédits demandés par Bercy pour 2004.

Plus récemment, une passe d'armes semble avoir opposé le ministre des Finances au ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, lors du séminaire gouvernemental sur le budget mercredi à Matignon.

Selon plusieurs quotidiens, Dominique de Villepin a reproché à Nicolas Sarkozy de ne pas lui donner les moyens d'honorer les promesses qu'il avait lui-même faites lorsqu'il était à l'Intérieur.

Les inquiétudes porteraient notamment Place Beauvau sur la réforme des corps et carrières des policiers engagée du temps de Nicolas Sarkozy. S'y sont ajoutées dernièrement des rumeurs d'étalement des lois de programmation de l'Intérieur, la Défense et la Justice.

Des accusations vivement rejetées à Bercy. "Il n'est pas question qu'on touche à des budgets qu'on a fait voter", s'indigne-t-on dans l'entourage de l'ex-ministre de l'Intérieur en soupçonnant une tentative de "faire passer Sarkozy pour le méchant".

Pour l'heure, les priorités pour 2005 restent à définir. Selon Nicolas Sarkozy, "chacun fera un effort".

La cohésion sociale et l'emploi, attributions de Jean-Louis Borloo, devraient figurer parmi ces priorités, selon le souhait exprimé par Jacques Chirac après la déroute des régionales. De même les grands chantiers du président, de la lutte contre le cancer à la sécurité routière.

La Défense, domaine réservé du président de la République, l'Intérieur et la Justice entendent aussi se prévaloir d'une place particulière, Jacques Chirac ayant placé le rétablissement de "l'autorité républicaine" au coeur de son quinquennat.



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Quatre morts dans l'effondrement d'une passerelle à Roissy



PARIS (AFP), le 23-05-2004
Quatre personnes ont trouvé la mort et au moins trois autres ont été blessées dimanche matin dans l'effondrement d'une passerelle au terminal 2E de l'aéroport de Roissy, a-t-on appris auprès des pompiers.

Les secours ont immédiatement été dépêchés sur place et le Plan rouge a été déclenché. Le déclenchement de ce plan, qui permet la mobilisation d'importants moyens de secours, signifie qu'il y a peut-être "de nombreuses victimes", a-t-on précisé de même source.

Une partie métallique d'une passerelle s'est effondrée dimanche vers 07h00 à l'intérieur de ce terminal de construction récente, pour une raison qui n'a pas encore été établie.




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Le prince héritier Felipe épouse Letizia Ortiz à Madrid



MADRID (AFP), le 22-05-2004
Le prince héritier du trône d'Espagne a épousé samedi l'ancienne journaliste Letizia Ortiz , devenue ainsi princesse des Asturies, à la cathédrale de Madrid au cours d'une cérémonie fastueuse qui a réuni 1.600 invités, dont une trentaine de têtes couronnées.

Les rassemblements populaires au passage du cortège royal dans une ville pavoisée à grands frais ont été beaucoup moins nombreux que prévu en raison d'une pluie battante qui a aussi semblé peser sur le sourire habituellement très spontané de Letizia.

La pluie l'a notamment contrainte à arriver en Rolls Royce fermée jusqu'à la porte de la cathédrale de l'Almudena, au grand désespoir des milliers de curieux qui avaient bravé les intempéries pendant plusieurs heures pour la voir fouler à pied les 300 mètres de tapis rouge séparant le palais d'Orient de la cathédrale.

Felipe de Bourbon et Letizia, émus mais la voix ferme, se sont donnés un consentement mutuel peu avant 10h00 GMT, le premier après avoir recueilli par une inclinaison de tête l'assentiment de son père le roi Juan Carlos I.

Letizia était vêtue d'une robe de soie nacrée au col en corolle, décolletée en pointe avec une traîne rebrodée de lys et autres motifs héraldiques sur 4,50 mètres et un bouquet en cascade de lys, fleurs d'orangers, roses et épis de blé, son voile retenu par le diadème de platine et diamants de style Empire qu'avait porté la reine Sofia à son mariage en 1962.

L'ancienne journaliste de 31 ans, qui avait notamment présenté le journal télévisé le plus regardé du pays, est désormais "son altesse royale la princesse des Asturies" et à ce titre appelée à devenir un jour la première reine d'Espagne divorcée et la première Espagnole à monter sur le trône depuis Maria de las Mercedes d'Orléans, épouse d'Alphonse XII, en 1878.

La dernière apparition publique du couple samedi a été le traditionnel salut au balcon du palais royal, sous un soleil enfin réapparu, en même temps que le sourire de la mariée.

Le public qui attendait un baiser s'est contenté d'une esquisse sur la joue entre Felipe, 36 ans, et Letizia, qui ont salué de la main avant d'être rejoints au balcon par le reste de la famille royale, le roi Juan Carlos, la reine Sofia, les infantes Elena et Cristina et leurs époux.

Ils se sont ensuite retirés pour rejoindre leurs 1.600 invités au banquet nuptial dans la cour du Palais d'Orient protégée par une marquise de la taille d'un demi-terrain de football.

Les princes des Asturies avaient auparavant parcouru dans une Rolls Royce Phantom IV au toit de verre blindé les rues pavoisées de millions de fleurs, de kilomètres de rubans, de calicots, d'oriflammes et autres toiles peintes aux couleurs de Goya et Velazquez, en saluant au passage les quelques milliers d'admirateurs qui bravaient les intempéries en lançant les traditionnels cris de "viva los novios" (vivent les jeunes mariés).

La princesse Letizia, divorcée d'un premier mariage civil sur lequel l'Eglise catholique a fermé les yeux, avait ensuite sacrifié à la tradition de dévotion catholique de sa nouvelle famille en allant déposer son bouquet de mariée aux pieds de la vierge d'Atocha, dans la basilique du même nom.

Quelque 17.700 policiers, dont 200 tireurs d'élite, avaient pris position dans le centre entièrement interdit à la circulation, tandis que des chasseurs F18 et un avion-radar Awacs prêté par l'Otan contrôlaient la zone d'exclusion aérienne.

Ce dispositif de sécurité était à la mesure du déploiement de personnalités --parmi lesquelles une quinzaine de chefs de gouvernement et les représentants d'une trentaine de maisons royales-- dans un pays victime depuis 30 ans du terrorisme basque et cible le 11 mars dernier d'attentats islamistes parmi les plus meurtriers ayant jamais touché l'Europe (191 morts).

Quelque 300 manifestants républicains ont protesté samedi dans une ambiance bon enfant contre ce qu'ils considèrent comme un "gaspillage d'argent" public.

Selon la presse, le mariage coûtera entre 20 et 25 millions d'euros aux contribuables espagnols.

Quelque 4.800 journalistes de 40 pays avaient été accrédités pour ce mariage qui devait être suivi par 1,2 milliard de téléspectateurs de 160 chaînes de télévision dans le monde, en faisant l'un des plus médiatisés depuis les noces du prince Charles, héritier du trône d'Angleterre et de Diana, en 1981.



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Irak: le général Sanchez pourrait avoir assisté aux interrogatoires



WASHINGTON (AFP), le 23-05-2004
Le plus haut gradé de l'armée américaine en Irak, le général Ricardo Sanchez, pourrait avoir assisté à des interrogatoires à la prison d'Abou Ghraib quand des sévices y ont été pratiqués, rapporte samedi le quotidien The Washington Post sur son site internet.

Selon le témoignage de l'avocat militaire d'un soldat accusé d'avoir commis des sévices à Abou Ghraib, un officier affecté à cette prison avait dit que le général Sanchez était présent lors de quelques "interrogatoires et/ou sévices allégués commis sur des prisonniers", rapporte le journal en citant l'enregistrement d'une audition militaire.

L'avocat, le capitaine Robert Shuck, a précisé que le même officier lui avait affirmé que le général Sanchez et d'autres officiers supérieurs étaient au courant de ce qui se passait dans le quartier Tier 1A d'Abou Ghraib, selon le quotidien. L'avocat militaire a aussi déclaré qu'un sergent mobilisé dans la prison était prêt à témoigner que les officiers du renseignement militaire lui avaient dit qu'infliger des sévices aux détenus était "bien ce qu'il faut faire", selon le Washington Post.

Le capitaine Shuck est le défenseur du sergent Ivan Frederick de la 372e compagnie de police militaire qui encourt la cour martiale pour des accusations de sévices. Pendant une audition du 2 avril qui était ouverte au public, l'avocat militaire a déclaré que le commandant de la compagnie, le capitaine Donald Reese, était prêt à témoigner en échange de son immunité, selon le journal. Selon l'enregistrement cité par le Washington Post, le capitaine Shuck a été interrogé par un procureur militaire à propos de cette déclaration.

"Est-ce que vous voulez dire que le capitaine Reese va témoigner que le général Sanchez était là et qu'il a vu ce qui se passait ?" a questionné le procureur, le capitaine John McCabe, dont les propos sont cités par le journal. "C'est ce qu'il m'a dit", a répondu l'avocat militaire. "Je suis un officier de la cour, monsieur, et je ne mentirais pas. J'ai deux enfants à la maison. Je ne vais pas risquer ma carrière".

Un porte-parole du Département de la Défense a transmis les questions concernant le général Sanchez aux autorités militaires américaines du Proche-Orient, les avertissant de la nécessité de traiter "avec une attention particulière les déclarations des avocats ou de leurs clients", selon le journal. Selon la même source, le général Mark Kimmitt, porte-parole de l'armée américaine en Irak, a déclaré que le général Sanchez était dans l'impossibilité de commenter ces informations pour le moment, mais qu'il "profiterait avec plaisir de l'occasion" d'y répondre plus tard.

Lors de l'audition d'avril qui a eu lieu au camp Victory à Bagdad, le capitaine Shuck a aussi dit que Reese témoignerait que le capitaine Carolyn Wood, qui supervisait les opérations du renseignement militaire à Abou Ghraib, était "impliquée dans des interrogatoires intensifs de détenus, qu'elle justifiait certaines activités et soulignait que les faits incriminés étaient des procédures standard", selon le Washington Post. S'exprimant la semaine dernière devant une commission du Sénat, le général Sanchez avait déclaré qu'il prenait toute la responsabilité de ce qui s'était passé à Abou Ghraib. Mais il avait démenti avoir eu connaissance des sévices auparavant.



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Retour en France de l'imam de Vénissieux



LYON (AFP), le 23-05-2004
L'imam de Vénissieux (Rhône) Abdelkader Bouziane, expulsé le 21 avril vers l'Algérie est rentré samedi en France où l'attendaient ses seize enfants mais aussi la justice qui lui reproche ses propos à un magazine lyonnais, favorables au châtiment de l'épouse infidèle.

Arrivé samedi peu après 13h00 par un vol régulier Alger-Lyon à l'aéroport Saint-Exupéry, une convocation du juge lui a immédiatement été remise avant qu'il ne disparaisse par une porte de service pour rejoindre des proches à Lyon.

"Mon client est très heureux de retrouver sa famille et il attendra sereinement la convocation du juge pour venir s'expliquer", a indiqué son avocat Me Mahmoud Hebia. Le parquet de Lyon a en effet ouvert le 28 avril, à la demande du ministre de la Justice Dominique Perben, une information judiciaire pour "apologie de crime et provocation directe, non suivies d'effets, à porter atteinte à l'intégrité d'une personne". Dans un entretien au mensuel Lyon Mag publié en avril l'imam salafiste de 52 ans défendait une inégalité entre homme et femme, la polygamie et aussi le châtiment corporel de l'épouse infidèle ou désobéissante.

"M. Bouziane conteste les passages qui ont posé problème ou outragé de manière justifié les femmes de France car il n'a fait que se reporter au Coran en ne cessant de répéter que les Musulmans de France doivent respecter la loi française", a ajouté Me Hebia. L'avocat a ajouté que l'imam était "prêt à faire des excuses" même s'il a été "sidéré qu'on lui prête des appels à la haine". M. Bouziane avait été expulsé le 21 avril pour "atteinte à l'ordre public", en application d'un arrêté du ministère de l'Intérieur qui citait notamment ses liens avec des groupes musulmans radicaux.

Né en Algérie en 1952, arrivé en France il y a plus de vingt ans, polygame, il était depuis 2003 l'imam d'une mosquée de Vénissieux où il diffusait une interprétation stricte du Coran, comme il l'avait fait auparavant dans deux autres mosquées du Rhône. Expulsé, M. Bouziane avait ensuite été autorisé à rentrer en France le 26 avril par le tribunal administratif de Lyon, saisi par son avocat. Le ministère de l'Intérieur a formé un recours devant le Conseil d'Etat pour obtenir l'application de son arrêté.

Jacques Chirac a envisagé fin avril une modification de la législation concernant les expulsions d'étrangers afin d'éviter de nouvelles déconvenues après celle relative à l'imam de Vénissieux. "Les thèses qui ont été, semble-t-il, développées par cet imam sont inacceptables (...) nous ne pouvons pas accepter qu'elles soient développées dans notre pays", avait-il déclaré à la presse. "S'il faut ensuite modifier notre législation pour ne pas retomber sur des cas de cette nature, qui sont pour nous inacceptables, on modifiera la législation de façon à pouvoir expulser les auteurs de ce type de déclaration", avait-il averti.

L'imam sera entendu par le juge, probablement début juin. Philippe Brunet-Lecomte, directeur de la publication ayant reproduit les propos incriminés, est quant à lui convoqué chez le juge lundi. Il pourrait être mis en examen pour "apologie par écrit de crime, en l'espèce de crime d'atteinte volontaire à la vie" et de "provocation directe par écrit non suivi d'effet de commettre l'infraction d'atteinte volontaire à l'intégrité d'une personne".



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L'Allemagne élit un nouveau président, Horst Koehler favori



BERLIN mai (AFP), le 23-05-2004
L'ancien directeur général du Fonds monétaire international, Horst Koehler, s'apprête à devenir le neuvième président de la République allemande qui sera élu dimanche à Berlin par l'Assemblée fédérale, sur fond de polémique concernant le passé nazi de l'un des grands électeurs.

Les Unions chrétiennes (CDU/CSU) et le Parti libéral (FDP) ont fait savoir samedi à l'issue de leurs réunions préparatoires que leur candidat, Horst Koehler (chrétien-démocrate), pouvait s'attendre à un soutien unanime de leurs représentants.

Sauf coup de théâtre, l'ancien secrétaire d'Etat aux Finances sous Helmut Kohl (CDU), âgé de 61 ans, devrait donc obtenir la majorité absolue dès le premier tour de scrutin à l'Assemblée fédérale, la CDU/CSU et le FDP ayant 19 voix de plus que la majorité absolue requise. Le cas échéant, il succédera au social-démocrate Johannes Rau, qui avait été élu le 23 mai 1999 pour un mandat de cinq ans (renouvelable une fois) et ne s'est pas représenté.

L'Assemblée composée de 1.205 membres -- 602 députés du Bundestag et 603 délégués du monde politique et de la société civile choisis par les parlements régionaux -- élit tous les cinq ans le président de la République fédérale, un poste largement honorifique, le pouvoir exécutif étant exercé par le chancelier.

La candidate des sociaux-démocrates (SPD) du chancelier Gerhard Schroeder et des Verts, l'universitaire Gesine Schwan, pourra elle aussi faire le plein de voix, ont indiqué samedi les deux partis de la coalition gouvernementale à l'issue de réunions préparatoires. Cette fervente avocate de la réconciliation franco-allemande, qui a soufflé 61 bougies samedi, devrait obtenir aussi 26 des 31 voix du Parti néo-communiste (PDS), selon un vote-test samedi.

La campagne présidentielle a été marquée ces derniers jours par une polémique autour de la participation à ce scrutin d'un ancien chef du gouvernement régional du Bade-Wurtemberg, le chrétien-démocrate Hans Filbinger, 90 ans, en raison de son passé d'ancien juge d'un tribunal militaire sous le IIIe Reich.



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La flambée des prix du pétrole au coeur des préoccupations du G7



NEW YORK (AFP), le 23-05-2004
La flambée des prix du pétrole sera au coeur de la réunion des ministres des finances du G7 et de la Russie dimanche à New York qui tenteront de convaincre le reste de l'Opep de suivre l'exemple de l'Arabie saoudite en augmentant substantiellement leur production.

Les pays industrialisés, gros consommateurs d'or noir, craignent que les prix records du baril de brut ne donnent un coup de frein à une reprise économique mondiale qui connaît encore des points faibles, comme la zone euro.

Le G7 va exprimer sa "préoccupation" vis-à-vis de l'Opep, affirmaient vendredi les ministres des Finances allemand, français et britannique, dans un article commun publié dans des quotidiens européens. Les argentiers, qui ont dîné samedi soir dans la résidence privée du maire de New York, Michael Bloomberg, ont déjà eu l'occasion de se féliciter du geste de l'Arabie saoudite.

La bonne nouvelle est venue vendredi d'Amsterdam, lorsque le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaimi, a proposé d'augmenter les plafonds de production de l'Organisation des pays exportateurs d'un peu plus de 2 millions de barils par jour (mbj). Le royaume a promis d'augmenter sa propre production quotidienne de 1,4 mbj à compter de juin. La réaction du marché a été immédiate. Le baril de brut a fini en-dessous des 40 dollars vendredi pour la première fois depuis le 10 mai.

L'annonce saoudienne est "une bonne nouvelle", avait estimé vendredi le secrétaire américain au Trésor, John Snow. Les prix de l'essence battent record sur record à la pompe aux Etats-Unis, ce qui est de mauvais aloi en pleine campagne présidentielle. Mais samedi à Amsterdam, le reste de l'Opep n'a pas souhaité prendre de décision avant une réunion officielle le 3 juin à Beyrouth.

La réunion de New York, en présence du ministre russe des Finances, Alexeï Koudrine, doit surtout servir à préparer les dossiers qui seront étudiés par les chefs d'Etat et de gouvernement du G8 (G7 plus la Russie) réunis du 8 au 10 juin à Sea Island en Géorgie (sud des Etats-Unis). Il sera notamment question du développement économique des pays pauvres, de l'initiative du grand Moyen-Orient mais aussi de l'avancée des réformes du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.



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Quatre morts dans l'effondrement d'une partie de toit à Roissy



PARIS (AFP), le 24-05-2004
Le bilan de l'accident de Roissy est de "quatre victimes décédées et de trois blessés légers", a indiqué lundi matin le commandant des opérations de secours devant le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin arrivé sur les lieux du terminal 2E, mis en service il y a moins d'un an.

Dimanche, un bilan faisait état de cinq personnes décédées. Le colonel des pompiers Frédéric Monard a expliqué au Premier ministre qu'au départ cinq personnes avaient été localisées. Mais, a-t-il indiqué, "la quatrième et la cinquième était une seule et même personne. Dans l'état actuel des choses, il y a quatre victimes et trois blessés légers", a-t-il dit.

Au départ, a expliqué un autre sauveteur, les chiens avaient marqué cinq endroits différents, laissant penser qu'il y avait cinq corps. Mais, le corps de l'une des victimes avait en fait été sectionné.

Le Premier ministre, accompagné du préfet de Seine-Saint-Denis Michel Sappin et du secrétaire d'Etat aux Transports François Goulard, a pu constaté les débris à l'intérieur du terminal et s'est vu présenter les schémas de la zone d'effondrement.

M. Raffarin, qui a passé une vingtaine de minutes sur place avant de partir pour l'Irlande pour un voyage officiel, a indiqué "être venu s'incliner à la mémoire des victimes de ce terrible accident".

"Les pouvoirs publics sont mobilisés. Nous sommes très touchés par la cruauté de cet effondrement. Nous pensons évidemment aux familles des victimes et nous sommes très attentifs à toutes les enquêtes qui permettront de faire la vérité sur cet accident", a-t-il dit.

Une information judiciaire pour homicides involontaires et blessures involontaires a été ouverte dès dimanche après-midi, a annoncé le procureur de la République de Seine-Saint-Denis, Jean-Paul Simonnot.

Parallèlement, une enquête administrative doit débuter "dès lundi" sur les causes techniques de l'effondrement, a annoncé le président d'Aéroports de Paris (ADP), Pierre Graff.

Le drame est survenu dimanche peu avant 07h00 : un pan d'environ 30 mètres sur 20 du toit de ce terminal ultra-moderne de l'aéroport de Roissy, inauguré l'été dernier, s'est écroulé pour une raison encore indéterminée, entraînant dans sa chute une passerelle située en dessous. Cette "jetée d'embarquement" s'est à son tour écrasée sur le tarmac, où étaient garés plusieurs véhicules.

Parmi les victimes figurent un homme d'origine asiatique et une femme de nationalité tchèque. Parmi les blessés figurent une Chinoise et une Ivoirienne.

Les causes de l'accident, survenu à un moment où l'affluence était limitée, n'étaient pas connues dimanche. En juin 2003, un incident avait retardé la mise en service du terminal, qualifié de "vitrine" et de "salle de prestige" dimanche par le président d'ADP, Pierre Graff, qui envisage "s'il le faut" de raser l'ensemble des structures du terminal 2E.

"Si tous les anneaux qui composent ce terminal sont irrécupérables, nous raserons l'ensemble, bien entendu. Nous ne prendrons aucun risque en matière de sécurité", a-t-il dit dans un entretien publié lundi par Le Parisien.

ADP est le maître d'ouvrage, a précisé M. Graff, ajoutant "s'il faut indemniser les familles des victimes, nous le ferons".

La voûte en béton a été construite par l'entreprise GTM (filiale du groupe Vinci, ndlr) qui a "immédiatement dépêché des spécialistes sur les lieux de la catastrophe", a ajouté M. Graff. Au total, 400 entreprises sont intervenues sur le chantier qui a coûté 750 millions d'euros.

Le terminal avait été mis en service avec une semaine de retard sur la date prévue car la commission de sécurité n'avait pas donné son agrément le 17 juin. ADP avait alors expliqué qu'un gros luminaire s'était détaché du plafond et s'était écrasé au sol juste au moment de la visite de cette commission d'ingénieurs, d'architectes et de pompiers.

L'architecte Paul Andreu, qui a dessiné le terminal de l'aéroport de Roissy, s'est dit "bouleversé" et ne s'explique pas encore les raisons du drame. "Je suis bouleversé, j'écourte mon séjour ici, je rentre demain (mardi) à Paris", a déclaré lundi l'architecte français actuellement à Pékin pour le chantier du Grand Théâtre National.

"Je n'ai pour l'instant aucun élément pour émettre une hypothèse sur la cause de l'accident", a ajouté M. Andreu qui a conçu le terminal ultra-moderne 2E. "Dès mon retour à Paris, je me mettrai à la disposition d'Aéroports de Paris pour qui j'ai dessiné cet ouvrage", a ajouté l'architecte, précisant que si la conception du terminal 2E de Roissy était "audacieuse", les matériaux utilisés n'avaient "rien de révolutionnaires".



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Projet de résolution américano-britannique sur l'Irak



BAGDAD (AFP), le 24-05-2004
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne vont présenter lundi devant le Conseil de sécurité de l'Onu un projet de résolution sur l'Irak visant à appuyer la transition politique dans ce pays ravagé par la violence, alors que l'administration américaine est secouée par le scandale des tortures.

Au cours des consultations prévues à partir de 14H00 GMT, Washington et Londres souhaitent proposer une résolution appuyant les efforts en vue du transfert de la souveraineté en Irak à un gouvernement intérimaire irakien, prévu le 30 juin. L'émissaire de l'Onu pour l'Irak Lakhdar Brahimi travaille actuellement sur la composition de ce gouvernement.

Les deux alliés cherchent également à faire valider le maintien des troupes étrangères en Irak après cette date. Les Etats-Unis cherchent parallèlement à obtenir auprès du Conseil de sécurité une extension de l'exemption de poursuites contre les troupes américaines devant la Cour pénale internationale (CPI).

Alors que l'administration américaine est secouée par le scandale des tortures de la prison d'Abou Ghraib, le président George W. Bush doit prononcer en soirée lundi un discours sur l'Irak, présenté comme important. L'administration Bush veut convaincre les Américains et la communauté internationale qu'il a un plan pour transférer avec succès la souveraineté aux Irakiens alors que la situation militaire reste tendue.

De telles initiatives diplomatiques sont réclamées par des parlementaires américains qui, à l'instar de l'influent sénateur républicain Richard Lugar, dénoncent une politique "qui s'appuie trop sur des options militaires". Pour M. Lugar, "la guerre contre le terrorisme ne sera pas gagnée à l'usure - particulièrement parce que l'action militaire engendrera de nouveaux terroristes et nourrira davantage de ressentiment contre les Etats-Unis".

Outre l'affaire de la prison d'Abou Ghraib, l'administration américaine est engagée dans une vive polémique avec un responsable politique irakien, Ahmad Chalabi, ancien protégé du Pentagone aujourd'hui accusé d'avoir livré des informations secrètes à l'Iran. Ce dernier a vivement démenti dimanche ces accusations. Cette affaire a relancé les interrogations sur la confiance faite par l'administration américaine à certains opposants irakiens aujourd'hui accusés de l'avoir trompée sur les armes de destruction massive (ADM) irakiennes. Ou d'être compromis avec le régime de Téhéran.

M. Chalabi avait annoncé jeudi sa rupture avec la coalition, après la perquisition de sa maison et de ses bureaux par la police irakienne et l'armée américaine.

Sur le terrain, à Koufa, une ville sainte chiite, des militaires de la 1ère division d'infanterie américaine ont tué "32 assaillants" en "répliquant" après avoir été attaqués par des miliciens à partir de deux bâtiments différents: la faculté technique de Koufa et un bâtiment connu sous le nom de palais de Saddam, a indiqué l'armée américaine dans un communiqué.

Non loin de Koufa, dans la ville sainte chiite de Najaf, sept Irakiens ont été blessés dimanche par des obus de mortier qui sont tombés près du principal marché de la ville. En revanche, à Kerbala, l'autre grande ville sainte chiite du pays, théâtre pendant plus d'un mois de combats acharnés, les policiers irakiens sont réapparus après le départ des troupes américaines et des miliciens loyaux à Moqtada Sadr.

Un deuxième soldat américain est mort à la suite de l'explosion d'une bombe, qui avait déjà tué dimanche un premier soldat sur une route près de la ville rebelle de Falloujah, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad, a indiqué lundi l'armée américaine. Ce nouveau décès porte à 796 le nombre des soldats américains tués en Irak depuis le début de l'invasion du pays en mars 2003. Ces chiffres comprennent les 580 soldats tués au combat.

En Iran, l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran a été dimanche, pour la quatrième fois depuis le 16 mai, la cible de la colère de manifestants iraniens qui ont tenté de forcer les barrages dressés par les forces de l'ordre autour du bâtiment diplomatique. Les manifestants, protestant contre l'occupation de l'Irak et la "profanation" des lieux saints chiites, ont été contenus par les forces anti-émeutes iraniennes.

Par ailleurs, un scientifique irakien spécialisé dans le domaine de la chimie et supposé proche de Saddam Hussein est mort lors de sa détention sur une base américaine à Bagdad, a révélé le Guardian dans son édition de lundi. Il est mort d'une "congestion cérébrale", selon le diagnostic officiel des médecins militaires américains qui accompagnaient le cadavre, révélé par le quotidien britannique lundi. Cependant, selon Faik Amin Baker, directeur du service des autopsies de l'hôpital de Bagdad, cité dans les colonnes du Guardian, le scientifique serait décédé "d'un coup soudain à l'arrière du crâne".



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France: Douste-Blazy présente le dossier médical partagé



PARIS (AFP), le 24-05-2004
Philippe Douste-Blazy présente lundi à Toulouse le "dossier médical partagé", l'instrument grand public d'une "responsabilisation" des patients et des praticiens, dont le ministre de la Santé attend une optimisation des soins en termes de qualité et de coût.

M. Douste-Blazy escompte de la mise en place du dossier médical partagé "6,5 à 7 milliards" d'euros d'économies d'ici 2007. Le ministre avait indiqué le 17 mai que ce support devait être installé "dans les deux ans".

Faisant valoir que cela fait "dix ans qu'on parle du dossier médical partagé" (DMP), il avait souligné la nécessité d'"immédiatement demander à tous les médecins de mettre en commun tout ce qu'ils ont sur chaque malade, et que ça, c'était possible en trois mois".

Le Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie, dans une "note de problématique", évoque les modalités de mise en place et le coût du DMP. Il s'agit d'un "projet souhaité de façon consensuelle par les praticiens, l'assurance maladie obligatoire et complémentaire", mais aussi les patients, qui revendiquent une "responsabilisation dans la prise en charge de leur santé et une relation plus personnalisée avec le médecin", explique le Haut conseil.

Sans prétendre à l'exhaustivité, le DMP doit donner une vision globale et complète de l'état de santé du patient, un résumé de son "histoire médicale".

Dossier informatisé dont "l'hébergement est prévu sur le site d'un opérateur neutre", il sera ouvert au malade via une "adresse sécurité santé". "L'inviolabilité" constitue la "condition absolue du succès du projet", souligne le Haut conseil.

"A court terme", le Haut conseil souhaite qu'il permette d'"éviter les examens redondants ou trop fréquents" et d'obtenir une limitation des "erreurs médicales".

"A moyen terme", le dossier médical pourrait entraîner des "gains de productivité grâce à une meilleure organisation du système de soins", poursuit le Haut conseil. Il cite l'exemple du transfert de certaines tâches des médecins aux "infirmières qui trouveront dans le dossier des consignes précises, le diagnostic, les traitements en cours".

Le Haut conseil n'en pointe pas moins des "écueils à éviter" pour assurer la réussite et l'efficacité du dispositif. Le DMP, souligne-t-il ainsi, "ne doit pas constituer une charge de travail supplémentaire et compliquée" pour les praticiens, ce qui avait constitué la "principale raison de l'échec du carnet de santé +papier+, qui obligeait le médecin à recopier les prescriptions".

"Le manque de temps et les difficultés d'utilisation de l'outil informatique sont les deux obstacles prévisibles majeurs à la participation des médecins", résume le Haut conseil.

"Cela fait 15 ans que nous réclamons la mise en place du Dossier", rappelle pour sa part le président de la CSMF (1er syndicat de médecins libéraux) Michel Chassang, déplorant l'absence aujourd'hui d'une "traçabilité du patient" avec une méconnaissance de ses antécédents".

"A part ses patients réguliers, le médecin ne connaît pas le patient qu'il a en face de lui", résume M. Chassang, regrettant que "cette méconnaissance engendre des redondances, voire une mauvaise prise en charge".

L'enthousiasme de M. Chassang est toutefois tempéré par la crainte que "le dossier soit fait par d'autres que les médecins: si on veut torpiller le Dossier, qui est un outil professionnel pour les praticiens, vous le confiez aux caisses d'assurance maladie !", conclut-il.



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Reprise du procès pour pédophilie d'Outreau sur fond de polémique



SAINT-OMER (AFP), le 24-05-2004
Le procès pour pédophilie d'Outreau a repris lundi pour sa quatrième semaine devant les assises du Pas-de-Calais à Saint-Omer, avec l'audition de David Brunet, un des 17 accusés qui n'avait pas encore été entendu, sur fond de polémique judiciaire.

Le procès, qui est entré dans sa quatrième semaine, a été marqué la semaine dernière par un spectaculaire revirement: 13 des 17 personnes accusées de viols en réunion de 18 enfants au total ont été disculpées par leurs principales accusatrices Myriam Delay et Aurélie Grenon.

Initialement, Myriam et Thierry Delay, deux des principaux accusés et parents de quatre des enfants victimes, devaient à nouveau être auditionnés à la reprise du procès. Leurs deux fils cadets, Jonathan et Dylan, devaient être entendus pour la première fois dans l'après-midi.

David Brunet, toujours incarcéré, fait partie des 13 accusés disculpés par Myriam Delay. Ce dernier, un gardien d'immeuble âgé de 30 ans, est accusé des viols et d'attouchements sur deux des fils Delay, Dimitri et Jonathan, 11 et 10 ans, ainsi que sur Amanda Lavier, 8 ans, et sur son propre fils, Anthony, âgé de 7 ans.

Parmi les 13 personnes disculpées par Mme Delay, cinq sont placées sous contrôle judiciaire, sept autres restent incarcérées. A la surprise générale seule une personne, Sandrine Lavier, 27 ans, s'est vu accorder la remise en liberté par la Cour, ce qui a été vivement dénoncé par les avocats et les familles des autres accusés.

Plusieurs de ces avocats ont indiqué à la reprise du procès qu'ils envisageaient de demander la remise en liberté de leurs clients en fin de journée si l'audition des deux enfants Delay apportait de nouveaux éléments.



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Coup d'envoi des plaidoiries au procès Dutroux en Belgique



ARLON (AFP), le 24-05-2004
Le procès du pédophile Marc Dutroux devant les assises d'Arlon (sud-est) entame lundi deux semaines de plaidoiries, une dernière ligne droite qui intervient à l'issue d'un long défilé de témoins qui n'aura pas apporté les éclaircissements espérés.

"Douze semaines de procès, 569 témoignages passés en revue et pas une seule nouvelle certitude", regrettait samedi le journal belge De Standaard. "Tout au bout du défilé, parents et observateurs ont compris que les débats de ce procès n'allaient conclure qu'à un échec", souligne pour sa part le quotidien bruxellois Le Soir.

La responsabilité de l'échec annoncé du "procès du siècle" incombe d'abord au "psychopathe" Dutroux, explique le Soir. "Suffisant, arrogant, vindicatif, méprisant jusqu'à en devenir menaçant, Dutroux a donné de lui-même l'image d'un être difforme, malfaisant, taré", affirme le journal. Surtout, l'"homme le plus détesté de Belgique" n'a apporté aucune réponse convaincante aux questions qui hantent depuis près de huit ans les familles des fillettes et adolescentes disparues --Julie, Melissa, An et Eefje-- ainsi que ses deux victimes survivantes, Sabine Dardenne et Laetitia Delhez.

Alors que le dernier témoin a été entendu mercredi dernier, nul ne peut en effet encore dire avec certitude, à part sans doute Marc Dutroux, qui a enlevé le 24 juin 1995 les petites Julie Lejeune et Melissa Russo. Dutroux jure qu'il a découvert les deux fillettes en juillet 95 dans son salon, amenées là par l'ancien homme d'affaires Michel Nihoul, que Dutroux accuse d'avoir orchestré un réseau pédophile dont lui-même n'était qu'un rouage, et par son ancien "homme de main" Michel Lelièvre.

Nihoul et Lelièvre, assis dans le box des accusés depuis le 1er mars, nient farouchement avoir enlevé Julie et Melissa, dont les corps ont été retrouvés en août 1996 dans une propriété du pédophile à Sars-La-Buissière (sud) après son arrestation. De même, les circonstances de la mort d'An Marchal et d'Eefje Lambrecks, deux adolescentes flamandes enlevées par Dutroux sur la côte belge en août 1995, restent aussi mystérieuses qu'avant l'ouverture du procès.

Dès lors, en l'absence de nouvel éclairage, les différentes parties devraient défendre durant les plaidoiries et réquisitions des positions largement débattues dans et en dehors de la salle d'audience depuis des semaines.

Lundi, les avocats de Sabine Dardenne --qui n'a vu personne d'autres que Dutroux durant ses 80 jours de séquestration à Marcinelle--, ainsi que ceux de la famille d'Eefje Lambrecks, qui excluent eux aussi l'existence d'un "réseau", devraient ainsi réclamer la condamnation d'un "pervers isolé". En revanche, Me Paul Quirynen, l'avocat de la famille d'An Marchal, lundi, puis Me Georges-Henri Beauthier et Me Jan Fermon, les avocats de Laetitia Delhez, mardi, devraient soutenir la thèse de l'"association de malfaiteurs", en insistant en particulier sur le rôle de complice, voire de commanditaire, qu'ils attribuent à Michel Nihoul.

Mercredi, le procureur Michel Bourlet devrait lui aussi mettre Nihoul dans son collimateur. L'ancien homme d'affaires véreux a pourtant été largement épargné par l'instruction du juge Jacques Langlois, qui, il est vrai, partage visiblement peu de points de vues avec M. Bourlet. Les avocats de Marc Dutroux auront quant à eux la parole jeudi 27 mai et mardi 1er juin. Me Xavier Magnée, principal défenseur du pédophile, se fait peu d'illusions sur sa capacité à infléchir le destin de son client, puisqu'il déclarait au début du procès: "Si je plaide mal, il prend la perpétuité. Si je plaide bien, il prend la perpétuité aussi".



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L'armée israélienne évacue le quartier le plus sinistré de Rafah



RAFAH (AFP), le 24-05-2004
L'armée israélienne s'est retirée dans la nuit de dimanche à lundi du quartier de Tal al-Sultan à Rafah dans le sud de la bande de Gaza où 43 Palestiniens ont été tués et de nombreuses maisons ont été détruites au cours d'une opération déclenchée il y a six jours.

Dans le centre de Rafah, des milliers de Palestiniens, dont certains armés, ont manifesté en fin de matinée pour les funérailles de 16 Palestiniens tués à Tal al-Sultan. Les corps ont été transportés par ambulances à la mosquée Al-Awda au centre ville puis amenés aux familles à Tal al-Sultan.

Dans un autre quartier de Rafah surnommé Brésil, qui jouxte la frontière avec l'Egypte, l'armée israélienne continuait à détruire des maisons à l'aide de bulldozers protégés par des chars. Des soldats dans un char ont ouvert le feu vers des Palestiniens qui tentaient de s'approcher de ce secteur, selon des témoins. Les habitants de Tal al-Sultan ont pu constater les très importants dégâts provoqués par l'armée au réseau d'adduction d'eau et d'électricité ainsi qu'aux serres. De nombreuses maisons ont été totalement ou partiellement détruites.

Un porte-parole militaire a confirmé que l'armée s'était retirée de Tal Al-Sultan tout en poursuivant ses recherches de tunnels servant selon elle à la contrebande d'armes avec l'Egypte dans le quartier "Brésil". "Nous avons levé le siège autour de Tal Al-Sultan qui n'est plus isolé du reste de Rafah, mais la ville elle-même reste coupée du reste de la bande de Gaza", a ajouté ce porte-parole. "L'opération n'est pas achevée. Nous avons seulement procédé à un redéploiement de nos forces", a ajouté le porte-parole.

Le ministre israélien de la Défense, Shaoul Mofaz avait affirmé dimanche que l'opération "allait continuer plusieurs jours, mais pas plusieurs semaines". L'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a pour sa part annoncé avoir remis lundi 86 habitations à des réfugiés palestiniens de Rafah et de Khan Younès, dont les maisons ont été détruites par l'armée israélienne. Ces nouvelles habitations vont accueillir 93 familles comptant 475 membres.

L'agence onusienne a également précisé que jusqu'au 10 mai 2004, c'est à dire avant le lancement de l'opération à Rafah, 1.309 maisons et habitations où résidaient 18.300 Palestiniens avaient été détruites ou avaient subi des dommages irréparables dans la bande de Gaza depuis le début de l'Intifada. En Cisjordanie, un jeune Palestinien a été tué lundi lors d'affrontements avec des soldats israéliens dans le camp de réfugiés de Balata près de Naplouse, selon de sources médicales palestiniennes.

Un autre jeune Palestinien de 14 ans blessé par balle dimanche par des soldats israéliens à Naplouse est décédé lundi, selon des sources hospitalières. Ces décès ont porté à 4.083 le nombre de personnes tuées depuis le début de l'Intifada, fin septembre 2000, dont 3.094 Palestiniens et 918 Israéliens.

Sur le front politique, le Premier ministre israélien Ariel Sharon a annoncé qu'il entendait présenter dimanche prochain au gouvernement la version modifiée de son plan de retrait de la bande de Gaza. "Je présenterai dimanche prochain au cabinet les étapes de mon plan de séparation", a-t-il affirmé dimanche. Cette nouvelle mouture prévoit un désengagement militaire ainsi qu'une évacuation par étapes des 21 colonies de la bande de Gaza et de quatre petites implantations juives situées dans le nord de la Cisjordanie. Le Premier ministre a dû modifier son plan initial après que celui-ci eut été rejeté le 2 mai par les membres du Likoud, son parti. Selon les commentateurs, sur les 23 ministres, 11 soutiennent la proposition de M. Sharon, qui est à la recherche d'un 12e ministre pour faire pencher la balance en sa faveur.



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Le G7 fait pression sur l'Opep pour augmenter sa production



NEW YORK (AFP), le 23-05-2004
Les ministres des Finances du G7 et de la Russie, réunis dimanche à New York, ont accru leur pression sur les pays de l'Opep pour qu'ils augmentent substantiellement leur production de pétrole, afin de faire baisser les prix de l'or noir.

"Nous saluons l'annonce par certains producteurs de pétrole d'augmenter leurs objectifs de production et nous appelons à présent l'ensemble des producteurs de pétrole à assurer une offre adéquate pour faire revenir les prix du pétrole à un niveau compatible avec une prospérité et une stabilité économiques mondiales durables, particulièrement pour les pays en développement les plus pauvres", ont déclaré les ministres dans le communiqué final de la réunion.

Ce dernier a été qualifié de "message fort" par le Britannique Gordon Brown.

"Des prix bas profiteraient à l'ensemble de l'économie mondiale", poursuit le communiqué, le G7 voyant un "risque" pour la croissance dans la flambée du brut, d'autant plus dommageable que "la reprise avance rapidement avec une croissance mondiale de 4-4,25% en 2003-2004".

Le prix du pétrole, qui a atteint un sommet lundi 17 mai à 41,85 dollars le baril, était devenu l'enjeu majeur de ce G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon), auquel participait aussi la Russie.

Or, samedi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), réunie à Amsterdam, avait repoussé toute décision sur une éventuelle hausse de la production à sa prochaine réunion du 3 juin à Beyrouth.

Seule l'Arabie Saoudite avait suggéré vendredi une augmentation globale de 2 millions de dollars par jour (mbj), s'engageant à augmenter sa propre production de 1,4 mbj. Cela avait fait immédiatement descendre le baril sous les 40 dollars vendredi, pour la première fois depuis le 10 mai.

Dimanche, l'Opep a semblé entendre les appels. Son président, l'Indonésien Purnomo Yusgiantoro, a évoqué les "capacités de production supplémentaires" de l'Organisation, et assuré que les ministres du Pétrole étaient "profondément préoccupés" de la situation.

De son côté, le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, a confirmé la position de son pays en faveur "d'un signal positif" aux marchés pour satisfaire les pays consommateurs de pétrole.

Opep et consommateurs semblent par ailleurs d'accord sur le prix idéal du baril: pour le secrétaire américain au Trésor, John Snow, l'objectif de l'Opep d'un baril entre 22 et 28 dollars "semble approprié".

Cependant, une production accrue rééquilibrerait l'offre par rapport à une demande très forte emmenée par la Chine, mais ne supprimerait ni les spéculations, ni la prime élevée actuellement appliquée au pétrole pour anticiper les risques géopolitiques, notamment en Irak.

Le G7 a par ailleurs maintenu dimanche sa position sur les changes, condamnant "une volatilité excessive et des mouvements désordonnés" des devises. Cette formulation adoptée au G7 de février, à Boca Raton (Floride), en pleine chute du dollar, semble avoir contribué depuis à rétablir un meilleur équilibre entre celui-ci et les autres grandes devises.

Le ministre italien des Finances Giulio Tremonti a espéré que les "indications" du G7 sur le pétrole auraient le même succès que celles sur les changes.

Lors de cette préparation du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G8 (G7 plus la Russie), du 8 au 10 juin à Sea Island en Géorgie (sud des Etats-Unis), le G7 a aussi réaffirmé son "fort engagement" en faveur d'une réduction durable de la dette des pays les plus pauvres, et évoqué les moyens de faire baisser le coût des transferts d'argent des immigrés vers leur pays d'origine.

Les ministres veulent aussi soutenir le développement économique du grand Moyen Orient et de l'Afrique du Nord. Ils rencontreront leurs homologues de ces régions à l'automne.




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Des voyagistes américains spécialistes du "Jour J"



WASHINGTON (AFP), le 24-05-2004
Le 60e anniversaire du débarquement en Normandie est un marché prometteur pour des voyagistes américains spécialisés qui promettent à leurs clients des "histoires vraies qui donnent la chair de poule".

Les voyages organisés par les Stephen Ambrose Historical Tours, du nom du plus célèbre historien américain de cette époque, se présentent comme le fin du fin. C'est son fils, Andy, qui s'occupe du marketing pour l'entreprise basée à la Nouvelle-Orléans.

"Mon père avait commencé ces voyages pour ses recherches. Il emmenait avec lui d'anciens combattants et d'autres historiens et a progressivement étendu le système comme moyen de financer son travail", explique-t-il.

Plus d'un millier de visiteurs seront encadrés en juin par des historiens de cette période, dont plusieurs groupes d'anciens combattants. "On ne se contente pas de visites", à la différence d'autres sociétés, avance Andy Ambrose. "Nous rencontrons des témoins et écoutons leurs histoires vécues. Certaines sont drôles, mais la plupart ne le sont pas. Toutes donnent une boule dans la gorge", dit-t-il.

Le parcours du voyagiste comprend des champs ou des fermes isolées, théâtre d'épisodes comme la bataille de Brécourt, derrière Utah Beach. "Les propriétaires ne veulent pas devenir des attractions touristiques, mais parce qu'ils nous connaissent, ils nous ouvrent leurs portes", explique Andy.

Bob Reynolds, 83 ans, retraité de la British Airways, organise également des voyages "100% Deuxième Guerre mondiale" depuis une trentaine d'années. Ce Britannique installé à Sausalito, en Californie, doit faire voyager 106 personnes en juin. Parmi eux, quatre anciens combattants du débarquement, "deux d'Omaha, deux d'Utah Beach". Le reste du groupe est composé "de proches, d'amis, et quelques historiens". Le voyage coûte en moyenne 3.000 dollars par personne.

Le plus dur, selon lui, c'est de recruter des guides au niveau. "On a affaire à un public très pointu. Un guide fait face ou s'effondre dès la première séance de questions-réponses".

Après deux jours dans les ports anglais d'où sont parties les barges du débarquement, ses clients seront logés à bord d'un paquebot, au large de Cherbourg, d'où ils feront des excursions. "J'avais traversé la Manche à l'âge de six ans avec mon père, qui voulait nous montrer où il était stationné pendant la première guerre mondiale, près d'Arras", raconte ce vieux monsieur pour dater sa vocation.

Lui-même pilote pendant la Deuxième Guerre mondiale, il avait "ressenti ce besoin étrange de revoir (son) escadron" avant de partager cette expérience avec des camarades.

Carlton Joyce, médecin retraité et PDG de Normandy Battlefield Tours, fera quant à lui découvrir les côtes normandes à 80 personnes pour dix jours en juin. Depuis cinq ans, il se partage des groupes avec un ancien colonel de l'armée britannique. "Entre lui et moi, il n'y a pas beaucoup d'impacts de balles que nous ne connaissons pas en Normandie", affirme fièrement ce passionné.

"On part de Paris, pour remonter la Seine en bateau", explique-t-il. Petit détour par le jardin de Claude Monet à Giverny, puis cap vers les plages du débarquement. Aucun ancien combattant parmi ses clients. "Pour les vétérans qui ne seraient pas encore revenus en Normandie, c'est la dernière occasion. Ces gars-là ont souvent plus de 80 ans", conclut-il.



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Irak: Bush expose sa stratégie, projet de résolution à l'Onu



BAGDAD (AFP), le 25-05-2004
Le président américain George W. Bush a exposé sa stratégie pour transférer la souveraineté aux Irakiens après le 30 juin et promis de détruire la prison d'Abou Ghraib, tandis qu'en Irak une voiture piégée a explosé en face de la représentation australienne.

De nombreux pays, France et Russie en tête, ont estimé mardi que le projet de résolution américano-britannique présenté la veille aux Nations unies devait être amélioré afin d'assurer un transfert de souveraineté crédible aux Irakiens.

Le président américain a averti qu'il y aurait "des jours difficiles" en Irak et souligné que son pays maintiendrait le niveau de ses effectifs militaires en Irak, à leur niveau actuel --quelque 138.000 hommes-- "autant de temps" que nécessaire.

Cherchant à reprendre l'initiative sur l'Irak alors qu'il est en baisse dans les sondages, M. Bush a affirmé que la coalition restait "forte". "Elle fait des efforts ciblés et sans relâche, et aucun ennemi n'empêchera l'Irak de faire des progrès", a-t-il dit, en avertissant que "les terroristes vont probablement devenir plus actifs et brutaux".

A cinq semaines du transfert du pouvoir aux Irakiens et à un peu plus de cinq mois de la présidentielle américaine de novembre, le président républicain a tenté de rassurer ses concitoyens et la communauté internationale sur sa politique irakienne, mise à mal par le scandale sur les tortures et sévices infligés aux prisonniers irakiens et sur les difficultés militaires.

Dans son discours à l'école militaire de l'armée de terre à Carlisle (Pennsylvanie, est), il a annoncé que l'envoyé spécial de l'Onu en Irak Lakhdar Brahimi allait présenter cette semaine la liste des personnalités pressenties pour faire partie du nouveau gouvernement intérimaire irakien qui doit gérer le pays entre le 30 juin et l'organisation d'élections début 2005.

Selon lui, le nouveau pouvoir irakien sera composé d'un président, deux vice-présidents et un Premier ministre dirigeant un gouvernement de 26 ministres.

Le gouvernement intérimaire doit remplacer l'autorité provisoire de la coalition (CPA) mise en place par les Américains après l'invasion de l'Irak en mars 2003 pour renverser le régime du dictateur Saddam Hussein.

"Le 30 juin, l'autorité provisoire de la coalition cessera d'exister et ne sera pas remplacée. L'occupation prendra fin et les Irakiens s'occuperont de leurs propres affaires", a-t-il affirmé.

Soucieux de conjurer, au moins symboliquement, le scandale des prisonniers irakiens torturés par des soldats américains, il a annoncé que la tristement célèbre prison d'Abou Ghraib serait détruite après le 30 juin avec l'accord du nouveau pouvoir.

"Sous le régime du dictateur (Saddam Hussein), les prisons comme Abou Ghraib étaient des symboles de la mort et de la torture. Cette même prison est devenue un symbole de la conduite infâme de quelques militaires américains qui ont déshonoré notre pays et méprisé nos valeurs", a dit le président, pour qui cette démolition sera "un symbole opportun du nouveau départ de l'Irak".

Pour accompagner le transfert de souveraineté, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont présenté lundi au Conseil de sécurité de l'Onu un projet de résolution, prévoyant le maintien d'une force multinationale en Irak sous commandement américain.

Cette résolution "avalise la formation d'un gouvernement intérimaire irakien souverain qui prendra ses fonctions d'ici le 30 juin 2004". Elle "souligne clairement qu'une souveraineté totale sera rendue aux Irakiens", a estimé l'ambassadeur britannique à l'Onu, Emyr Jones Parry.

Le projet "décide que la force multinationale aura autorité pour prendre toutes mesures nécessaires au maintien de la sécurité et de la stabilité en Irak, y compris pour prévenir le terrorisme".

Il lui donne un mandat d'un an, qui sera revu au bout de 12 mois ou à la demande du gouvernement transitoire irakien (issu d'élections fin 2004).

Plusieurs Etats membres du Conseil opposés à l'entrée en guerre en Irak avaient, selon des sources diplomatiques, souhaité qu'une limite soit imposée au temps de présence des troupes étrangères sur place.

Dans son préambule, la résolution reconnaît à l'Onu "un rôle directeur" dans l'assistance aux Irakiens en vue d'établir un gouvernement représentatif.

Le débat doit reprendre mercredi, mais le texte ne devrait pas être soumis au vote avant la remise, fin mai, du rapport de Lakhdar Brahimi, a indiqué de Londres un porte-parole du Premier ministre Tony Blair.

A Bagdad, une voiture piégée a explosé mardi matin en face de la représentation diplomatique australienne, dans le quartier de Jadriyah, dans le centre de Bagdad, blessant trois personnes, a affirmé la police.

Dans la nuit de lundi à mardi, cinq civils ont été tués et 18 ont été blessés dans la ville sainte chiite de Koufa (centre) lors d'affrontements entre miliciens du chef chiite radical Moqtada Sadr et soldats américains, selon des sources médicales.

Par ailleurs, un soldat américain a été tué lundi dans une attaque au lance-roquettes contre une base de la coalition au nord-ouest de Bagdad, portant à 797 le nombre des soldats américains tués en Irak depuis le début de l'invasion du pays en mars 2003.



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France: grève nationale dans l'Education peu suivie



PARIS (AFP), le 25-05-2004
Les syndicats de l'Education ont pris date mardi pour la rentrée scolaire à l'issue d'une journée de grève nationale peu suivie en affirmant que les "dégâts considérables" causés au système éducatif par la politique suivie depuis deux ans allaient être révélés en septembre.

En pleine saison de conseils de classe, bouclages de programmes et révisions intensives, la mobilisation enseignante pour dénoncer la décentralisation et les restrictions budgétaires était faible mardi: moins d'un personnel sur cinq a suivi l'appel à la grève, lancé par les quatre principales fédérations de l'éducation, FSU, Unsa Education, Sgen-CFDT et Ferc-CGT, selon les chiffres du ministère.

Le taux de grévistes était compris entre 9,52% dans les lycées professionnels et 18,36% dans les collèges. Il s'élevait à 14,62% dans les écoles, 13,62% dans les lycées généraux et 12,83% chez les personnels non enseignants, selon le ministère.

Les chiffres officiels ont néanmoins probablement été minorés par la grève administrative que vient de lancer le Syndicat des chefs d'établissement, SNPDEN, dont les adhérents ne font plus remonter au ministère les statistiques concernant leurs établissements.

Côté syndical, le SNES estimait qu'un enseignant sur trois était en grève dans les collèges et lycées, et 50% des personnels qui s'occupent de la "vie scolaire" (conseillers principaux d'éducation, surveillants, assistants d'éducation). Tandis que dans les écoles, le SNUipp faisait état de 20 à 25% de grévistes en moyenne.

Dans la Sarthe, bastion électoral du ministre François Fillon, le SNUipp a relevé une pointe de 50% de grévistes, tandis que le rectorat n'en recensait que 13,3%.

Le ministre "ne doit pas s'attendre à une rentrée 2004 sereine", a déclaré le SNES dans un communiqué en "appelant les personnels à préparer dès maintenant une rentrée de mobilisation". Le syndicat a récemment lancé un appel à l'opinion publique "Urgence pour l'éducation", sur son site internet, faisant un parallèle avec le conflit des chercheurs.

Mardi, plusieurs manifestations ont eu lieu dans les grandes villes. A Paris, entre 3.000 personnes selon la police et 5.000 selon les organisateurs, dont de nombreux collégiens et lycéens, ont protesté contre la "casse du service public", avec les patrons des grandes fédérations.

"Restriction, non, non, décentralisation, non, non", ont scandé les manifestants marseillais, 5.000 selon les organisateurs et 2.000 selon la police. A Lyon, où une banderole faisait état d'un "mouvement général des intermittents de l'Education nationale", 500 personnes environ ont défilé. Ailleurs dans les régions, la police a recensé 700 manifestants à Lille, 500 à Clermont-Ferrand et Poitiers, 400 à Strasbourg, 350 à Bordeaux, 300 à Bourg-en-Bresse, 200 à Metz, Bayonne, Avignon, quelque 150 à Angoulême, Nancy et Besançon.

Devant les députés, François Fillon a noté que la mobilisation était "modérée" tout en réaffirmant sa volonté d'engager "une réflexion sur un plan pluriannuel d'emplois". Il a aussi affirmé qu'il n'y avait "pas de menace sur l'encadrement des classes" ni "sur la maternelle" à la prochaine rentrée.

"Nous préparons aujourd'hui le budget pour 2005 et cherchons dans le cadre de la préparation de ce budget à concilier un équilibre entre notre volonté de poursuivre la modernisation du service public de l'éducation nationale et en même temps la nécessité de réduire les déficits dans notre pays", a-t-il dit.



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Douste-Blazy propose un "donnant-donnant" à l'hôpital public



PARIS (AFP), le 25-05-2004
Le ministre de la Santé a proposé mardi un "donnant-donnant" aux hôpitaux publics en conditionnant l'effacement de leurs dettes à un "contrat de retour à l'équilibre" négocié établissement par établissement.

Philippe Douste-Blazy, qui s'exprimait devant les responsables de la Fédération hospitalière de France (FHF) à l'occasion de l'inauguration du salon "Hôpital Expo", a ainsi exprimé son intention de remettre "les compteurs à zéro".

"Je n'irai pas par quatre chemins : je vous propose, tout simplement, d'annuler vos dettes", a-t-il ajouté.

"Pour cela, dès cet été, je mobiliserai les moyens qu'il faudra : 300 millions d'euros", a annoncé M. Douste-Blazy en précisant que "ce financement sera accordé aux Agences régionales de l'hospitalisation (ARH) en leur demandant d'étudier au cas par cas la situation de l'établissement".

Il a ainsi précisé que les ARH devraient "conditionner cette aide à un contrat de retour à l'équilibre, à l'aune de la tarification à l'activité et de la nouvelle organisation interne de l'hôpital" : un système "donnant, donnant", a fait valoir M. Douste-Blazy.

De cette façon, les établissements aborderont "sans passif" la nouvelle méthode de financement des hôpitaux (la tarification à l'activité ou "T2A", qui remplace la dotation globale), prévue dans le plan Hôpital 2007, un plan préparé par le prédécesseur de M. Douste-Blazy, Jean-François Mattei.

"Hôpital 2007" contient deux axes particulièrement contestés : la réorganisation interne, ayant trait à "la gouvernance", de l'hôpital en "pôles", entités à dominante gestionnaire, et le passage progressif à la tarification à l'activité ("T2A"), qui conduira à adosser les ressources au volume d'activité.

Sans jamais citer explicitement le plan "Hôpital 2007" ni le nom de M. Mattei, M. Douste-Blazy a repris à son compte une des mesures-phares de ce plan en annonçant "un financement exceptionnel chaque année pendant cinq ans, soit 932 opérations et 10 milliards d'investissements supplémentaires".

"Hôpital 2007" prévoit en effet d'augmenter les investissements dans l'hôpital public de 1,2 milliard EUR (+32%) en moyenne par an, soit 6 mds d'investissements supplémentaires en cinq ans.

Mais en comptant les capacités propres aux établissements, ce sont au total 10,2 mds EUR sur cinq ans qui seront mobilisés dans le cadre de "Hôpital 2007" afin de financer 937 projets à travers la France : construction ou rénovation des bâtiments, achats de scanner, modernisation des blocs opératoires, regroupement de cliniques, informatisation des dossiers, etc.

Autre annonce faite par M. Mattei et reprise par M. Douste-Blazy : la création de 8.000 places en hospitalisation à domicile d'ici fin 2005, pour un montant de 66 millions d'euros.

M. Mattei avait déjà annoncé, le 11 février à l'Assemblée un "plan ambitieux" pour l'hospitalisation à domicile en vue de "quasiment doubler le nombre de places d'ici fin 2005, de 4.700 à 8.000".

Interrogé par l'AFP, le président de la Coordination médicale hospitalière (CMH), François Aubart, a qualifié "d'annonces financières en trompe-l'oeil" les mesures annoncées par le ministre de la Santé.

"Le discours du ministre est remarquable par des annonces financières qui sont en fait du recyclage d'enveloppes déjà existantes", a déploré M. Aubart.

Au rang des mesures plus grand public, le ministre de la Santé a par ailleurs annoncé un "premier classement des hôpitaux et des cliniques" en 2005, à partir d'une "panoplie d'indicateurs de performance".




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